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Peux-tu te présenter rapidement s’il te plaît?

« Je m’appelle Fabien Doubey, je suis originaire du Jura, de la petite montagne et expatrié bisontin depuis ma scolarité dans les études supérieures. Je suis notamment passé par le pole espoir de Besançon et le lycée Jules Haag en sports études.
Depuis maintenant 4 ans je suis professionnel en cyclisme sur route. Je suis passé par le club d’Arinthod, mon club d’enfance et ensuite par le club du CC Etupes qui m’a formé pour rejoindre les rangs professionnels. J’ai signé mon premier contrat dans l’équipe belge « Wanty-Gobert » (aujourd’hui « Intermarché Wanty-Gobert ») et depuis cette année j’ai rejoins l’équipe « Total Direct Energie » (qui vient de changer de nom pour « Total Energies »). »

 

A 27 ans tu vas participer à ton premier Tour de France, l’épreuve culminante dans le monde du cyclisme, c’est un rêve de gosse qui se réalise ?

« C’est clairement un rêve qui devient réalité. Qui, enfant, ne passait pas ces étés à aller au bord de la route pour voir passer la caravane, applaudir et acclamer les coureurs ? C’est toute une histoire. Maintenant d’en être acteur, c’est génial. »

 

Tu approches de l’âge où souvent un athlète a accumulé beaucoup d’expérience et prendre une autre dimension. Est-ce que c’est une chose à laquelle tu penses parfois et est-ce que ce premier Tour de France c’est peut-être une occasion ?

« Je ne me focalise pas du tout sur l’âge, j’ai un parcours totalement différent du routier de base. C’est vrai que le Tour de France peut être un tremplin dans une carrière mais je n’ai jamais brûlé d’étape, j’ai toujours passé les niveaux à mon allure. C’est comme ça que je me suis construit et que ma carrière s’est construite.
Je pense que je suis prêt, physiquement et psychologiquement, à en découdre sur une course de trois semaines. Je suis pressé de prendre le départ demain. »

 

Dans quel état d’esprit tu abordes ce Tour ? C’est quoi tes objectifs, aussi bien sur le plan individuel que collectif ?

« Pour l’équipe, c’est évidemment de l’emporter, la victoire est tellement magnifique… et encore plus sur le Tour. Personnellement, j’ai l’envie de bien faire et de pratiquer le vélo que j’aime. C'est-à-dire, aller à l’avant et en tant que baroudeur essayer d’aller le plus loin possible sans me faire rattraper par le peloton.
C’est aussi ça le vélo, surtout en ce moment avec la période qu’on a pu vivre, c’est redonner du plaisir aux gens. On sent qu’à travers le Tour les gens veulent retrouver le sourire. »

 

Il y a cette 8ème étape qui part d’Oyonnax, pas très loin d’où tu viens, jusqu’au Grand-Bornand. Ça fait quoi d’être un local de l’étape ?

« Je n’ai pas eu la chance d’avoir une étape 100% jurassienne cette année mais Oyonnax c’est tout près de mon attache natale, de mes parents, là où j’ai passé toute mon enfance. Bien sûr que ça a une valeur particulière, c’était mes routes d’entraînements quand j’étais jeune. Le départ sera particulier avec beaucoup d’émotions et avec des gens que j’apprécie et que j’aime qui seront là. Ça va être un beau moment de partage grâce au Tour. »

Le pole performance, situé au COPS (Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive) à Besançon est dirigé par Frédéric Grappe, également chercheur en sciences du sport et enseignant à l’université des sports de Besançon. L’objectif de ce pole est d’optimiser la forme des coureurs et l’ensemble du matériel (tenues, chaussures…) avant les courses. Une intervention scientifique nécessaire avec un matériel de haute technologie et sur un sport très technique et mécanique dans le but d’être performant.

« Sans dénigrer ce que font les autres, je pense que l’on a quelques longueurs d’avance »

Au total, ce sont 30 coureurs professionnels de l’équipe Groupama-FDJ et 12 coureurs de l’équipe de formation située à Besançon qui  voient leur matériel et leurs performances suivis de près. Le suivi s’effectue à hauteur de 70% en distanciel et 30 % en présentiel, majoritairement sur les courses. Les données recueillis sont rentrées sur une plateforme privée avec des datas analysées quotidiennement dans un but d’accompagnement des coureurs.

Ce suivi s’effectue dans le cadre d’une logique de recherche et développement très poussée avec pour objectif d’apporter des gains et de l’optimisation dans les différents secteurs de la performance. Ce pôle unique en France travaille en collaboration avec le laboratoire des sports « C3S » de l’université de Franche-Comté. Une partie de ce travail est financée par « liner », l’agence nationale de la recherche.

