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Selon une dernière de l’Insee, 36% des actifs de l’Est de la région travaillent en Suisse. Les rémunérations élevées de ses quelques 28.300 frontaliers font de ce territoire un des plus aisés de l’Hexagone.

Attractif dans une région qui perd ses habitants, la bande frontalière, 6500 nouveaux habitants en 2016, est un territoire où le taux de chômage est parmi les plus faibles de Franche-Comté

Le député UDI du Territoire de Belfort, Michel Zumkeller, renouvelle son soutien aux forces de l’ordre via un communiqué de presse. « Une société se construit sur un socle, c'est ce socle que nous devons reconstituer. Il faut respecter le policier, le pompier, le juge, l'éducateur, l'élu, le soignant, l'enseignant, la caissière au supermarché, ses parents… » écrit-il.

Le ministère de l’Education Nationale a ouvert la phase complémentaire de Parcoursup ce mardi 16 juin à 14 heures. Destinée en particulier aux candidats n'ayant pas encore reçu de proposition d'admission, cette seconde période permet aux candidats qui le souhaitent de formuler de nouveaux vœux.

L’étape permet aussi aux candidats d’accepter des propositions d’admission dans des formations qui ont des places disponibles. Cette phase débute plus tôt cette année afin que des réponses soient apportées aux candidats le plus rapidement possible.

Parmi les maigres points positif du confinement, le commerce de proximité, et notamment le bio, connaissent un essor remarquable ces dernières semaines. Un phénomène qui s’explique par la peur de certains clients d’aller en grande surface, mais aussi par une volonté générale de consommer mieux en cette période sanitaire délicate.

Pendant le confinement, les grandes surfaces ont pâti pour la plupart de la peur des citoyens, pas rassurés par le fait de côtoyer d’autres personnes. Moins de monde, un sentiment de sécurité renforcé, les commerces de proximité ont eu les faveurs des clients, qui quitte à payer plus cher, ont préféré consommer plus localement : « on avait des horaires d’ouvertures et un quota restreint,  c’était rassurant pour les gens par rapport aux grandes surfaces », nous explique Frédéric Delanoë, gérant d’un commerce d’alimentation biologique à Besançon.

Consommation de proximité en hausse

Une hausse que Frédéric explique aussi par le besoin des foyers de cuisiner davantage, avec l’incapacité d’aller au travail ou à l’école : « on a fait face à l’absent de restaurants, de restauration collective, de cantines à la maison, on a donc eu une hausse très forte de la consommation globale, en particulier en bio. Les commerces de proximité ont également profité de la volonté des clients de consommer local : « On a été approvisionné sur des produits que les grandes surfaces n’ont pas, notamment les productions locales bio comme les oeufs et la farine ».

Le bio en chiffres

Une hausse globale de la consommation bio remarquée à l’échelle nationale. Selon Nielsen, la consommation de bio a augmenté de 74% dans les commerces locaux, 45% dans les supermarchés, et 2 à 6% dans les hypermarchés. La consommation non bio, dite conventionnelle, a dans le même temps diminué de 7% dans les hypermarchés, augmenté de 23% dans les hypermarchés, et 42% dans les commerces de proximité.

Pour tous les commerces de Pontarlier, c’est une grande nouvelle. Depuis ce lundi 15 juin, les suisses sont à nouveau autorisés à venir sur le territoire français. Suite à l’allocution d’Emmanuel Macron dimanche soir, les helvètes pourront désormais accéder à la cité pontissalienne, et en profiter pour faire leurs achats. Un regain essentiel pour la capitale du Haut-Doubs.

Un enjeu important pour les grandes enseignes

“C’est un sujet primordial en zone frontalière”, déclare Bertrand Guinchard, élu de Pontarlier, en charge de l’économie et du commerce. Ce n’est pas un secret, le secteur commercial a traversé une période douloureuse pendant ce confinement. En tant que ville frontalière, Pontarlier en a payé les frais. Si les commerces en centre-ville et les indépendants ont pu bénéficier de la solidarité des acheteurs et des clients locaux, il est “important” pour les grandes enseignes que les helvètes soient de nouveau autorisés à venir faire leurs achats dans la capitale du Haut-Doubs. “L’arrivée des suisses est une très bonne nouvelle”.

Un courrier commun

Il y a un peu plus d’un mois, un travail a été mené pour essayer d’obtenir une réouverture rapide des frontières. Par l’intermédiaire des CCI et des associations de commerçants, un courrier a été rédigé, à destination du ministère et des élus nationaux, afin de permettre un retour de la clientèle suisse. “C’est fait, c’est une bonne nouvelle, ça prouve qu’on a fait un pas en avant pour un retour à la normale dans le commerce”, confie Bertrand Guinchard.

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