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Les employés de General Electric Belfort étaient réunis aujourd’hui pour voter pour ou contre la nouvelle proposition faite par la direction concernant les suppressions de postes.

La majorité a validé cette proposition de conserver 307 des 792 suppressions d’emplois initialement prévues sur le site franc-comtois.

Rappelons qu’ils étaient plus de 2 500 manifestants samedi à Belfort à se mobiliser pour conserver ces emplois.

Yves Duffait, médecin urgentiste mais aussi président de l’association SMUR 2, a annoncé son départ de l’hôpital de Lons-le-Saunier. « Elle fait suite au non-renouvellement du contrat d’un de nos collègues des urgences de Lons-le-Saunier Â» explique ce dernier. Cette décision n’aurait « aucune justification Â» et marquerait le « franchissement d’une ligne blanche Â» pour Yves Duffait. D'après lui, des problèmes de communication serait mis en avant. Un nouveau coup dur pour le personnel de l’hôpital, s’ajoutant aux quatre départs survenus depuis le début d’année. Un nouveau praticien devait prendre son poste dès novembre mais ce non-renouvellement l'aurait également poussé à refuser. La direction ne nous a pas divulgué les raisons de ce choix mais affirme que le recrutement de nouveaux praticiens, notamment pour la gestion des lits, est en cours.

Se battre de l’extérieur

Malgré son départ, Yves Duffait l’affirme : il ne cessera pas ses actions, dans la lignée de la grève nationale des soignants lancée en mars dernier. « Bien sûr qu’on restera impliqué dans ce combat. Je reste président de l’association SMUR 2 Lons-le-Saunier qui défend le maintien de la deuxième ligne du SMUR mais aussi les intérêts des urgences et du personnel ». À l’heure actuelle, deux lignes de SMUR sont en fonctionnement à Lons-le-Saunier le jour, contre une seule la nuit. « Ã‡a a failli couter la vie d’une personne la semaine dernière, explique le médecin. Le SMUR 1 était déjà dehors, alors un des collègues de garde a pris la responsabilité de sortir avec une seule infirmière pour secourir une personne. Normalement il n’aurait pas dû sortir. Normalement, la personne en danger n’aurait pas pu être sauvée ». La mise en place de la ligne SMUR bis (devant remplacer SMUR 2) devait se faire dès la rentrée. La direction déclare travailler sur plusieurs projets, dont la requalification du SMUR. Sont également envisagés : la création de six lits, une unité de surveillance continue, un transport infirmier inter-hospitalier ou encore le recrutement de personnels para-médicaux. Le service de réanimation devrait être rénové.

Yves Duffait a confirmé sa présence lors de la conférence tenue par Patrick Pelloux, ce mercredi 23 octobre, au service d’urgence de Lons-le-Saunier.

Tout va bien pour les Griffons Bisontins. Après quatre journées de championnat en nationale 1, le club de roller hockey de Besançon affiche un sans-faute. Ce qui le propulse en tête de son groupe. Franck Lukas, le coach bisontin, reconnaît que les résultats sont bien meilleurs que ceux escomptés. Néanmoins, on ne veut pas s’emballer. La saison est encore longue. Cependant, les Griffons motivent l’ambition de réaliser une meilleure performance que la saison dernière, où ils avaient échoué en quart de finale des play-offs. L’objectif est d’aller encore plus loin. Pour ce faire, le club peut compter sur son collectif et ses deux jeunes licenciés, âgés d’à peine 20 ans, qui ont déjà trouvé leur place au sein de la formation.

Deux gros matches à venir

La compétition se poursuit. Ce samedi, à 20h, les Griffons reçoivent Tours, au gymnase des Montboucons. Mais les regards se portent déjà sur deux grosses confrontations à venir, contre Toulouse et Bordeaux.

Ce lundi, une nouvelle session plénière se tient au conseil départemental du Doubs. Le débat d’orientation budgétaire 2020 est notamment à l’ordre du jour. Le budget primitif sera voté en décembre prochain. Cette année, la collectivité locale investira plus de 80 millions d’euros. Une somme identique à celle de 2019 et en hausse par rapport à 2018 (78 millions d’euros). Sur l’ensemble de la mandature, qui se terminera en 2021, entre 325 et 340 millions d’euros auront été consacrés à l’investissement par l’équipe de Christine Bouquin, la patronne du département du Doubs.

Ainsi, la collectivité poursuivra ses investissements liés à la modernisation des collèges et à l’accompagnement du développement du numérique éducatif, à l’entretien des routes et au bien-être des personnes âgées dans les Ehpad. D’autres projets sortiront également des cartons comme le soutien aux infrastructures touristiques et à la pratique sportive dans le cadre des jeux paralympiques 2024 à Paris, en lien avec le site du haras national, implanté rue de Dole à Besançon. Des soutiens financiers qui s’effectuent dans un contexte de restriction budgétaire et d’augmentation des dépenses liées à l’accompagnement social et des personnes les plus fragilisées.