Pour éviter les désagréments apparus lors du 1er tour des élections régionales et départementales la semaine dernière, la Préfecture du Doubs indique qu’un dispositif spécifique a été mis en place concernant la diffusion de la propagande électorale. Une supervision de la mise sous pli et de la distribution de ces documents est assurée par la Préfecture du Doubs en lien avec les prestataires et les élus.
Dans le Doubs, la distribution des plis par le prestataire Adrexo se fera en continu jusqu’à samedi 18h afin d’assurer à chaque électeur la réception des professions de foi avant le jour du scrutin. Pas question pour les autorités d’avoir à revivre les ratés de l’acheminement des courriers du 1er tour des régionales.
Pour la maire écologiste de Besançon Anne Vignot, ce projet n’est pas en adéquation avec les enjeux environnementaux du 21ème siècle. Malgré son avis et vote défavorable, la décision a bel et bien été adoptée avec 26 voix pour, 21 contre, et 8 abstentions, grâce notamment aux élus du Parti Socialiste, Abdel Ghezali et Nicolas Bodin en tête. L’édile bisontine explique son choix par des questions écologiques mais également sociales. Elle ne souhaite pas entendre parler du mur de 4m qui serait érigé à Planoise, tout comme son adjoint à la démocratie participative Kevin Bertagnoli, qui n’a pas hésité à le comparer au mur de Berlin. Une comparaison risquée qui n’a pas fait l’unanimité, même au sein de la majorité, puisqu’Abdel Ghezali, socialiste et premier adjoint, lui a rappelé qu’il fallait être attentif et choisir ses mots avec parcimonie.
C’est la question primordiale ayant façonné le débat d’hier soir. Si les élus EELV se sont farouchement montrés hostiles au projet, les élus socialistes, républicains, et centristes en ont prit la défense. Nathalie Bouvet (MEI) a notamment pris la parole pour avancer des arguments selon lesquels le projet de RN57 serait bel et bien respectueux de l’environnement. Des moyens colossaux seraient notamment déployés pour favoriser les modes de transports doux. Pour Laurent Croizier, président du MoDem du Doubs, les arguments avancés par les Verts ne tiennent pas : « Ce sont des arguments fallacieux. Un quart du budget de 120 millions d’euros est destiné à l’amélioration des modes doux, des transports en commun, à la création de passerelles et de passages de faune. On ne peut pas dire que ce projet n’est pas vertueux de l’environnement ».
Avant ce débat final sur la RN57, la tension était déjà montée d’un cran en milieu de séance. Les oppositions ont vivement critiqué le choix d’Anne Vignot de soudainement re-demander l’appellation « Commune Touristique » pour Besançon. Si les groupes menés par Ludovic Fagaut et Laurent Croizier souhaitent cette labellisation pour des raisons de rayonnement touristique, ces derniers doutent en revanche des enjeux réels que cachent cette décision pour la majorité. Pour ces derniers, l’obtention de cette appellation ne servirait qu’à l’augmentation sous-marine des impôts sur les entreprises via le versement transport. L’obtention de l’appellation « Commune Touristique » permet en effet à la collectivité d’augmenter de 0,2% ce versement transport. Un moyen pour la majorité, selon Ludovic Fagaut, d’aller chercher les 3,5 millions manquants à la gratuité des transports pour les jeunes que souhaite mettre en place Anne Vignot.
Ludovic Fagaut, Myriam Lemercier, Laurent Croizier, et Karima Rochdi se sont ainsi succédés en posant la même question à la maire de Besançon : « Augmenterez-vous la taxe de versement transport de 0,2% ? ». Une question qui restera sans réponse d’Anne Vignot, qui invite ses interlocuteurs à reposer cette question lors du conseil d’agglomération de lundi prochain. Une situation inacceptable pour les élus d’opposition qui souhaitaient des réponses afin de conditionner leur vote.
« On se doit dans une enceinte démocratique d’être clair et transparent sur les intentions des uns et des autres. Ce qui s’est passé est un déni de démocratie ». Laurent Croizier
Ces derniers ont même quitté la salle après un vote « expédié », selon leurs termes, où ils n’ont pas pu exprimer leur contradiction. Une situation gênante même au sein de la majorité, où l’élu socialiste Nicolas Bodin a du prendre la parole pour demander à la maire de suspendre la séance, estimant qu’il était plus que dérangeant de délibérer sur une dizaine de points sans la présence des oppositions. Les élus sont finalement venus se rassoir quelques minutes plus tard, et le point soumis de nouveau au vote en toute fin de séance.
Ce jeudi soir, les élus du conseil municipal de Besançon ont été doublement accueillis. Tout d’abord par des représentants des fonctionnaires des syndicats CGT et SUD venus exprimer leur opposition à la loi des 1607 heures. Cette réforme de la fonction publique, votée en 2019, prévoit, à compter du1er janvier 2022, le retour obligatoire aux 1607 heures annuelles de travail. Pour le syndicat CGT, « son application est une véritable régression sociale contraire aux valeurs portées par les partis politiques dont est issue la majorité municipale ». Et de poursuivre : « cette règle supprime des emplois, dégrade le service public et les conditions de travail ».
