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La délégation départementale de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, la Caisse primaire d’Assurance maladie du Doubs et la Ville de Besançon conduisent une opération d’information, de sensibilisation et de dépistage du COVID-19 à Besançon.

Elle se déroulera les 18, 19 et 20 juin au matin à Besançon, quartier Planoise, 18, avenue Île de France. Elle est accessible à toute personne présentant des symptômes du coronavirus, même légers. L’accueil est gratuit et sans rendez-vous.

Alors que la fête de la musique dans sa version habituelle est à oublier pour cette année, la Ville de Besançon, soucieuse de soutenir les acteurs culturels du territoire, a choisi de diffuser en ligne les initiatives musicales locales le 21 juin prochain.

Chanteurs, musiciens, amateurs et professionnels, peuvent dès aujourd’hui envoyer leurs propositions sonores à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Le comité de coordination, composé de la Ville et de l’association Le Bastion, étudiera la possibilité de valoriser ces initiatives sur la page Facebook de la fête de la musique.

Selon l'OFSP, la Suisse comptait ce lundi à mardi 31’146 personnes testées positives ( 15 cas depuis la veille ) et déplorait 1'678 décès ( 1 ces dernières 24 heures ).

L’évolution de la pandémie reste contenue depuis plusieurs jours dans le pays. La suisse a ouvert dès hier ses frontières avec la France.

Ce mardi après-midi, Eric Alauzet, le candidat à l’élection municipale de Besançon sous l’étiquette LREM, a tenu à apporter son soutien aux forces de l’ordre. Il a rencontré cinq policiers au commissariat de la Gare d’eau, certains à titre individuel, et d’autres à titre syndical. “S’il n’y a pas de police, il n’y a pas de république” déclare le candidat.

“La police mérite tout notre respect”

Si Eric Alauzet était présent au commissariat, c’était avant tout pour rendre hommage et soutenir les policiers nationaux. “La police protège, assure notre sécurité, et préserve nos libertés”, affirme le candidat à l’élection municipale. Il a pointé du doigt la situation actuelle concernant les policiers nationaux, surtout en insistant sur leurs conditions psychologiques. “Certains policiers viennent travailler le matin avec la boule au ventre à cause de tout ce qu’il se passe en ce moment”. Cela est sans doute dû au contexte délicat de ces deniers jours. Que ce soit en raison des manifestations anti-racisme, des opérations de police régulières à Planoise, et de la situation nationale voire mondiale, les policiers sont en ce moment au centre du débat. Mais Eric Alauzet appelle à “avoir plus de bienveillance et de respect réciproque”. Selon lui, il peut y avoir des racistes dans la police, mais il ne faut pas s’arrêter aux cas particuliers, et ne surtout pas “jeter l’opprobre sur une profession”. “Il peut y avoir des policiers racistes, mais l’institution policière ne l’est pas” déclare-t-il.

Anne Vignot mise en cause

Eric Alauzet est ensuite revenu sur la récente apparition lors de la manifestation samedi dernier, de son opposante Anne Vignot, cheffe de file de la liste “Besançon par nature”. Selon le candidat LREM, ce n’est pas “sérieux” de trouver un élu sous la banderole “Nous détestons la police”. Il poursuit en déclarant que le maire de Besançon a la responsabilité “d’assurer la tranquillité publique” et que ce dernier “doit faire autoroute, rappeler les règles et les faire respecter”.