Un grave accident, impliquant une moto, s’est produit hier soir, vers 22h30, à Montlebon. L’engin a pris feu. Le motard, âgé de 35 ans, grièvement blessé, a été transporté médicalisé, par le SMUR, sur le centre hospitalier de Pontarlier. La gendarmerie nationale s’est rendue sur place.
Quatre personnes ont perdu la vie, hier soir, dans un accident de la route à Saône. Une seule voiture est en cause. Les victimes, âgées de 30 à 40 ans, étaient incarcérées dans le véhicule.
Un grave accident s’est produit ce dimanche, vers 18h30, à Salins-les-Bains (39), au carrefour des routes départementales 270 et 492. Une voiture a percuté huit piétons. On déplore deux blessés graves, deux blessés légers et quatre indemnes. 19 sapeurs-pompiers et neuf engins se sont rendus sur place.
Ce dimanche matin, vers 11h15, les sapeurs-pompiers sont intervenus à Besançon, rue de Bruxelles, pour un feu dans un appartement inoccupé, situé au 5è étage d’un immeuble, qui en compte huit. En raison d’un fort dégagement de fumée, les occupants des étages supérieurs ont été confinés. Une lance a été établie par les secours. Sept personnes ont été évacuées au moyen de l’échelle et par les communications existantes. Onze résidents et trois policiers, ayant inhalés des fumées, ont été vus par un médecin. Seule une fillette de 11 ans, accompagnée de sa maman, a été transportée au centre hospitalier.
Un important incendie s’est déclaré samedi soir, vers 19h, à la gare SNCF de Vesoul. La toiture de l’édifice central s’est effondrée dans la halle de gare. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de limiter les dégâts sur les deux bâtiments latéraux abritant notamment le poste d’aiguillage. Dans ces conditions, la circulation ferroviaire à hauteur de Vesoul est interrompue au minimum jusqu’à lundi. Pour pallier à ces difficultés, la SNCF a mis en place un transport routier.
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A Besançon. La permanence Les Républicains a été l'objet de dégradations et tags ce week-end. La fédération LR du Doubs condamne « fermement ces agissements qui, non seulement dégradent la façade d'un immeuble ancien et patrimonial, mais portent atteinte à un local dédié à l'expression politique, ce qui est fondamentalement contraire à l'esprit démocratique ». La fédération a donc décidé de porter plainte afin que les auteurs « soient démasqués et sévèrement condamnés ».
Cette nuit, vers 2h, le restaurant désaffecté « Courtepaille » a pris feu à Besançon, rue Louis Aragon. A l’arrivée des secours, l’établissement de 450 m2 s’était totalement embrasé. Quatre lances ont été établies pour éteindre les flammes. La structure métallique du bâtiment a rendu les opérations d’extinction longues et compliquée en raison du risque d’effondrement.
La police nationale dresse le bilan de l’opération « Place nette », qui s’est tenue les 11, 12 et 13 septembre derniers dans le quartier Battant à Besançon. La lutte contre les troubles d’usage de l’espace public, générés par la présence de marginaux et l’exploitation de commerces, employant des étrangers sans titres, sujets à des fraudes réglementaires, était visée. Ainsi, des contrôles ont été effectués dans les transports en commun, dans les bars et épiceries, avec verbalisations par les douanes et l’URSSAF. Des patrouilles de sécurisation et de contact au bénéfice de la population ont été effectuées.
Au total, 153 effectifs de police ont pris part à ces opérations, ainsi que 61 personnels d'autres administrations (douanes, URSSAF, police municipale, DREAL, Kéolis, SUGE), sur l'ensemble des trois jours. 878 individus ont été contrôlés, ainsi que 75 véhicules, et 23 commerces.
4 individus ont été interpellés. 4 amendes forfaitaires délictuelles, 7 contraventions, et 1 immobilisation de véhicule ont été relevées. 61 verbalisations de voyageurs ont été réalisées sur les réseaux Keolis et SNCF. Au terme des contrôles des transports en commun, un emploi irrégulier d'appareil de contrôle de conduite de bus a été relevé par la DREAL, entraînant une amende de 3000 €. Les contrôles des commerces ont amené l'ouverture de 4 procédures URSSAF suite à des constatations d'infractions.
A Besançon. L’enquête se poursuit après l’interpellation d’un collégien de 14 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’alerte à la bombe, diffusée jeudi matin au collège Camus de Besançon, via l’application Pronote. Très rapidement, les enquêteurs ont repéré l’adresse à partir de laquelle l’alerte a été émise. Placé en garde à vue, son auteur, en présence de son avocat, a reconnu les faits.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Dans son message, l’adolescent expliquait que plusieurs explosifs avaient été cachés dans différents endroits de l’établissement scolaire. Ce qui a engendré l’évacuation de ses occupants. Le smartphone du mis en cause et l’ordinateur familial sont actuellement scrutés par les policiers en charge de l’enquête.
La personnalité de ce jeune homme, introverti et grand consommateur de jeux vidéo, fait également l’objet de toutes les attentions. D’autant plus que le message faisait référence à la religion. Une enquête sur l’environnement social de l’adolescent est également en cours. Elle est menée, sous l’autorité du juge des enfants, par les travailleurs sociaux de l’Aide Sociale à l’Enfance.
Le Pontissalien de 25 ans, à l’origine de l’accident mortel, survenu samedi dernier, le 7 septembre, au carrefour entre la nationale 57 et la départementale 48 à la Vrine, a été placé en détention provisoire. Il sera jugé le 6 novembre prochain. Cet individu est très défavorablement connu de la justice. Il a été condamné à cinq reprises pour des violences, un refus d’obtempérer, une conduite malgré un solde de points nul sur son permis de conduire et des dégradations d’édifices religieux. En l’occurrence des croix de Lorraine, dessinées sur des mosquées à Morteau, Pontarlier et Besançon, en avril 2022.
Une attitude de toute puissance
Lors de leurs auditions, plusieurs conducteurs, qui ont croisé cet automobiliste, quelques minutes avant le drame, évoquent une vitesse très excessive. Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, décrit un homme, laissant apparaître « une toute puissance ». Lors de la perquisition menée à son domicile, un gilet par balle de la police cantonale suisse a été découvert. Ce jeune chauffagiste frontalier devra répondre de quatre faits. Tout d’abord, « homicide involontaire », avec deux circonstances aggravantes : « la conduite avec un véhicule non homologué », puisque le moteur avait été débridé, et « la vitesse », estimée, pour l’heure, a 150 km/h. Mais également, « blessures involontaires », ayant entraîné une incapacité totale de plus de 3 mois, « la conservation de la plaque d’immatriculation d’origine du véhicule », acheté en Suède, afin d’éviter toute poursuite en France ou en Suisse en cas d’excès de vitesse, et « sa conduite dangereuse », quelques kilomètres plus tôt, lorsqu’il a dépassé d’autres véhicules.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Les investigations se poursuivent
Rappelons qu’un homme de 70 ans, éjecté du véhicule accidenté, n’a pas survécu à ses blessures. Son passager est grièvement blessé. Ses jours ne sont plus en danger. L’enquête n’a pas encore rendu toutes ses conclusions. Les gendarmes s’intéressent notamment au calculateur de l’Audi RS6, qui donnera des informations précises et indiscutables sur la vitesse à laquelle ce chauffard circulait. Une inconscience qui a coûté la vie à un homme de 70 ans et gravement blessé son ami.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon