Suite aux débordements survenus vendredi dernier, à Pontarlier, lors du monôme, cette tradition qui marque la fin de l'année scolaire pour les élèves de terminale, il convient de s'interroger sur le rôle des établissements scolaires dans l'encadrement des jeunes durant cette journée, redoutée par les adultes. Ces grands ados ne sont ils pas trop rapidement livrés à eux-mêmes, avec tous les incidents que cela engendrent ?
Au lycée privé « Les Augustins », les adultes se sont montrés particulièrement présents et attentifs. « Il me semble que quand les choses sont claires et bien précises, nous arrivons à bien gérer ». explique Thierry Giacomma, le Conseiller Principal d'Education du lycée privé. Aux Augustins, ce vendredi festif a été préparé, en amont, avec les jeunes et les adultes de l'établissement. « Nous avons commencé les discussions il y a un mois et demi. La parole des élèves était importante. Il était primordial de les associer à la réflexion » explique Thierry Giacomma. Ces temps de réflexion ont ainsi donné naissance à un bal « sans alcool et sans tabac » et à l'organisation de la journée de vendredi. Concernant cette dernière, les cours ont été dispensés, « en tenue normale », le matin. Elle s'est ensuite poursuivie par un pique-nique dans l'enceinte de l'établissement et par le traditionnel défilé déguisé en ville. « Les élèves ont respecté leurs engagements. Ils étaient là dans la bonne humeur avec leurs enseignants et l'équipe de vie scolaire, ce qui me paraît important » ajoute le CPE pontissalien.
« Nos élèves ont été exemplaires »
Sans démagogie et sans nier l'évidence, Mr Giacomma tient à préciser que les élèves du lycée privé pontissalien « ont été exemplaires ». Conscient que des débordements peuvent très vite arrivés, et que la présence d'un adulte peut calmer les esprits les plus vifs, Thierry Giacomma n'a pas lâché ses lycéens ce vendredi. « Nous étions avec eux car il me semble important que les adultes soient présents. Non pas forcément pour réprimander mais pour voir ce qui se passe». En ancien lycéen pontissalien qu'il était, Thierry Giacomma ne souhaite pas voir cette tradition pontissalienne s'éteindre. « En tout cas pas en interne ».
