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Dans l’académie de Besançon, le monde du sport rend hommage au personnel de santé et autres « héros de la crise Â». Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la journée olympique et paralympique du 23 juin. Ainsi, les jeunes licenciés dans les associations sportives des établissements scolaires sont invités à réaliser plusieurs défis sportifs. Un marathon de la solidarité, par petits groupes de 4 à 6 coureurs, s’est tenu et a permis d’effectuer quelques marques de sympathie et de reconnaissance devant des hôpitaux, des ehpad, des supermarchés ou encore des casernes de sapeurs-pompiers de la région.

Serge Mommessin explique que ces actions permettent de garder une dynamique sportive au sein des établissements scolaires après cette longue période de confinement et de rendre hommage à celles et ceux qui ont aidé à sauver des vies et assurer l'accès de tous aux produits de première nécessité.

En mode dégradé, c’est à dire avec seulement la moitié des élus, le conseil régional se réunit  ce jeudi et vendredi à Dijon lors d’une assemblée ordinaire et extraordinaire. Ordinaire d’abord puisqu’elle présentera le traditionnel bilan, mais aussi et surtout extraordinaire, covid-19 oblige.

Après avoir voté en avril le maintien de toutes les subventions au secteur associatif. La collectivité doit se prononcer jeudi et vendredi sur une nouvelle intervention de la Région à hauteur de 27 millions d’euros pour le rebond économique en faveur de l’économie de proximité. L’économie de proximité semble fragilisée et de nombreux acteurs s’inquiètent pour la fin d’année. Un fond d’investissement en faveur des PME de 20 millions est également à l’ordre du jour. Pour Marie-Guite Dufay, il s’agit « d’accompagner la mutation. Â»

La région, qui possède « l’un des meilleurs ratio financier de toutes les régions Â» a présenté, dans les grandes lignes, son plan de relance de 400 millions d’euros. Un plan colossal, possible grâce à la « gestion des efforts financiers dans les années passées. Â» commente la Présidente. Ce plan qui sera soumis au vote le 9 octobre prochain, sera lancé dès janvier 2021. « Sur 1 an Â» Marie-Guite Dufay utilisant même le terme de blietzkrieg. Ce plan aura pour objectif d’intervenir massivement en faveur de l’économie et de l’emploi au sortir d’une crise dont on a toujours pas vu la fin. 



La pandémie du coronavirus a-t-elle un impact sur notre façon de vivre et de consommer ? Difficile d’affirmer encore quoi que ce soit. Néanmoins, il semblerait que des tendances se dessinent. Depuis le confinement, les enseignes spécialisées dans la vente de produits bio constatent l’apparition de nouveaux clients. Certes, les parts de marché n’ont pas explosé, mais une envie prégnante de consommer de manière plus raisonnée et en soutenant l’activité locale apparaît. Deux tendances qui se conjuguent complètement avec les valeurs défendues par les magasins commercialisant des produits bio. Rencontre avec Etienne Aria, le responsable du site Biocoop de Morteau.

Mr Aria rappelle tout d’abord que son enseigne est très exigeante dans la qualité des produits qu’elle propose à sa clientèle. Si la mise en application d’un cahier des charges européen a réduit certaines exigences, à Biocoop, dans un souci de sincérité et de sécurité alimentaire, on préfère se baser sur l’ancien document français, qui affirme l’usage de bonnes pratiques, permettant la délivrance de la labellisation AB, indispensable pour figurer dans les étales et autres rayons. Cette législation nationale, plus contraignante, oblige la déclinaison de mesures strictes, assurant cependant une qualité irréprochable, assurant un respect sanitaire, pour l’environnement, le bien-être et la biodiversité. Chaque producteur partenaire fait l’objet d’une attention toute particulière. Ces derniers étant visités par des responsables de l’enseigne, s’assurant ainsi de la bonne adéquation de leur méthode de travail et de production avec les valeurs et le cahier des charges de la marque.

Ce lundi, de nombreuses piscines ont pu rouvrir leurs bassins au public. C’est notamment le cas à la piscine de Port-Joint à Besançon, devenu municipale depuis la reprise de sa gestion par la Ville de Besançon. Une reprise attendue, par les baigneurs, comme par les employés, qui s’est tout de même faite sous plusieurs conditions.

Situation sanitaire oblige, la réouverture de la piscine a prit plus de temps que prévu. S’il est difficile à Port-Joint d’appliquer les mesures de base comme la distanciation sociale ou le port du masque, d’autres consignes sont appliquées pour limiter au maximum tous risques de transmission. Concernant l’accueil tout d’abord, il est limité à 200 personnes, et dispatché sur 3 créneaux : 10h30-13h30, 14h-17h, et 17h30-19h30.

Une pause d’une demi-heure entre chaque créneau pour faire sortir les baigneurs  et pour nettoyer de fond en comble le site. Comme dans les magasins de prêt-à-porter, les cabines sont nettoyées après chaque passage, tout comme les douches et les sanitaires. Certains objets ont également dû être prohibés comme les ballons ou le tuba, vecteurs importants de transmission. D’autres piscines bisontines vont également rouvrir dans des conditions similaires. Celle de Mallarmé accueillera du public dès ce lundi 30 juin, suivie le lendemain par la piscine Chalezeule.

Un cambriolage a été commis cette nuit, entre 2h et 4h , au préjudice de l’enseigne la Fnac à Morteau. Les individus sont parvenus à s’introduire dans le magasin, située dans la zone commerciale de la ville, en faisant un trou dans le mur arrière du bâtiment. A l’intérieur, ils ont cassé les serrures avec, sans doute, une masse. Ils ont dérobé matériel hifi qui se trouvait à l‘intérieur. Le préjudice est très important. Les investigations sont en cours.

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