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Grosse frayeur hier soir dans le quartier des Vaites à Besançon : trois explosions ont retenti peu avant 22 heures…

Ce sont des bouteilles de gaz dans l’incendie d’un campement de Roms, qui sont à l’origine de ces déflagrations. Il n’y a pas eu de blessés. Le camp, lui, a été ravagé par les flammes. La municipalité a dû reloger une dizaine de personnes.

Un important incendie s'est déclaré cette nuit vers 2 heures 30  à Fraisans dans le Jura…

La toiture d’un bâtiment mitoyen de 400 mètres carrés s’est totalement embrasée. Pas de blessé à déplorer, mais quatre personnes ont été évacuées. Il aura fallu cinq lances pour venir à bout du sinistre.

Depuis samedi dernier, et jusqu’au 23 février, la France vibre pour les Jeux Olympiques. 116 athlètes tricolores, dont onze francs comtois, sont présents à Sotchi dans l’espoir de décrocher une médaille. Pour l’heure, la réussite n’est pas au rendez-vous mais ne désespérons pas. De nombreuses épreuves sont à venir avec de réelles chances de breloques.

Pour ces sportifs de haut-niveau, l’évènement est important car il le prépare depuis quatre ans. « A notre époque, nous faisions des préparations sur quatre ans. Aujourd’hui, la préparation s’effectue sur deux ans. Dès l’olympiade précédente terminée, on pense déjà à l’autre  Â» consent Fabrice Guy, le champion olympique de combiné nordique de l’année 1992 à Albertville.

La déception des recalés

Fabrice le reconnait, une non sélection pour une olympiade est toujours un moment difficile à vivre pour les compétiteurs. « Il faut vite rebondir, vite repartir dans les compétitions moindres. Passer à côté d’une sélection ca fait toujours mal. Les petits jeunes doivent vite se repréparer et se dire que dans quatre ans, ce sera pour eux Â» ajoute t’il.

Les francs-comtois médaillés.

Au petit jeu des pronostics, Fabrice Guy voit bien sûr une médaille autour du cou de Jason Lamy Chappuis. Selon lui, l’équipe de France de combiné nordique peut également s’illustrer dans l’épreuve par équipes. En ski de Fond, le pontissalien mise sur Célia Aymonier et l’épreuve par équipes. En Biathlon, le champion olympique d’Albertville imagine également Anaïs Bescond sur un podium.

Le français Martin Fourcade a décroché l’or cet après midi à Sotchi. Le biathlète français de 25 ans remporte la poursuite hommes. Il s’agit du premier titre olympique du cadet des frères Fourcade. Par ailleurs, le français Jean Guillaume Beatrix se classe troisième et décroche la médaille de bronze.

Le "oui" l'a donc emporté... 50,3% des électeurs suisses ont approuvé hier la limitation de l'immigration lors d'une votation nationale. Comment ce résultat est perçu en France voisine ? C’est la question que nous avons posée à Annie Genevard, Maire de Morteau et Députée de la cinquième circonscription du Doubs.

Tout d’abord une réaction, Mme Genevard, au résultat du référendum d’hier ?

D’abord, la surprise. Nous ne pensions pas que le « oui Â» l’emporterait. Deuxièmement, l’inquiétude. Nos territoires français et suisses sont tellement interdépendants qu’une mesure visant à rétablir des quotas aura forcément des répercussions sur nos territoires et sur l’emploi. Par ailleurs, cette situation m’amène à m’interroger sur les conséquences diplomatiques et internationales qu’elle engendre dans la mesure où cela remet en cause les accords de libre circulation que la Suisse a conclue avec l’Europe. C’est une nouvelle qui aura de lourdes conséquences mais qui traduit également l’inquiétude de la population. Telle qu’elle peut s’exprimer dans d’autres pays européens par rapport à la question de l’immigration. En fait, les suisses n’ont pas distingué les différents types d’immigration. J’établis une différence très nette entre l’immigration irrégulière, l’immigration à caractère sociale et l’immigration de travail de proximité. Celle des pendulaires qui travaillent en Suisse mais vivent en France. Nous ne sommes pas là dans les mêmes mesures d’immigration. Cependant, ce texte globalise tous les types d’immigration. Je pense également qu’il y a des questions qui méritent d’être traitées et qui expliquent une partie du vote. Par exemple, la question de la saturation routière est un sujet qui exaspère les populations locales, de part et d’autre de la frontière d’ailleurs, et qui peut expliquer que le mécontentement s’exprime dans des consultations comme celle-là.

La Suisse se met elle en danger ?

Il me semble que la Suisse s’enferme dans une position isolationniste qui est compliquée à tenir dans des économies globalisées et surtout dans des logiques européennes. Certes , la Suisse ne fait pas partie de l’Union Européenne mais elle fait partie du continent européen. D’ailleurs, elle a conclu avec l’Europe beaucoup d’accords qui en font presqu’un pays membre.

Quel avenir pour les projets transfrontaliers qui sont développés entre nos deux pays ?

Je dirais qu’il faut plus que jamais travailler le transfrontalier. Mais évidemment sur nos territoires, le résultat de ce référendum suscite beaucoup de questions et de l’inquiétude.

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