L'interview de la rédaction
Dans le même temps, les membres du collectif « RN + 5,7° pour une autre mobilité » sont venus dire tout le mal qu’ils pensaient du projet de doublement de la RN57 entre Beure et Micropolis, qui doit être discuté ce jeudi soir. Pour les manifestants, « cette construction va dans le sens de l’aggravation des dérèglements climatiques ». Il est également précisé que le GIEC vient de lancer des cris d’alarme qui montrent qu’il y a urgence à changer la façon de nous déplacer. Ce document expliquerait, selon les manifestants, que le doublement des voies de circulation provoquerait un renforcement du trafic, engendrant des nuisances et de la pollution supplémentaires.
L'interview de la rédaction
Dans un communiqué de presse, Frédéric Barbier, le député du Doubs, indique qu’il appelle « solennellement et sans équivoque à voter lors de ce deuxième tour, pour tous les candidats des forces républicaines, démocrates et de progrès, opposés aux candidats du Rassemblement National que l’on ne voit jamais, qui sont injoignables et qui ne participent à aucune campagne électorale ». « Dimanche mobilisons-nous et faisons le choix de candidats de terrain, attachés aux valeurs de la République et proches des citoyens qu’ils entendent représenter » conclut le parlementaire doubiste.
Les députés La République-en-Marche du Doubs, Fannette Charvier et Eric Alauzet font savoir dans une tribune commune qu’ils soutiennent le projet de dédoublement de la RN 57 entre Beure et Micropolis. Rappelons que le 28 juin prochain, ce projet d’aménagement sera mis au vote lors du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole. « Ne pas réaliser cet aménagement serait un renoncement au développement de Grand Besançon Métropole et de l’amélioration de la qualité de vie des Grand Bisontins, autant qu’un renoncement au progrès écologique » écrivent-ils en conclusion.
Les élus bisontins auront droit à un comité d’accueil ce jeudi soir. Le syndicat Sud a décidé d’exprimer son opposition à l’application de la loi sur les 1607 heures. Un rassemblement est prévu à 17h devant la chambre de commerce et d’industrie où se tiendra le conseil municipal. Cette réforme de la fonction publique, votée en 2019, prévoit, à compter du1er janvier 2022, le retour obligatoire aux 1607 heures annuelles de travail.
Pour le syndicat, « L’application des 1607 heures est une véritable régression sociale contraire aux valeurs portées par les partis politiques dont est issue la majorité municipale ». Et de poursuivre : « son application supprime des emplois, dégrade le service public et les conditions de travail ».
Après l’annonce du départ de Joël Mathurin, préfet du Doubs, dans le Morbihan, le nom de son successeur était attendu. Il a été officialisé ce mercredi, c’est Jean-François Colombet, préfet de Mayotte, qui a été nommé par le conseil des ministres. Ce dernier était en poste à Mamoudzou depuis juillet 2019.
La scène nationale de Besançon, les 2 scènes, vous donne rendez-vous du 30 juin au 8 septembre dans le cadre de la manifestation « l’été du cinéma français ». L’événement aura lieu au Kursaal. Un film sera diffusé chaque semaine, les mercredis soirs, à 18h30 et 20h30. L’achat de la place se fera le jour même sur place à des tarifs de 2,50 euros à 5 euros. Pour tout savoir sur cet évènement : http://les2scenes.fr/cinema/ete-du-cinema-francais-2021
Dans un communiqué de presse, Stéphanie Modde, la chef de fil des écologistes aux Régionales en Bourgogne-Franche-Comté, confirme que son parti rejoint la présidente socialiste sortante Marie-Guite Dufay et accepte le principe de fusionner sa liste. Le parti a obtenu 10,3% au 1er tour. « Nous avons fait le choix de la responsabilité et du rassemblement des écologistes de la gauche, dans un contexte où le Rassemblement National recule mais reste néanmoins une menace pour ce second tour » explique-t-elle. Suite à d’âpres négociations, les écologistes ont obtenu huit places éligibles, dont deux Vice-présidences ainsi que des moyens d’agir.
Ainsi, le protocole d'accord porte notamment sur le renforcement des moyens attribués aux professionnels de l'agriculture biologique en Bourgogne-Franche-Comté, sur l'augmentation des produits bios et locaux dans la restauration scolaire avec un objectif de 75%, sur l'inscription de 1% du budget régional pour la sauvegarde de la biodiversité, sur l'acquisition de forêts pour en faire des laboratoires de gestion écologique, sur l'expérimentation de l'écotaxe poids lourds pour reverser les recettes sur la mobilité propre, sur des moyens augmentés pour un plan massif de rénovation thermique des bâtiments, sur l'amplification des aides pour les énergies renouvelables ou encore sur une meilleure prise en compte des citoyens et citoyennes dans les décisions politiques, en particulier des jeunes.
Les candidatures pour le 2è tour des élections régionales et départementales ont été enregistrées en Bourgogne Franche-Comté.
