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Ce mardi après-midi, vers 16h, un chauffeur de taxi de 54 ans a été victime d'un malaise au volant de son véhicule.

Il s'est arrêté puis et descendu de ce dernier avant de s'écrouler sur la chaussée. La victime a été héliportée dans un état grave sur le centre hospitalier de Besançon par dragon 25.

La rentrée des classes s’est déroulée ce mardi. En Franche-Comté, 16.600 enseignants et 220.000 écoliers, collégiens et lycéens ont repris les cours. Quel bilan le SNES, le syndicat majoritaire des enseignants du second degré, tire de ce premier jour de classe ? La rédaction a rencontré Nathalie Faivre, secrétaire départementale du SNES/FSU dans le Doubs.

Pour la responsable syndicale. Deux grosses difficultés apparaissent. Tout d’abord, les classes sont surchargées. Dans de très nombreux établissements scolaires, les effectifs peuvent monter jusqu’à 30 élèves par classe. C’est le cas par exemple au collège Rouget de Lisle de Lons-le-Saunier ou à Scey-sur-Saône, où en plus aucun conseiller principal d’éducation n’est en place. « En collège, 60 à 70% des élèves se trouvent dans des classes à effectif chargé Â» explique Nathalie Faivre.

Autre point sensible, le manque d’enseignants diplômés. Selon le syndicat, pour faire face à cette situation, le rectorat de Besançon a fait appel à des contractuels, autrement des étudiants de 3è année de licence, sans formation. Des manques apparaissent déjà dans certains établissements scolaires. Les matières les plus concernées sont l’allemand et les mathématiques.

Dans le cadre des opérations de contrôles routiers menées à l’occasion du week-end du 29 au 31 août par les forces de l'ordre sur l'ensemble du département, on recense parmi les infractions relevées : 74 infractions relatives à un excès de vitesse, 18 procès-verbaux pour alcoolémie, 25 rétentions immédiates du permis de conduire, 18 immobilisations de véhicules et 4 conduites sous l’emprise de stupéfiants.

Les opérations de contrôle ont porté sur toutes les catégories de véhicules, sur l’autoroute A36, sur les routes nationales comme sur les routes départementales et communales du département du Doubs

Patrick Genre, le Maire pontissalien, en a assez. D'autant plus qu'actuellement, de nouvelles caravanes de gens du voyage occupent des terrains qui leur sont interdits. Les démarches nécessaires ont été lancées afin qu'ils évacuent les lieux d'ici les prochaines 24 heures.

L'édile le dit clairement « Je ne souhaite pas que les pontissaliens revivent l'été que nous avons connu cette année ». L'attitude irrespectueuse de certaines personnes de la communauté des gens du voyage exaspère le 1er magistrat de la cité du Haut-Doubs, qui entend « aller jusqu'à l'usage de la force si le contexte l'exige ». « Ce sont des accumulations d'incivilités, d'irrespect, de provocations, ... qui m'amènent à dire que c'est une situation que je ne veux plus revivre. Ce n'est plus tolérable » explique t'il.

Respecter la loi

« Je peux comprendre la réaction de certaines personnes à Pontarlier qui s'interrogent sur ce que fait le Maire ou les services de l'état. Cependant, il faut comprendre que nous devons respecter une procédure. On ne peut pas du jour au lendemain intervenir ». explique Mr Genre. Et de compléter « j'ai demandé à la préfecture que l'on aille jusqu'au bout de la démarche. S'il faut utiliser la force, nous l'utiliserons. Il faut que l'on montre que la France est un état de droit, où existent des droits, qu'il faut respecter, mais les gens du voyage ont aussi des devoirs. Certains ont tendance à l'oublier ».

Face à cette situation, Patrick Genre organisera une réunion à l'hôtel de ville à la mi septembre. A la demande des commerçants pontissaliens, une réunion est également prévue en sous-préfecture.

Les commerçants pontissaliens en ont assez. Les caravanes des gens du voyage continuent d’occuper illégalement leurs terrains privés. En plus de squatter ces lieux, ces personnes n’hésitent pas à multiplier les incivilités, les agressions et à utiliser en toute impunité l’électricité et l’eau des endroits qu’ils fréquentent.

Après avoir connu pareils méfaits fin juillet, Jean-Yves Bonnet, le responsable d’une droguerie à Pontarlier, a vécu une intrusion identique la nuit dernière. Les professionnels expriment à la fois exaspération et désespoir. Une rencontre doit prochainement se tenir avec le sous-préfet de l’arrondissement de Pontarlier.

Il y a quelques jours, 70 caravanes sont arrivées dans la capitale du Haut-Doubs. Son Maire poussera en coup de gueule demain sur notre antenne. Pour Patrick Genre, « les choses ont assez duré Â».

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