« En mutualisant les forces de l’équipe Groupama FDJ et du laboratoire C3S de l’université des sports de Besançon, on arrive à travailler avec une puissance supérieure. »

Le cyclisme a énormément évolué ces dernières années, notamment les aspects du développement du matériel et des connaissances liées à l’entraînement. C’est le sport où il y a le plus de recherches scientifiques au monde, il est donc essentiel de les utiliser à bon escient. D’ailleurs, beaucoup d’entraîneurs dans le monde du cyclisme sont doctorants dans le domaine scientifique ou formés avec des connaissances scientifiques. L’inconvénient d’une recherche aussi développée c’est que l’organisme des coureurs est poussé de plus en plus loin dans ses limites et augmente les risques  de blessures, il faut cependant les accepter car elles font partie du modèle.

L'interview de la rédaction 

Le calendrier de la nouvelle saison de Ligue 2 est connu. La compétition débutera le 24 juillet. A l’occasion de cette 1ère journée de championnat le FC Sochaux Montbéliard se déplacera à Dijon pour affronter l’ancien pensionnaire de Ligue 1. Pour leur premier match à Bonal, le 31 juillet, les Lionceaux recevront Le Havre. Pour les 3è et 4è journées de championnat, Sochaux se déplacera à Caen le 7 août et recevra Dunkerque le 14 août.

Un accord est intervenu entre le RC Lens et le FC Sochaux Montbéliard pour la venue de Tony Mauricio. Le gaucher de 27 ans, qui peut évoluer comme meneur de jeu ou ailier, s’est engagé pour trois saisons (plus une en option) avec le FCSM après avoir satisfait à la visite médicale d’usage.

 

Le Besançon Football, qui a vu plusieurs de ses joueurs cadres quitter le navire, annonce le recrutement de l’ancien racingman Danny Chi. Le milieu défensif se dit prêt à relever le nouveau défi qui s’offre à lui. « J’ai envie de faire une très belle saison » a-t-il déclaré aux dirigeants bisontins. Chi devra se montrer à la hauteur et surtout s’investir pleinement au sein de sa nouvelle formation.

Ce mercredi 23 juin avait lieu au stade Léo Lagrange, une journée olympique dans le but de remettre en lumière la vie sportive et associative bisontine. Abdel Ghelazi, l’élu en charge des aux sports à la ville de Besançon, met en avant l’importance « de la revalorisation des associations sportives après la crise sanitaire ». Il est important de profiter de la dynamique insuffler des jeux olympiques et également de l’Euro de football.

Le reportage de la rédaction 



Une soixante d’associations présentes

De nombreuses associations étaient présentes ce mercredi après-midi au stade Léo Lagrange. C’est notamment le cas du CROS (Comité Régional Olympique et sportif) de Bourgogne Franche-Comté qui veut montrer que le sport est toujours là et qu’il faut inciter les gens à prendre ou reprendre une licence au sein d’une association sportive. En raison de la crise sanitaires et des confinements à répétition, les clubs ont perdu entre 25% et 50% de leurs licenciés.
Soutenir la cause olympique
Au cours de cet après-midi, un challenge national a été mis en place. Il consistait à parcourir 2024m en référence aux JO de Paris 2024. Les jeunes sportifs avaient ainsi la possibilité de courir cette distance et remplir un bulletin afin d’avoir peut-être l’opportunité de se faire offrir une licence dans le sport souhaité. Un hashtag « #AllezLesBleus » a également fait son apparition dans le but de soutenir les équipes de France olympique et paralympique aux JO de Tokyo qui ne verront malheureusement pas de public français sur place.

 

olympisme leo lagrange 2

La torche Olympique sur place

 

OLYMPISME LEO LAGRANGE ERIC MONNIN

Éric Monnin, directeur du CEROU (Centre d’études et de recherches olympiques universitaires) et ancien judoka de haut niveau avait le « véritable honneur » de présenter la torche olympique à Besançon. Cet habitué des JO qui a, par exemple fait les JO de Sydney en 2000, s’est vu proposer la participation au relais de la torche olympique par le comité olympique hellénique avant la crise sanitaire. Tout le processus a alors été arrêté mais avec l’ouverture récente des frontières, Eric Monnin a eu l’opportunité de se rendre à Athènes afin de récupérer la torche, ainsi que le diplôme et l’uniforme. Une satisfaction et un bonheur de pouvoir la faire vivre et la partager avec les locaux.

Nouvelle recrue pour le FC Sochaux-Montbéliard. Le club franc-comtois s’est attaché les services de l’ailier Maxime Do Couto. Ce dernier, ancien international U19 avec les Bleus, évoluait depuis 3 saison en Ukraine. Libre de tout contrat cet été, il s’est enagagé avec les lionceaux pour trois saisons dont une en option.

