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Le FCSM officialise le départ de deux de ses joueurs. Romain Sans (22 ans) et Natanael Ntolla Thio (21 ans) tous deux formés au club, évolueront en National la saison prochaine. Les deux jeunes joueurs au faible temps de jeu en Ligue 2 rejoignent Châteauroux, relégué à l’issue de cette saison 2020/2021.

Une nouvelle recrue est annoncée au Racing Besançon. Ainsi, pour sa nouvelle saison en national 3, le club bisontin pourra compter sur Franklin Anzite.

Le défenseur arrive du club voisin et ennemi du Besançon Football (BF). Avec Victor Pillot, également en provenance du BF, Jean Marc Trinita renforce sa défense.

On connaît le nom du futur entraîneur de Jura Sud après le départ de Pascal Moulin. La direction du club a confié la gestion de son équipe fanion, qui disputera cette année encore le championnat de nationale 2, à Valentin Guichard.

Ce jeune entraîneur diplômé de 30 ans, ex défenseur des Marines, était depuis la saison 2016/2017 responsable de la section sportive du club.

En fin de contrat au RC Strasbourg, Ismaïl Aaneba s'est engagé pour deux saisons (plus une en option) avec le FC Sochaux-Montbéliard. Le défenseur droitier, âgé de 22 ans, a évolué en équipe de France jeunes, en Ligue 1 et en Ligue Europa avec le club alsacien.

À quelques heures du début de l’Euro, la rédaction de Plein Air vous donne rendez-vous chaque vendredi pour parler football avec une personnalité de la Région. Pour ouvrir le bal, l’adjoint au sport à la ville de Besançon Abdel Ghezali s’est prêté au jeu. Abdel Ghezali bonjour. Tout d’abord, comment est venue cette passion du football chez vous ? Bonjour. Comme beaucoup, la passion du sport dans un premier temps, est venue de la famille. Venant d’un quartier populaire où le football est le sport numéro un, la passion est venue naturellement. J’ai ensuite joué dans plusieurs clubs. Au RCFC (Racing Besançon aujourd’hui) jusqu’à 14-15 ans, puis en senior dans plusieurs clubs dont celui de mon quartier à Montrapon. Quels sont vos premiers souvenirs de football ? Je dirai que c’est tout gamin, lorsque j’étais ramasseur de balle, à l’époque où Besançon était en deuxième division. J’avais les yeux qui brillaient en regardant ces joueurs professionnels à Léo Lagrange. C’est un très beau souvenir. Vous parliez d’étoiles dans les yeux. Est-ce que vous étiez fan d’un joueur en particulier ? Il y en a plusieurs. Je vais commencer par un nom qui ne doit pas parler à tout le monde : Berti Vogts. C’était un latéral droit allemand très rugueux qui jouait avec Gerd Müller et Franz Beckenbauer notamment lorsque j’avais 6-7 ans. Ensuite, il y a évidemment eu Zinédine Zidane, que j’admire pour son talent sur le terrain mais aussi pour ce qu’il fait en dehors. Nous sommes à quelques jours de l’Euro et du premier match de l’Équipe de France. Quel est le premier souvenir auquel vous pensez quand on vous parle des Bleus ? La victoire en 1998 évidemment. Pour parler davantage de cet Euro, comment le sentez-vous ? C’est difficile de ne pas bien sentir l’Équipe de France au vu des récentes performances, et des apports supplémentaires qui seront là cette année, dont Karim Benzema. Un atout qu’il ne faut pas négliger non plus, c’est la qualité de nos remplaçants, qui peuvent apporter beaucoup. Néanmoins, il faut se méfier. Le niveau international s’est renforcé et nous sommes dans un gros groupe. Il faudra commencer par l’Allemagne qui est aussi un favori. On est parmi les gros cylindrés de la compétition, mais le football réserve son lot de surprises et de déceptions. Si je vous demande de vous mouiller, qui sera champion d’Europe, et qui sera le meilleur joueur du tournoi ? L’Équipe de France évidemment ! En tant que français, on le souhaite vraiment. Pour le meilleur joueur de la compétition, je dirais Karim Benzema. Une dernière question peut-être plus en rapport avec votre fonction. Y aura-t-il des Fan Zones à Besançon pour cet Euro ? Nous sommes en train d’y réfléchir. Il y a plusieurs éléments qui nous freinent. La situation sanitaire évidemment, même si celle-ci s’améliore. Il y aussi le fait que nous sommes toujours en période vigipirate, ce qui pose des problématiques complexes en termes de sécurité par exemple. Le dernier élément, mais non des moindres , c’est la réouverture des bars et restaurants. C’est un secteur qui a subi une situation difficile, et on ne veut pas en mettant en place des Fan Zones, enlever de la vie à ces lieux. Dans tous les cas, si Fan Zones il y a, ce ne sera pas avant les 1/4 ou 1/2 finale.

