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Ce week-end se déroulera la 40è édition des journées européennes du patrimoine. Cette année, « le Patrimoine vivant Â» est la thématique qui a été retenue par le ministère de la culture. De nombreux rendez-vous sont annoncés en Franche-Comté. A cette occasion, l’entrée, les visites et les animations à la Citadelle de Besançon seront gratuites ce samedi et ce dimanche. Pour tout savoir sur cet évènement : www.citadelle.com

Ce dimanche 20 août, la Citadelle de Besançon ouvre ses portes aux amateurs de photographie afin qu’ils puissent immortaliser les lieux de coucher du soleil à la tombée de la nuit, dans les belles lumières du crépuscule et de « l’heure bleue Â».

Un parcours sera suggéré aux participants pour les orienter vers les meilleurs points de vue sur la Citadelle d’une part, la ville et la nature environnante d’autre part. Du parc Saint-Etienne, jusqu’en haut des remparts, en passant par la cour principale et la Tour de la Reine, ce cheminement pourra néanmoins évoluer en fonction des envies des photographes. Le groupe sera accompagné par l’équipe de la Citadelle.

 Tarif : 8 euros. Réservation en ligne sur citadelle.com (rubrique : Billetterie en ligne).  Age minimum : 16 ans (mineur accompagné).  Cette soirée est réservée aux photographes amateurs. Les photographies réalisées à cette occasion sont à usage personnel exclusivement.  Equipement fortement conseillé : pied et appareil photo reflex ou bridge, avec possibilité de réglage manuel.

Le week-end Grand Siècle revient à la Citadelle de Besançon les 24 et 25 juin avec pour thématique « L’éducation et le divertissement Â». Ce rendez-vous annuel proposera de nombreux ateliers et animations à ses visiteurs, en plongeant la Citadelle dans l’atmosphère épique de l’époque du Grand Siècle.

Pendant deux jours, à partir de 10h samedi jusqu’à dimanche 17h30, cet événement transportera les visiteurs à travers un véritable voyage dans le temps en leur permettant de découvrir différentes facettes de l’éducation et du divertissement au XVIIème et XVIIIème siècles. Durant tout le week-end, habillés en costumes d’époque, les équipes de médiation de la Citadelle recréeront des scènes de vie, proposeront des déambulations et représentations théâtrales, des jeux du XVIIème siècle, des animations autour de la lecture et de la musique ou encore des ateliers ludiques et interactifs qui seront accessibles aux visiteurs de tous âges.

 

Gaëlle Cavalli, responsable du service valorisation du monument Vauban, détaille la programmation prévue ce week-end : 

Deux jeunes primates sont nés en janvier dernier à la Citadelle de Besançon. Ils représentent des espèces particulièrement menacées. Il s’agit d’un Propithèque couronné (2) et d’un Langur de François (1) . Rappelons que le Muséum de Besançon s’implique depuis de nombreuses années dans des action en faveur de la biodiversité. Et ce, dans un contexte où la liste des espèces menacées d’extinction à l’échelle régionale et dans le monde ne cesse de s’allonger.

La Citadelle de Besançon rouvrira ses portes, après sa traditionnelle fermeture hivernale, le 4 février prochain. Pour cette nouvelle saison qui débute, le site bisontin propose de découvrir la nouvelle exposition de photographies en noir et blanc « Renforts Â» et  participer à des visites, des ateliers et des animations organisés tout au long des prochaines vacances scolaires. Les enfants à partir de 7 ans pourront notamment s’inscrire , du 4 au 19 février, à une animation baptisée « sur les traces du lynx boréal Â». Toutes les informations utiles sont à retrouver sur le site www.citadelle.com

A l’occasion des 90 ans de la marque Lego, la Citadelle expose jusqu’au 31 décembre de grandes constructions originales et colorées exclusivement réalisées avec les fameuses briques danoises. Cinq grandes thématiques seront représentées : Noël, Harry Potter, Star Wars, Paris Steampunk, et l’époque médiévale. Il est aussi possible d’observer une maquette de la Citadelle avec une projection sur les étapes des fabrications. Pendant tout le mois de décembre, des ateliers de construction sont mis à disposition en accès libre, et des ateliers de fabrication sont encadrés et animés par l’association franc-comtoise Lug’Est.

 

Noël, Harry Potter ou encore Star Wars

La cabane d’Hagrid, le chemin de Traverse, Pré-au-Lard, le Terrier, mais aussi Tatooine ou encore d’immenses décors de Noël en Lego sont désormais observables à la Citadelle de Besançon jusqu’au 31 décembre. L’association Lug’Est a réalisé un travail colossal en assemblant des centaines de milliers de pièces pendant des heures. Un assemblage considérable pour faire rêver petits et grand à l’approche des fêtes et les plonger dans l’ambiance de Noël. Trois salles sont dédiées à cette exposition temporaire dévoilant ces constructions impressionnantes, comptant pour certaines jusqu’à 100.000 pièces. Dans la dernière salle, une maquette de la Citadelle, réalisée par Samuel Pister de l’association Lug’Est, est composée de 2860 pièces, et a demandé plus de 55h de travail ! Un diaporama projeté sur le mur présente chaque étape de la fabrication.

