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Le Pôle Rénovation Conseil Loue Lison de la Communauté de Communes éponyme est équipé d’un nouvel outil : la mallette énergie. Cette mallette énergie permet de faire soi-même le diagnostic énergétique de son habitation. Cette mallette est prêtée gratuitement. Elle ne remplace pas le diagnostic performance énergétique (DPE) délivré par un professionnel. On y trouve à l’intérieur différents appareils, comme une caméra thermique, un mesureur de C02, un dosimètre radon,… . Pour obtenir toutes les informations nécessaires : 06.02.01.15.47 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Ville de Pontarlier vient de publier son cadastre solaire. Désormais, chaque propriétaire peut connaître le potentiel de production photovoltaïque sur le pan de toit de son bâtiment le plus performant. Ce constat est issu d’une analyse de l’ensemble des toits de la ville, dont l’exposition, l’inclinaison, la présence d’ombrage ou de fenêtres sur le toit ont été passés à la loupe. Le document a été mis en ligne. Pour le consulter : https://ccgp.maps.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=24290d2499b945caa40083a035af0215

En parallèle, depuis 2023, la cité du Haut-Doubs a lancé une étude poussée sur le potentiel solaire des toitures et parkings de son patrimoine pour y produire de l’électricité dans le cadre d’un projet d’autoconsommation collective. L’énergie produite non consommée sera  revendue. Le résultat de cette étude sera connu dans le courant de l’année 2024.


Selon une dernière étude de l’Insee, le chauffage au fioul est encore très répandu en zone rurale en Bourgogne-Franche-Comté. Un foyer sur six se chauffe au fioul dans la région. C'est la plus forte proportion des régions de France métropolitaine. Il apparaît que 25% des plus de 75 ans et 22% des agriculteurs se chauffent de cette manière. Ce mode de chauffage est majoritairement utilisé dans les campagnes du Jura et le long de la frontière suisse notamment. Or, il est devenu onéreux – son prix a doublé entre juin 2021 et 2022 – et l’installation de nouvelles chaudières est désormais interdite. Ce procédé étant très polluant.

Une bonne nouvelle pour les usagers du Val de Morteau et de Champagnole. Cependant les collectivités locales lui emboiteront-elles le pas. La société Vert Marine, qui avait décidé de fermer une trentaine de ses piscines, le 5 septembre dernier, va procéder à leur réouverture d’ici la fin de la semaine prochaine. Rappelons que cette décision faisait suite à la hausse du coût de l’énergie, et notamment celle du gaz.

Métabief, cette commune du Haut-Doubs, en lisière de la Suisse, est dominée par le sommet du Mont d’Or, ce sommet emblématique qui culmine à 1463m d’altitude. Virées dans les sous-bois, ski détente en famille, défis musclés dans les descentes bosselées, ce village est le terrain de jeu idéal pour les addicts de glisse en tous genres. Il présente aussi un riche patrimoine et un terroir d’exception. Nous avons rencontré son maire, Gérard Decque, afin d’évoquer l’avenir et les projets à venir pour la commune, sous son mandat qui court jusqu’en 2026.

 

Renouer le lien entre les habitants

« Tout d’abord, la priorité est de recréer du lien entre les habitants Â» nous confie Gérard Decque. Pour rappel, un épisode mouvementé avait eu lieu dans la commune du Haut-Doubs, un an après les élections municipales. Effectivement, le 30 août 2021, les onze colistiers du nouveau maire en poste, Gaël Marandin, ont remis leur démission, sur fond de conflit d’intérêt, reprochant notamment au nouvel élu de vouloir gérer les affaires de la commune seul. « Les tensions qui se sont créées après l’élection sont encore ancrées Â» explique Gérard Decque. « Et notre première mission, la plus importante, est de veiller à renouer ce lien entre les habitants Â» ajoute-t-il. « On a un super comité des fêtes qui s’est lancé, avec une très belle équipe, qui a organisé beaucoup de manifestations cet été. Et puis une de nos grandes réussites de cet été, c’est aussi le jardin partagé, à l’entrée du village. Nous avons beaucoup de plantations et une association va même se lancer Â» indique le maire de Métabief. Enfin, toujours avec cette intention de créer du lien, l’élu indique que la commune subventionne une EVS aux Sapins de l’Amitié, ainsi qu’une permanente intervenant sur la médiathèque et organisant des visites au musée de la Meunerie.

 

Gérard Decque : 

 

Des importants travaux de voirie

Longuement étudié et débattu, l’aménagement de l’intersection entre la RD9 et la rue du village à Métabief a débouché sur un projet concret au mois de mai, où les élus ont présenté le schéma retenu pour l’aménagement. À l’étude depuis plus de dix ans, l’intersection de la RD9 et de la rue du Village devrait connaître un aboutissement au printemps 2023. L’objectif principal est de permettre aux piétons de circuler en toute sécurité, en rénovant la route par des enrobés et des trottoirs. Le croisement avec la RD9 est la première étape d’une série de travaux. La rue du Village devrait être totalement refaite pour 2025. Le parking Xavier Autier, en bas des pistes, devrait aussi bénéficier d’une sécurisation dans les années à venir.

