Les 24, 25 et 26 février prochains, la salle des fêtes de Villers-le-Lac accueillera une cinquième édition du salon de l’habitat. Pour ce nouveau rendez-vous, Marc Toutlian, le directeur de MT Expo, l’organisateur de l’évènement, a choisi la thématique de la rénovation. Un sujet plus que jamais d’actualité en cette période ou les propriétaires essaient de réfléchir à l’habitat qui leur permettra de réaliser les meilleures économies d’énergie.
Ainsi, durant ces trois jours, les visiteurs rencontreront des professionnels qui leur donneront de nombreuses informations dans les domaines de l’isolation et du chauffage notamment. Des secteurs d’activité qui ne cessent de progresser, en proposant des évolutions technologiques novatrices et souvent salvatrices pour le pouvoir d’achat.
Bien vendre son bien
Ces investissements semblent être également indispensables lors d’une transaction immobilière. Ces critères de déperdition énergétique étant particulièrement scrutés par les futurs éventuels acquéreurs. 35 professionnels sont attendus dans le Haut-Doubs durant ces trois jours. De quoi trouver, le professionnel qui saura répondre à son projet. Echanger, discuter, comprendre, comparer, … , autant de possibilités avant de donner vie à son initiative.
Rendez-vous, de 10h à 19h, les 24, 25 et 26 février prochains à Villers-le-Lac. L’entrée est gratuite. Précisons qu’un espace restauration sera proposé sur place.
L'interview de la rédaction / Marc Toutlian
Commerçants et artisans redoutent cette année 2023. Depuis le mois de décembre dernier, les artisans constatent une baisse concernant les demandes de devis. Ce qui laisse à penser que les projets et les réalisations seront moins nombreux. A la CAPEB du Doubs, l’inquiétude est d'autant plus réaliste qu’elle s’inscrit dans un contexte inflationniste et d’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières. Après avoir dû faire face à l’épidémie de covid-19, les marges des entreprises du bâtiment sont quasi inexistantes.
« Nos artisans sont plus qu’inquiets quant à l’avenir » explique Laurent Lartot, le président de la CAPEB du Doubs. Et de poursuivre : « Pour l’instant, nous compensons seulement avec les marges. La solidité de nos entreprises est mise à rude épreuve. Dans ces conditions, elles ne vont pas tenir bien longtemps ». L’autre inquiétude porte également sur la capacité des collectivités locales à engager des travaux. « On sait que les communes et communautés de communes ont des finances impactées par le coût de l’énergie. Je pense qu’elles ne vont pas pouvoir investir beaucoup » conclut M Lartot.
L'interview de la rédaction / Laurent Lartot