 

 

Des ateliers de fabrication

Durant tout le mois de décembre, un atelier de construction en briques Lego est mis à disposition des visiteurs en accès libre. Les dimanches 4, 11 et 18 décembre, des ateliers de fabrication sont encadrés et animés par l’association Lug’Est, réunissant des passionnés de Lego, et qui organise des manifestations et expositions dans toute la région. L’accès et gratuit pour les détenteurs d’un billet ou abonnement Citadelle, et de 5€ pour accéder exclusivement à l’exposition. Plus d’informations sont à retrouver sur www.citadelle.com.

 

Gaëlle Cavalli, responsabe du service valorisation du monument Vauban : 

 

 

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour porter assistance au train touristique de la citadelle s’étant encastré dans un bloc de béton, privé de ses freins probablement défaillants. A son bord, 13 personnes sortiront indemnes de l’incident après avoir été vues par les secouristes.

On termine par cette info culture. Dans le cadre de sa programmation culturelle estivale, la Citadelle de Besançon propose quatre soirées cinéma en plein air et sur grand écran du 17 au 20 août prochain. La sélection des films diffusés correspond à  la thématique estivale 2022 du site Vauban  autour des arts de la rue et du cirque. La séance débutera à la tombée de la nuit, à 21h30. L’ouverture des portes s’effectuera à 20h45. Le tarif est de 5 euros par personne. Pour tout savoir sur cet évènement : www.citadelle.com

Depuis le 10 juillet, une vingtaine de jeunes venus des quatre coins de la France entière participent à la restauration et à la sauvegarde de la Citadelle de Besançon. L’occasion d’apprendre à vivre en groupe, de rencontrer des gens différents, et de veiller à la préservation et à la sauvegarde du patrimoine français.

 

Des jeunes qui Å“uvrent pour le patrimoine

« Restaurer un monument est un prétexte pour faire de l’éducation populaire et apprendre à vivre ensemble Â» souligne Paloma Defert, directrice du camp chantier au Club du Vieux Manoir. Cette association d’utilité publique créée en 1952 et basée dans l’Oise, à Pontpoint, est un mouvement de jeunes qui Å“uvre pour la restauration du patrimoine. Elle organise des activités pour ces jeunes à la recherche de vacances originales et valorisantes. Le Club du Vieux Manoir intervient cet été sur une quinzaine de monuments, comme sur du patrimoine militaire ou encore de l’architecture religieuse comme de l’architecture de ville. Une occasion pour ces jeunes d’acquérir un savoir-faire, des compétences, et de partager une expérience de vie et de rencontrer des personnes différentes, en termes d’âge, de parcours, de vie.

 

Paloma Defert, directrice du camp chantier au Club du Vieux Manoir : 

 

Plusieurs chantiers d’envergure

Jusqu’au 24 juillet, la vingtaine de jeunes présents sur le monument de Vauban sont répartis en trois groupes et travaillent près de 5h par jour, sur des sites parfois cachés du regard des visiteurs. Leurs principales missions : dévégétaliser et remettre en valeur un pavage Vauban caché, dévégétaliser et rejointoyer un mur d’artillerie, et terminer l’ouverture d’un accès près de l’orillon 79, un mur en pierres sèches, dont la tête de mur va être achevée. Il s’agit d’un chantier commencé il y a deux ans, et cette restauration va permettre d’ouvrir cette partie au public.

 

 

Des motivations très différentes

Plusieurs raisons ont poussé ces jeunes à s’investir au sein du Club du Vieux Manoir, en partant dans toute la France veiller à la sauvegarde du patrimoine. Marie-Luce, 17 ans, qui vient de la région Paca, est passionnée d’histoire. « Ça me plait beaucoup de restaurer, et puis on rencontre des gens, c’est une belle expérience ! […] C’est la deuxième fois pour moi, ce sont des amis de mon chantier précédent qui étaient à Briançon qui m’ont parlé de Besançon. En plus c’est le même architecte, Vauban, donc je me suis lancé dans l’aventure même si j’habitais loin ! Â». Concernant Hélène, qui vient de région parisienne, c’est son frère qui lui a transmis cette envie de s’investir dans la restauration du patrimoine. « Très jeune, il voulait travailler sur un chantier. Et puis est venu mon tour. Depuis, je reviens tous les ans, et je n’arrête plus ! Â» confie la jeune fille le sourire aux lèvres. Enfin, Corian, un « pur bisontin Â» comme il se définit, est présent sur ce chantier grâce à sa mère, qui est salariée au sein de la Citadelle. « Je suis là depuis bientôt quatre ans. Et je reviendrai aussi l’an prochain Â», affirme le jeune homme.