 

S’adapter à l’augmentation des coûts de l’énergie

Autre sujet au cÅ“ur des débats : la transition énergétique et la hausse des prix de l’énergie. Et selon Gérard Decque, les collectivités sont les premières qui doivent donner l’exemple. « J’ai une commission qui va travailler dessus, c’est un projet qui nous tient aussi vraiment à cÅ“ur. C’est primordial aujourd’hui. Quand on voit l’été qu’on a eu… Les collectivités se doivent de monter l’exemple Â» souligne l’élu. Une étude a été lancée sur les bâtiments de la commune concernant l’efficacité énergétique. D’ailleurs, un projet qui se ferait en collaboration avec les communes voisines, l’agrandissement de l’école de Métabief, devrait intégrer ces paramètres. « Pourquoi ne pas travailler sur un réseau de chaleur avec les bâtiments environnants ? Peut-être sur une chaudière aux plaquettes, en récupérant le bois de notre forêt ? » se questionne Gérard Decque. « Concernant les nouveaux bâtiments, il faut travailler sur du passif au maximum. On envisage de mettre des panneaux solaires sur tous les bâtiments où on pourra le faire, c’est le meilleur bilan carbone à ce jour Â». Pour de nombreux projets, les habitants seront consultés, comme pour la coupure des lumières de 23h à 5h du matin. « On doit le faire cette année, c’est déjà le cas dans de très nombreuses autres communes Â» indique Gérard Decque.

 

 

D’autres projets à venir

« On travaille tous d’arrache-pied, avec un chronomètre déclenché. On n’a plus que 3 ans et demi. Et comme dirait Patrick Genre, quand on est tous d’accord, il faut encore 2 ans pour tout réaliser Â» confie Gérard Decque. Les projets et les idées ne manquent pas sur la commune de Métabief. Le cimetière qui devait être refait, devrait s’achever sous ce mandat. Un projet touristique en accord avec la station, devrait aussi se réaliser. Il y a aussi une volonté de réhabiliter le petit chalet du Morond et le remettre en fonctionnement, tout comme les logements touristiques en les augmentant, toujours avec l’enjeu de préservation et de non-artificialisation des terrains.

 

Alimenté à partir de la combustion de déchets, le réseau de chaleur de Pontarlier fournit environ 75 bâtiments en chauffage et eau chaude sanitaire. En tant que propriétaire du réseau, Préval a engagé un programme d’extension pour répondre à la demande et permettre à davantage d’abonnés de profiter de cette énergie produite localement.

 

 

Réduire l’utilisation des énergies fossiles

Le réseau de chaleur fonctionne principalement avec une énergie locale dite « de récupération Â», provenant de la combustion des déchets. Le raccordement des bâtiments au réseau permet de limiter l’utilisation d’énergies fossiles, comme le gaz ou le fioul. Le prix des énergies renouvelables ou de récupération, produites localement, est moins impacté que les fluctuations des tarifs des énergies fossiles. L’abonnement au réseau de chaleur garantit une meilleure stabilité des coûts. En effet, la part du gaz ne représente que 20% maximum dans la formule de calcul du prix de l’énergie distribuée via le réseau de chaleur urbain, ce qui permet aujourd’hui de mieux contenir les augmentations du gaz. Par ailleurs, la taille et la gestion industrielle des installations permettent d’obtenir de meilleurs rendements de combustion et de plus faibles rejets que la plupart des installations classiques de chauffage. La centralisation de la production d’énergie des 75 abonnés permet de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre.

 

Quels bâtiments raccordables, sous quels critères ?

Préval poursuit l’extension du réseau depuis quelques années, en partenariat avec la Ville de Pontarlier et l’Ademe, selon le schéma directeur de 2019, qui fixe le cap du déploiement. Les choix des zones et des bâtiments raccordés s’effectuent sur différents critères : le tracé du réseau historique, les opportunités identifiées sur une même zone, la complexité des travaux, la configuration du bâtiment, un retour sur investissement cohérent. En 2022, le réseau de chaleur arrive au centre-ville dans le but de relier différents bâtiments municipaux (théâtre Bernard Blier, musée, hôtel de ville, médiathèque, sous-préfecture). Les travaux vont générer des fermetures temporaires de rues ou encore des tranchées pouvant perturber momentanément l’accès aux habitations, garages et commerces. Le centre-ville est impacté depuis le 16 août, et cela devrait s’étendre jusqu’au 9 septembre environ. Plusieurs outils permettent aux riverains de suivre l’évolution des travaux, notamment la page Facebook dédiée « réseau de chaleur Pontarlier Â», ou encore le site internet de Préval.

 

Les travaux 2022 poursuivent deux enjeux majeurs :

-          Remplacer les canalisations fonte datant de 1989, afin de prévenir d’éventuelles fuites et d’assurer les besoins futurs en énergie, comme c’est le cas pour la rue Marpaud qui alimente notamment l’hôpital.

-          Réaliser un bouclage du réseau, par le centre-ville pour sécuriser l’alimentation en énergie des abonnés, et également pour fournir chauffage et eau chaude sanitaire à différents bâtiments publics.  

 

Claude Gindre, président de Préval :