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Ce Samedi, en fin d'après-midi, à Besançon, au Kursaal, Julien Odoul, le chef de file du Rassemblement National pour les élections régionales en Bourgogne Franche-Comté a présenté sa liste pour le département du Doubs. Ainsi dans ce département, le parti de Marine Le Pen a placé à sa tête Géraldine Grangier ( 46 ans), assistante de service social, mariée, mère de 4 enfants. Ses autres membres sont étudiants, chef d'entreprise, militaire à la retraite, formatrice, artisans, ... . Tous ne sont pas encartés au parti, mais se retrouvent dans la politique qu'il propose.

Ses opposants par épargnés

Le candidat frontiste a tout d'abord ouvert les hostilités en rendant hommage à Eric Masson, le policier abattu, le 5 mai dernier, sur un point de deal au centre-ville d'Avignon. Tout le monde en a pris pour son grade, jugeant que le pouvoir en place et son ministre de l'intérieur, les pouvoirs publics et certains journalistes « nauséabonds » étaient responsables de cette violence. Julien Odoul a ensuite dit tout le mal qu'il pensait de ses concurrents aux élections de juin prochain. Selon lui, Marie Guite Dufay n'a pas de programme pour ce scrutin. « Son seul objectif est de faire barrage au Rassemblement National ». Il présente une présidente sortante « qui a manqué d'ambition tout au long de son mandat, privilégiant l'aide et le soutien aux migrants, accordant un plus grand intérêt au territoire bourguignon, et notamment dijonais, qu'à la Franche-Comté'. Gilles Platret, le candidat LR n'a pas été épargné. « Ce tartuffe XXL affiche un absentéisme de 86% au commission permanente » explique-t-il. « Il a voté main dans la main avec la gauche les 17 millions d'euros d'aide aux migrants » pointe M. Odoul. Enfin, pas de pitié  pour Denis Thuriot, le chef de file de la République-en-Marche en Bourgogne Franche-Comté, « le bÅ“uf bourguignon », qui n'a « aucune cohérence dans ses engagements ».

Quel programme ?

S'il est élu, Julien Odoul prônera  « un rééquilibrage des territoires », sans remettre en cause la fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Tout d'abord, « en trouvant une équité de traitement entre les deux anciennes régions et en déclinant une véritable justice territoriale, en n'opposant plus la ville à la campagne ». « Besançon doit retrouver son statut de capitale régionale » ajoute-t-il. Et de compléter : « tous les habitants de Bourgogne Franche-Comté doivent avoir les mêmes droits, les mêmes chances et les mêmes accès à la santé, à la culture, à l'éducation et à la sécurité ». Julien Odoul annonce d'ores et déjà la couleur, « il n'y aura pas de contrats passés avec les élus locaux si la sécurité n'est pas rétablie dans les quartiers les plus dangereux ». « Il est clair que nous ne soutiendrons plus les projets de la ville de Besançon ou de l'agglo, si la Maire de Besançon refuse toujours d'armer sa police municipale » complète Jacques Ricciardetti.

Julien Odoul évoque également dans le domaine de la sécurité : un fonds d'urgence de 5 millions d'euros pour les victimes, le développement de la vidéosurveillance, le prêt d'équipements aux agriculteurs et autres professionnels pour se protéger "des voyous" ou encore le recrutement d'agents armés pour intervenir dans les transports, dans les gares et à proximité des lycées. Enfin, des aides pourront être accordées aux communes les moins riches pour renforcer leur police municipale.
Dans le domaine économique, Julien Odoul veut, à travers « un bouclier social », défendre « l'emploi local », développer une politique permettant « la réindustrialisation des entreprises » et accentuer la formation des jeunes.

"Essayez-nous ! N'ayez pas peur !"

Conscient des bons sondages qu'il recueille en Bourgogne Franche-Comté, le Rassemblement National, invite la population « à se mobiliser » pour ce scrutin régional. « Allez voter ! » déclare Jacques Ricciardetti. Et de conclure : « Une autre politique est possible. Nous sommes en capacité d'apporter cette alternance politique ».