Quel effectif l’année prochaine au Besançon Football ? un nouveau joueur a décidé de quitter les rangs et de rejoindre le club voisin du Racing Besançon. Cette fois-ci, c’est Rafaël Dias qui rejoint l’effectif de Jean-Marc Trinita. Rappelons que Rafaël Dias évolue au poste de milieu de terrain.

Le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Handball a adopté ce mardi le calendrier général du handball professionnel masculin pour la saison 2021-2022. Ainsi, Le GBDH débutera sa nouvelle saison en Proligue le 10 septembre.

La fin du championnat est programmée pour le 21 mai, suivie des phases finales les 4 et 5 juin 2022. Les 32 clubs professionnels, dont le Grand Besançon Doubs Handball, disputeront également la Coupe de France. La finale se tiendra le 11 juin prochain.

 

Diabolisé et interdit pendant de nombreuses années, le MMA n’est autorisé en France que depuis 2020. Un an plus tard, le CPB compte bien surfer sur la vague du free fight et inclura la discipline au club dès la rentrée prochaine.

Le Club Pugilistique Bisontin est une véritable institution, ici dans la cité comtoise. Club de lutte reconnu comme un des tous meilleurs de France, le CPB a depuis 1942 glané 3 titres de champions de France par équipe, ou encore envoyé 4 athlètes aux Jeux Olympiques, dont Ghani Yalouz, médaille d’argent en 1996 à Atlanta. Si c’est historiquement la lutte, qui demeure la discipline majeure du club, celui-ci s’est diversifié au fil des années pour proposer de la musculation, du grappling, du full-contact, ou encore du fitness. Dès la rentrée prochaine, le CPB prend un nouveau tournant en accueillant une nouvelle discipline, à savoir le MMA. Pour les novices de sports de combats, le MMA (Mixed Martial Arts), est un mélange de plusieurs disciplines comme la boxe, le kick-boxing, le muay-thaï, la lutte, le judo, ou encore le jiu-jitsu brésilien. Les combats se font dans une cage et se gagnent par KO, soumission, ou décision des juges.

MMA LUTTE

Pour ce fait, le CPB n’a pas fait les choses à moitié. Le club bisontin s’est attaché les services de Karl Amoussou. Véritable référence du MMA, le franco-allemand âgé de 35 ans a disputé 36 combats depuis le début de sa carrière pour 25 victoires. Il a notamment remporté en 2017 la ceinture des poids mi-moyens du Cage Warriors (structure de MMA semblable à l’UFC). Ce dernier aura deux rôles auprès du CPB : celui d’ambassadeur, tout d’abord. L’athlète profitera de son image pour promouvoir le club, et aider à son rayonnement national, et pourquoi pas international. Le deuxième rôle sera celui de formateur, d'entraîneur, à raison de 4 évènements pendant la saison. Les athlètes qui souhaitent se former ou se perfectionner au MMA bénéficieront des conseils de ce champion reconnu dans le monde entier.

En intégrant le MMA à ses disciplines, le CPB entend également renforcer son offre sur le quartier prioritaire de Planoise. La demande y est forte, et le président Max Tudezca s’associera avec Profession Sport & Loisirs, afin d’y répondre. De nouveaux locaux dans ce quartier seront alloués au CPB (dans les anciens bureaux de La Poste, place Cassin), et une personne sera recrutée afin de faciliter le rôle social auprès des futurs jeunes adhérents. Avec ce dispositif, le CPB espère offrir une pratique structurée et encadrée pour éviter que des combats soient effectués « clandestinement » dans des caves ou sur des terrains de foot, comme l’influenceur « Ibra TV » en organise souvent. L’action sociale mise en place permettra également d’accompagner et d’orienter les jeunes vers les bonnes personnes pour leur avenir professionnel notamment.

"Partout ailleurs, c’était génial de faire du MMA, mais ici on nous traitait de barbares assoiffés de sang"

Le MMA a souvent jouit d’une mauvaise image en France. Qualifié par certains médias de « pratique barbare » ou encore de « discipline portant atteinte à la dignité humaine », ce sport comme les autres commence seulement à être reconnu à sa juste valeur. Un changement drastique de vision dû notamment à la médiatisation grandissante de l’UFC, meilleure structure de MMA au monde. Conor McGregor, Anderson Silva, ou encore Jon Jones, sont devenus des noms aussi connus dans le monde que Cristiano Ronaldo ou Mike Tyson. Pour Karl Amoussou, la France va enfin dans le bon sens, après des années de pensées arriérées sur un sport qui mérite d’être reconnu comme tel : « Il n’y a qu’en France où le MMA était stigmatisé. Partout ailleurs, c’était génial de faire du MMA, mais ici on nous traitait de barbares assoiffés de sang. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais visiblement maintenant c’est cool de faire du MMA, tant mieux pour nous, mais c’est juste normal. On est des sportifs, des passionnés, et c’est juste le minimum de nous laisser pratiquer notre sport librement dans le respect des règles ».