Le FCSM tient sa deuxième recrue estivale.  Après Ismaïl Aaneba, arrivé libre de Strasbourg il y a quelques jours, le club sochalien enregistre la venue de Valentin Henry. Le latéral droit de 27 ans qui jouait la saison dernière à Rodez, a paraphé un contrat le liant aux lionceaux jusqu’en 2023.

Alors que vient de débuter l'Euro 2021 de football, la Ville de Besançon indique qu'elle projette d'organiser les retransmissions des demi-finales, les 6 et 7 juillet, et de la finale, le 11 juillet, au stade Léo Lagrange.

Comme le stipule la circulaire interministérielle du 18 mai, ces rassemblements pourront se dérouler dans un format uniquement assis, avec une jauge de personnes limitées. Le pass sanitaire sera obligatoire pour y accéder.

Rappelons que l'Etat n'autorise pas, pour l'instant, les retransmissions devant les bars et restaurants.

Architecte du Sochaux ultra-offensif de 2010/2011, Francis Gillot revient aujourd’hui sur ses débuts en tant que coach, sur son passage sochalien, ainsi que sur le métier d'entraîneur aujourd’hui. Entretien.

Francis Gillot bonjour. C’est à Sochaux que vous débutez votre carrière d'entraîneur avec les jeunes en 1996. Après une pige réussie au RC Lens, vous revenez chez les lionceaux en 2008 pour cette fois entraîner les professionnels. Comment se passe ce retour ?

Bonjour. Oui je connaissais bien Sochaux pour y avoir entraîné les jeunes entre 1996 et 2003. Je reviens 5 ans plus tard par le biais de la famille Peugeot qui voulait que je prenne les rênes de l’équipe en janvier quand l’équipe tournait mal.

C’est une arrivée dans un contexte difficile, comment avez-vous appréhendé les choses ?

C’est vrai que lorsque j’arrive, l’équipe a 5-6 points de retard sur le premier non relégable. C’était un vrai challenge pour moi de sauver ce club. On a travaillé et on a fini par maintenir cette équipe en Ligue 1 à l’issue de la saison.

Ensuite, c’est une montée crescendo jusqu’à cette saison 2010/2011 où vous terminez 5èmes. Pourtant l’équipe et vous par la même occasion êtes souvent critiqués.

Quand on prend globalement ce qui s’est passé lors de mon passage à Sochaux, les gens n’étaient jamais contents. On peut faire n’importe quoi, il n’y a pas de satisfaction, même au sein du club. Donc on apprend à faire abstraction de ça. Déjà quand j’arrive, il n’y en a pas beaucoup qui mettent leur salaire sur le maintien du FCSM.

Pendant ces trois années à Sochaux, vous lancez beaucoup de jeunes joueurs dans le grand bain de la Ligue 1. C’est quelque chose qui a toujours fait partie de votre philosophie d'entraîneur ?

Oui, on a lancé beaucoup de jeunes comme Boudebouz ou Martin. Je ne vais pas tous les citer, j’en oublierai. Ce sont des jeunes qui avaient beaucoup de talent, mais qui étaient aussi très inexpérimentés. Il a fallu deux saisons pour les préparer. À partir du moment où ils ont acquis cette petite expérience, on fait une saison presque inespérée pour Sochaux, en terminant 5èmes, et en se qualifiant en Coupe d’Europe.

Pour rester sur cette éclosion de jeunes joueurs, le premier nom qui vient à l’esprit est évidemment Marvin Martin, qui deviendra ensuite international. Est-ce que de l’intérieur, vous sentiez qu’il pouvait jouer à un si haut niveau ?

Je n’ai pas été surpris. Il avait énormément de talent, il suffisait de le mettre dans les meilleures conditions possibles. J’ai pris beaucoup de plaisir à coacher cette saison car on avait une équipe très joueuse avec beaucoup de joueurs offensifs. Marvin était derrière deux attaquants avec Maurice-Belay à gauche et Ryad Boudebouz à droite. Il s’est régalé parce qu’avec son profil de passeur, il avait beaucoup de mouvement autour de lui.

Après son départ, ça s’est beaucoup moins bien passé. Comment l’expliquez-vous ?

À Lille, je pense qu’il a moins bien réussi parce qu’il avait beaucoup moins de joueurs offensifs autour de lui. Le système le mettait bien moins en valeur qu’à Sochaux.

Un autre jeune fait son apparition lors de cette saison 2010/2011, c’est Pierrick Cros, propulsé titulaire dans les cages suite à la blessure de Teddy Richert.

Cette blessure de Teddy, c’était la tuile. C’est quelqu’un sur qui je comptais beaucoup, qui apportait énormément dans le vestiaire aussi. C’est un des gardiens qui m’a le plus impressionné dans ma carrière d'entraîneur. Quand il se blesse, je décide dans un premier temps d’installer Matthieu Dreyer, qui était aussi un jeune du club. Après plusieurs matchs, le staff et moi décidons finalement de mettre Pierrick Cros, qui avait beaucoup de détermination. Ça s’est plutôt bien passé par la suite, les victoires ont permis à chacun d’engranger beaucoup de confiance.