Un accident entre une voiture et une moto s'est produit ce samedi après-midi, vers 15h30, à Oye-et-Pallet, sur la départementale 437, en direction de Chaon.

Le conducteur de la moto et sa passagère ont été transportés à l'hôpital de Pontarlier. Ils présentaient des blessures légères.

Une cinquantaine de gilets jaunes se sont rassemblés ce samedi après-midi à Besançon. Les manifestants ont appelé « à la révolution ». Pour Frédéric Vuillaume, « il ne s'agit pas d'une nouvelle mobilisation, mais d'une action qui s'inscrit dans la continuité ».

La loi sécurité globale et la précarité en France sont autant de constats qui poussent à la colère. Même si les manifestants étaient peu nombreux ce samedi dans la cité comtoise, Mr Vuillaume en est persuadé, « le mouvement va s'accélérer dans les semaines à venir ». A moins d'un an de la présidentielle, les gilets jaunes bisontins ont bien l'intention de se faire entendre. Il sont « là » et n'entendent pas baisser la garde.

Partis du centre-ville, les manifestants ont fait une halte devant la préfecture, avant de rejoindre le commissariat de police de la Gare d'Eau.

Le collectif Vertici a sorti un premier court-métrage sur Internet, intitulé « Les meilleures années de nos vies Â».

Les frères Lumière, originaire de Besançon, les ont peut-être inspirés. Enzo Menestret et Sarah Menegain sont deux élèves du lycée Pasteur, et sont passionnés de cinéma. Ils ont créé avec d’autres amis le collectif Vertici à la suite de l’allocution d’Emmanuel Macron pour annoncer le troisième confinement du pays. « C’est un groupe des lycéens paralysés par la période, où rien n’est classique, qui essaient de faire ce qu’ils peuvent pour produire quelque-chose à partir de cette même période Â» précise Enzo Menestret.

Un premier court-métrage prometteur

Pour concrétiser ce regroupement de cinéastes en herbe, ces amateurs d’arts se sont lancés dans la réalisation d’un premier court-métrage : « les meilleures années de nos vies Â». En moins de cinq minutes, celui-ci relate les souvenirs d’une époque où les masques n’étaient dédiés qu’au personnel soignant, et où chacun pouvait sortir quand et où il le voulait. Coupe du monde, concerts, voyages… Ces évènements sont présentés par un assemblage de vidéos amateurs, où un profond de sentiment de nostalgie s’en dégage. Et puis, après le visionnage de ces bons souvenirs, un difficile retour à la réalité s’opère : les chaînes d’information ne parlent plus que de Covid-19, les contacts ne sont plus que virtuels. « On ne parle pas de la situation sanitaire entre nous. Lors de l’annonce du reconfinement, c’était la goutte de trop. On en a parlé entre nous, on ne pouvait plus supporter ça. C’est à partir de là qu’on s’est dit qu’on pouvait faire de ces sentiments de l’art. Â»

D’autres projets à venir

Cette première réalisation a recueilli de nombreux commentaires sur le réseau social Instagram, où il est possible de visionner le court-métrage. Des retours positifs et motivants. Le collectif souhaite donc sur sa lancée, en réalisant de nouvelles vidéos. « On a une ébauche de projet sur l’enseignement à distance et comment c’est ressenti Â» précise-t-il. Et d’ajouter : « mais on ne veut pas s’enfermer sur le sujet du Covid, qui peut être très vite anxiogène. On réfléchit donc à des sujets de fiction ou en tout cas plus joyeux. Â»

Anne Vignot réagit à son tour et donne un coup de sifflet final à la polémique.

Après les inquiétudes exprimées par les entreprises du Grand Besançon, sur une possible augmentation du « versement mobilité » pour financer les transports en commun, la présidente de Grand Besançon Métropole rassure le monde économique.

Elle affirme que cette information est infondée et « n'est pas à l'ordre du jour ». Et de conclure : « cette idée pénaliserait dans une période difficile services publics et entreprises ».

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