Les Régionales
C’est une quadrangulaire qui se tiendra en région. Ainsi, quatre formations politiques se disputeront le siège tant convoité. La gauche sera représentée par Marie Guite Dufay (26,4%), que les écologistes (10,33%) ont rejoint. Denis Thuriot et la République-en-Marche (11,68 %) ont choisi de maintenir leur candidature. Enfin, la droite sera représentée par Gilles Platret (21,12%) , le candidat Les Républicains, et Julien Odoul du Rassemblement National (23,27%).
Les départementales
Le dépôt des candidatures pour le 2è tour est clos depuis lundi à 18h. 38 binômes ont été enregistrés pour les 19 cantons du département du Doubs. Dans le Jura, 32 binômes ont été enregistrés pour les 17 cantons que comptent le département. Rappelons qu’il n’y aura pas de scrutin départemental dans le canton de Champagnole puisque le Duo Eloïse Schneider et Clément Pernot, seul en course, a été élu dès le 1er tour.
Les candidats / Doubs
Audincourt
Nathalie Fritsch – Eric Fusis
Damien Charlet – Christine Coren-Gasperoni
Baume-les-Dames
Claude Delavelle – Marie-Christine Durai
Christel Jullion – Jacques Ricciardetti
Bavans
Roland Boillot – Géraldine Grangier
Bruno Beaudrey – Marie-Paule Brand
Besançon 1
Guillaume Bailly – Myriam Lemercier
Monique Bonnet – Aly Yugo
Besançon 2
Chantal Guyen – Michel Vienet
Arlette Burgy – Philippe Marquis
Besançon 3
Marc Paulin – Marie Taillard-Bize
Marie-Laure Dalphin – Sege Rutkowski
Besançon 4
Jeanne Henry – Georges Ubbiali
Odile Faivre-Petitjean – Alain Loriguet
Besançon 5
Bruno Aebischer – Tilale El Yousfi
Ludovic Fagaut - Valérie Maillard
Besançon 6
Michel Gaillot – Marie Gruillot
Raphaël Krucien – Géraldine Leroy
Bethoncourt
Steven Fasquelle – Mercedes Palenciano Maria DE Las
Magali Duvernois – Albert Matocq-Grabot
Frasne
Guillaume Devillers – Marine Paris
Philippe Alpy – Géraldine Tissot-Trullard
Maîche
Christian Jeandenand – Geneviève Mougin
Christine Bouquin – Christian Methot
Montbéliard
Prsicillan Borgerhoff – Jean-Luc Guyon
Lionel Manière – Sidonie Marchal
Morteau
Jacqueline Cuenot Stadler – Denis Leroux
Vincent Besançon – Joséphine Milliot
Ornans
Christophe Garnier – Julie Soustelle
Olivier Billot – Bétrix Loizon
Pontarlier
Karine Grosjean – Xavier Moyse
Florence Rogeboz – Romuald Vivot
Saint-Vit
Annick Jacquemet – Thierry Du Poset
Alexandre Cheval – Cécile Manzoni
Valdahon
Sylvie Le Hir – Michel Morel
Patricia Lime Vieille – Thierry Vernier
Valentigney
Frédéric Barbier – Martine Voidey
Jean-Pascal Eme – Pauline Merat
Les candidats / Jura
Arbois
Chauvin Marie-Christine – Molin René
Baud Jean-Baptiste - Hostin-Bonnot Carole
Authume
Moulet Marjorie - Prat Hervé
Calinon Séverine et David Franck
Bletterans
Antoine Philippe - Brulebois Danielle
Hoellard Josiane – Seuret Michel
Champagnole
Canton pourvu au premier tour
Dole -1
Besançon Véronique – Roques Nicolas
Gagnoux Jean-Baptiste - Riotte Christine
DOLE -2
Barthoulot Françoise – Genestier Philippe
Champanhet Stéphane – Maupoil Florence
Lons-le-Saunier -1
Bois Christophe - Trossat Céline
Barthelet Thomas - Plathey Christelle
Lons-le-Saunier -2
Brero Cyrille et Mme Wancauwenberghe Yoanna
Bourgeois Ivan et Gougeon Emilie
Moirans-en-Montagne
Dalloz Marie-Christine - Prost Philippe
Bourgeois-Gandelin Josette – Panisset Georges
Mont-Sous-Vaudrey
Fassenet Gérôme – Hählen Sandra
Baton Luc - Denel Cécile
Hauts-de-Bienne
Dagdeviren Dilek et Mignottet Sébastien
Benoit-Guyod Sébastien et Cretin-Maitenaz Maryvonne
Poligny
Chalumeaux Dominique - Morbois Christelle
Barreau Théodora et Philippe Simon
Saint-Amour
Brignone Sylvie-Elisabeth – Chavanne Philippe
Buchot Christian et Perrin Marie-Laure
Saint-Claude
Brocard Olivier et Waeckel Marilyne
Chambard Catherine - Millet Jean-Louis
Saint-Laurent-en-Grandvaux
Blondeau Gilbert - Vespa Françoise •
Negri Pascale - Perati Esio
Côteau du Lizon
Muccilli Simon - Nassiet Elsa
Durandot Nelly - Maire Jean-Daniel
Tavaux
Daubigney Jean-Michel – Gay Florence
Hermann Pascal – Houthoofd Garance