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Ce samedi, à Besançon, devant le Carrefour de Chalezeule, l’association L214 a mené une action pour dénoncer l’élevage intensif. Les militants ont déroulé un ticket de caisse de 12 mètres, symbole des 330 000 animaux abattus chaque jour pour l’enseigne. Une pétition a été proposée aux clients, demandant à Carrefour de réduire de moitié ces mises à mort en rejoignant le Plant Protein Pact, une démarche visant à réduire de moitié le nombre d’animaux mis à mort pour l’enseigne.

L’information nous a été confirmée par les autorités. Des manifestants, représentant la cause animaliste, ont prévu de se rassembler, ce lundi, de 8h à 13h, devant l’abattoir de la capitale du Haut-Doubs,. Ils mèneront une opération baptisée « Pythagore Â» et viendront défendre la cause animale.

Ce samedi 30 août, l’antenne locale de L214 a marqué les esprits sur la place de la Révolution avec une mise en scène inspirée des enquêtes criminelles. Silhouettes tracées au sol, sacs mortuaires et faux sang ont attiré l’attention des passants, souvent persuadés d’être face à un crime humain. L’objectif : dénoncer les souffrances des animaux d’élevage et sensibiliser à leur invisibilisation.

Plus de 300 tracts, présentés comme des rapports d’enquête, ont été distribués par une douzaine de bénévoles. L’action s’inscrivait dans le cadre de la  11e Journée mondiale pour la fin du spécisme et faisait écho à la campagne "Le Sauvetage du Siècle", qui propose 20 mesures pour transformer notre modèle alimentaire et réduire de moitié la consommation de produits animaux.

Ce samedi 14 juin, à Besançon, le groupe local de L214 a organisé une action marquante dans le cadre de la campagne « Sauvetage du Siècle Â». Une fresque collaborative, arborant un SOS géant visible dans l’espace public, a été réalisée. Les passants, environ 200,  ont été invités à signer, au sol,  une empreinte de patte symbolique « pour soutenir une transition urgente de notre modèle alimentaire Â».

animaux L214

L’événement accompagne la publication d’un rapport stratégique de L214, publié le 10 juin,  Â« proposant 20 mesures concrètes pour réduire de moitié le nombre d’animaux tués pour l’alimentation en France d’ici 2030 Â». Parmi les bénéfices : l’épargne de milliards d’animaux, la sortie de l’élevage intensif, la protection des écosystèmes, et une meilleure reconnaissance du travail des agriculteurs. L’appel peut toujours être signé en ligne.

En février 2025, la Citadelle de Besançon a accueilli la naissance d’un propithèque couronné, un lémurien classé parmi les espèces les plus menacées. Ce jeune primate symbolise l’engagement du Muséum de Besançon, reconnu depuis près de 30 ans pour sa mission de préservation des espèces animales locales et exotiques.

La mission du Muséum de Besançon

Le Muséum se démarque par des actions concrètes : réintroduction d’animaux dans des milieux naturels restaurés, renforcement des populations sauvages, recherche scientifique et sensibilisation du public. Parmi ses initiatives phares, la Citadelle soutient depuis 2011 l’association « Sifaka Conservation », active à Madagascar. Cette organisation protège les forêts tropicales, un habitat crucial pour les propithèques couronnés, tout en sensibilisant les populations locales.

La réintroduction, un pari d’avenir

Bien que leur réintroduction immédiate reste difficile, le réseau des parcs zoologiques, dont fait partie Besançon, s’emploie à gérer les populations en captivité pour garantir leur retour progressif dans la nature. Les naissances, comme celle de ce propithèque couronné, permettent d’envisager des solutions à moyen terme et d’accroître la population sauvage.

Une équipe mobilisée pour la biodiversité

Avec une équipe de 25 professionnels—soigneurs, biologistes, vétérinaires et écologues—la Citadelle de Besançon œuvre quotidiennement pour garantir le bien-être animal et la diversité génétique. L’accent est mis sur un large éventail de comportements nécessaires à la réadaptation en milieu naturel.

Un message d’espoir

Cette naissance marque une avancée majeure pour la conservation des espèces en danger et illustre le rôle essentiel des parcs zoologiques modernes. Le jeune propithèque couronné devient un véritable ambassadeur de la biodiversité, témoignant de l’importance de la coopération internationale pour préserver notre patrimoine naturel.

Ce samedi, le groupe L214 de Besançon a prévu de mener une action devant le supermarché  E.Leclerc de Dole pour porter à la connaissance de la clientèle « les conditions d’élevage terribles des cochons pratiquées dans les élevages fournissant cette enseigne Â». Le rendez-vous est fixé de 14h30 à 16h30. Le collectif reproche à l’enseigne de ne pas s’être engagé « contre les pires pratiques d’élevage et d’abattage des cochons : mutilations des porcelets, enfermement des truies en cage, densités d’élevage particulièrement hautes pour les cochons placés à l’engraissement, … .

Une mauvaise nouvelle en provenance de la Citadelle. Cliff, le tigre de Sibérie, est décédé, ce jeudi, des suites d’un cancer. Malgré plusieurs mois de traitements et de soins, la maladie s’est avérée incurable. Il était âgé de 13 ans. L’ensemble de l’équipe du parc zoologique est profondément attristé par cet évènement. Une solution de placement pour Naya, femelle âgée de 14 ans, est à l’étude avec le coordinateur du Programme Européen pour les Espèces Menacées Tigre de Sibérie dans le but de ne pas laisser la tigresse seule, et de lui permettre de vivre avec un congénère.

Dans son communiqué, la Ville de Besançon précise que le Muséum de Besançon va proposer une nouvelle destination à l’espace dédié aux tigres de Sibérie, dans le cadre d’une réflexion globale sur l’avenir du parc zoologique. 

Dans le cadre d’une journée dédiée au bien-être animal qu’elle organise le 5 octobre prochain, la Ville de Besançon invite les associations et structures engagées dans cette cause à se faire connaître. Dans ce cadre-là, elle mettra à leur disposition un espace d’échanges pour qu’elles puissent présenter leurs actions au public. Ces dernières ont jusqu’au dimanche 9 juin, à 17h, pour se faire connaître, via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

A Vallorbe, en Suisse voisine, Juraparc est fier de compter désormais deux nouveaux résidents. Deux ours bruns, en provenance du refuge « La Tanière Â», près de Chartres, en France, occupent désormais les lieux.

Les deux animaux, Tanie (14 mois) et Lugo (9 ans), vont bien et s’habituent progressivement à leur nouvel environnement. Il y a quelques jours, le parc helvète montrait Tanie, orpheline trouvée en Lettonie, manger une tartine de miel pour son goûter. Désormais Juraparc compte quatre ours en son sein. Les deux derniers arrivés ont rejoint Georges et Kuppa.

L’info suscite un véritable émoi. A Ouvans, près de Besançon, quatre poneys ont été retrouvés dans un état déplorable par des enquêteurs de la SPA, hier, dans une maison insalubre.Ces animaux sont ceux qui évoluaient dans le parc Micaud à Besançon. Selon la SPA, une des bêtes « gisait au sol Â», dans un état de décomposition avancée. L’intervention de la gendarmerie a permis d’approfondir les recherches. Trois crânes de poneys, un crâne de chien et des crânes de moutons ont été retrouvés également. Les animaux vivant, quatre chiens et quatre poneys, ont été confiés à une autre association. Ils devaient être vus par un vétérinaire.