Si vous deviez retenir un moment, ou un match de cette saison, lequel serait-ce ?

C’est dur, il y a eu beaucoup de matchs aboutis. Je pense que c’est la rencontre à Bordeaux, où on gagne 4-0. Je me souviens en tant que joueur ou entraîneur, c’est un endroit où c’était toujours très dur de s’imposer. Là, on gagne 4-0 et on peut en mettre 5 ou 6. Ce jour-là, on s’est dit qu’on pouvait battre n’importe qui et aller au bout de ce rêve, qui était de gagner une place en Coupe d’Europe pour la saison prochaine.

Après cette saison, vous partez justement à Bordeaux. Vous sentiez que c’était le bon moment pour partir de Sochaux ?

Non, pas du tout. Je serai bien resté à Sochaux, je m’y sentais bien. Le problème, c’est que les dirigeants voulaient profiter de cette belle saison pour vendre certains joueurs, alors que je voulais qu’on se renforce pour aller encore plus haut. C’est dommage parce que je me régalais vraiment avec cette équipe, mais ça ne m’intéressait pas de continuer avec des moins bons joueurs.

Aujourd’hui vous êtes à la DTN. Est-ce que ça vous manque d'entraîner ?

Après 10 ans passés en Ligue 1, j’avais fait le tour. Je voulais me poser un petit peu parce que c’est un métier très difficile. J’avais envie de me ressourcer donc j’ai arrêté malgré le fait que j’avais toujours des propositions. Ça me manque un peu, mais pas suffisamment pour être demandeur dans un club.

On vous connaît comme un coach offensif, qui aime jouer. C’est quelque chose qu’on voit moins ces dernières années. N’y a t-il pas une forme de pragmatisme du résultat qui prend le pas sur la manière ?

Je ne suis pas vraiment d’accord avec ce constat. Je pense qu’il y a un cliché dans le football de l'entraîneur français défensif. C’est une étiquette qu’on donne à tort et à travers sans véritables preuves. Je n’ai jamais entendu un entraîneur dire qu’il ne faut pas attaquer. Quand je vois des équipes comme Lens ou Lille, je ne trouve pas que ce sont des équipes défensives.

Il y a tout de même certains entraîneurs qui privilégient une solidité défensive au jeu débridé qui pouvait être le vôtre par exemple. N’est-ce pas dû au fait qu’aujourd’hui, on laisse peu de temps aux entraineurs, et que la pression du résultat ne cesse d’augmenter ?

Oui, c’est un argument que je peux entendre. Maintenant, le meilleur moyen de gagner, ça reste de bien jouer au football. Le but, ce n’est pas d’être offensif ou défensif, c’est de proposer du beau football en inculquant de bons principes de jeu. Tous les entraîneurs essayent de le faire, la différence c’est juste que certains en sont capables, d’autres non.

Pour conclure, vous parliez de principes de jeu, quelles sont les équipes qui vous séduisent ces derniers mois ?

J’aime beaucoup ce que propose Lens. Franck Haise était en formation avec nous l’année passée. Il a réussi à véritablement bâtir une équipe avec ces deux joueurs de côtés, deux attaquants, et Gaël Kakuta juste derrière. L’année passée, le Brest de Olivier Dall’Oglio était aussi très sympa à regarder. Malheureusement on s’aperçoit qu’ils ont plus de mal ces derniers mois. Ils ne sont pas passés loin de descendre en Ligue 2, il suffit d’un blessé ou d’un attaquant avec un peu moins de confiance, et on se retrouve très vite en difficulté. Globalement, le championnat a été passionnant avec cette course pour le titre mais pas que. Il y a Montpellier avec Téji Savanier que j’apprécie beaucoup. J’ai vu une volonté de jouer dans toutes les équipes cette saison.

À peine la saison 2020/2021 terminée, le FCSM prépare déjà l’exercice suivant. Les sochaliens reprendront l’entrainement dès le 15 juin avant de jouer 5 matchs de préparation. Après 3 rencontres locales face à Dudelange, Pontarlier, et Dijon, les francs-comtois iront en stage à Crans-Montana (Suisse) pour affronter le FC Sion et Yverdon Sport. Viendra ensuite la 1ère journée de Ligue 2 prévue le week-end du 23 et 24 juillet.

Le programme du FCSM :

Mardi 15 juin : Reprise de l’entrainement

Vendredi 25 juin : FCSM - F91 Dudelange

Mardi 29 juin : FCSM - CA Pontarlier

Vendredi 2 juillet : FCSM - DFCO

Samedi 10 juillet : FC Sion - FCSM

Vendredi 16 juillet : Yverdon SFC - FCSM

Vendredi 23 juillet : Reprise de la Ligue 2