Une chose est sûre, un lien est commun à tous ces jeunes travailleurs plus motivés les uns que les autres : l’envie de revenir chaque année encore Å“uvrer pour la restauration du patrimoine, et partager des expériences de vie aux côtés de nombreux autres jeunes. D’ailleurs Paloma Defert le confirme, « le taux de retours est très impressionnant au sein de ces camps-chantiers. Encore plus que les colonies de vacances. C’est quelque chose qui séduit beaucoup les jeunes Â».  

 

Marie-Luce : 

Hélène : 

Corian : 

 

Sauf exceptions, la Citadelle n’est plus éclairée la nuit depuis 2020, au plus grand regret des élus de l’opposition. Une décision actée en début de mandat et reprécisée en juin 2021. La ville de Besançon a détaillé sa politique vis-à-vis de cette problèmatique. La question de la biodiversité représente un enjeu majeur. 

Le sujet est récemment revenu sur la table lors d’un conseil municipal d’avril. Les élus de l’opposition ont déploré un manque d’ambition en rappelant leurs propositions, pour un « vrai Â» projet touristique. Un débat houleux s’en est suivi. « La ville n’a jamais su profiter du potentiel de la Citadelle Â», fusait du côté de l’opposition. L’élu du Modem, Laurent Croizier, l’a martelé : il souhaite le retour de l’éclairage nocturne de cet « emblème Â» qu’est ce site Vauban, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. « La Citadelle doit veiller sur Besançon, y compris la nuit. Éteindre la Citadelle, c’est d’une certaine façon éteindre la ville Â». Propos qui ont fait réagir François Bousso, conseiller municipal en charge de la Citadelle. « L’éclairage n’est pas une politique en soi. Il vient accompagner une politique culturelle, patrimoniale, historique. C’est un outil au service du site. On ne m’a pas demandé d’éclairer la Citadelle lors de mon mandat. On m’a demandé de la faire vivre. Alors oui l’éclairage en fait partie, du moment qu’on place le curseur au bon endroit. Et à côté de ça on travaille bien d’autres choses pour que la Citadelle vive Â».

 

Une biodiversité très importante

La ville de Besançon explique qu’un travail est en cours afin de concilier plusieurs exigences, notamment sur la préservation de la biodiversité. Car il n’y a pas que les animaux du zoo à la Citadelle. Le site héberge toute une faune sauvage locale de l’autre côté des remparts. Quatre hiboux grands-ducs sont nés en mars dernier, une espèce rare et protégée. Mais on retrouve aussi de très nombreuses espèces d’oiseaux, comme des faucons pèlerins, mais aussi des insectes et des chiroptères (chauve-souris). François Bousso explique que la Citadelle est située sur un corridor écologique très important, que des passerelles sont à préserver. Le conseiller municipal explique le principe de « trame noire Â», qui représente l'ensemble des corridors écologiques caractérisés par une certaine obscurité et empruntés par les espèces nocturnes. Des corridors qui peuvent être très impactés par la pollution lumineuse et les activités humaines, celles-ci pouvant nuire aux espèces qui s’y trouvent.

 

Faire « rayonner Â» la Citadelle d’une autre façon

François Bousso souligne qu’il est important de concilier trois aspects sur l’éclairage de la Citadelle. Premièrement, l’attrait touristique du site, qui passe de très nombreux projets, notamment culturels. Des rapports présentés par Aline Chassagne, adjointe en charge de la culture, ont mis en lumière les projets du plan d’attractivité et de rayonnement de la Citadelle, gérée et valorisée par la municipalité. Cinq jardins thématiques y seront créés entre 2022 et 2024. Chacun constituera un support des messages véhiculés par le Muséum, le musée Comtois, le musée de la Résistance et de la Déportation, le parc zoologique et le monument lui-même. Il s’agit aussi du développement de nombreuses autres activités culturelles au sein du site Vauban. Puis, il y a comme souligné plus haut, la question de biodiversité dans les remparts de la Citadelle, ainsi que la sécurité du site.  Â« On part beaucoup de l’éclairage extérieur, mais il ne faut pas oublier l’éclairage intérieur du site Â» indique François Bousso. « C’est très important, notamment au niveau de la sécurité, de veiller à cet aspect Â» poursuit l’élu. « Et nous devons consigner ces trois aspects, il n’est pas question d’en privilégier un seul, au détriment des autres. Il faut faire les 3 simultanément Â».  

 

François Bousso, conseiller municipal en charge de la Citadelle :