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Dans pile-poil un an, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon ouvrira ses portes au grand public après quatre ans de travaux. Ce matin, Jean-Louis Fousseret, le Maire de Besançon, Adelfo Scaranello, l’architecte, et Nicolas Surlapierre, le directeur des musées des Beaux Arts et d’Archéologie et du Temps, faisaient visiter les lieux. Certes, le chantier est loin d’être terminé mais les travaux sont en bonne voie et laissent présager un avenir prometteur pour ce haut lieu culturel bisontin, « l’un des cinq plus beaux musées de France Â» selon Jean-Louis Fousseret. Ce chantier colossal permettra de mettre en lumière 2000 Å“uvres, réparties sur trois niveaux. Soit 1300 Å“uvres supplémentaires. Désormais, le musée propose 1.000 m2 de surface d’exposition supplémentaire. Le coût de cette opération s’élève à 11 millions d’euros. La ville apporte plus de 5 millions d’euros. L’état (1,6 millions d’euros), la région Bourgogne-Franche-Comté (1,6 millions d’euros) et le Conseil Départemental (400.000 euros) soutiennent cette réalisation.

Un projet important pour le rayonnement de Besançon

Ce jeudi matin, Jean-Louis Fousseret ne cachait pas sa satisfaction de voir ce projet se concrétiser et devenir une réalité. Pour le Maire de Besançon, le rayonnement de sa ville « passe aussi par la culture Â». « Au 21è siècle, les centres urbains qui se développeront seront ceux qui seront capables de proposer une grande qualité de vie et une attractivité culturelle entre autre. C’est une certitude, à l’avenir, les entreprises s’installeront dans des lieux comme Besançon, où cela bouge. Pour moi, développement économique, culturel et sportif forme un tout» explique Mr Fousseret. Et de poursuivre : « Grâce à ce musée, on va parler de Besançon en Bourgogne-Franche-Comté mais aussi en France, en Europe et dans le monde entier Â». A ce sujet, en juin prochain, la Ville de Besançon organisera une conférence de presse à Paris pour présenter son nouvel établissement et ses expositions.

Le Musée du 21è siècle

La réhabilitation du Musée a été confiée à l’architecte Adelfo Scaranello, qui a voulu créer un espace moderne, lumineux et ouvert sur la ville. Les lieux ont été repensés pour une meilleure mise en valeur des collections et de l’architecture de cet édifice historique. Le circuit de visites a également été repensé. Pour Jean-Louis Fousseret, « la culture ne doit pas être réservée qu’à une élite, mais doit être accessible au plus grand nombre, et dès le plus jeune âge Â»

Plusieurs cambriolages ont été constatés ce mercredi après-midi dans le secteur de la Combe de Morteau, notamment à Gilley.

Les vols ont été commis en plein après-midi. La gendarmerie du Doubs appelle la population à la prudence. Veuillez à bien sécuriser votre habitation durant votre absence. La prudence est de mise.

Un homme de 38 ans, originaire de Guadeloupe, a été arrêté hier à Besançon. Il était inconnu des services à Besançon, mais il avait déjà fait parler de lui en Outre-Mer. Cet individu avait été repéré par plusieurs patrouilles de police. Hier, les faits se sont confirmés et le trentenaire a été surpris en train de dealer dans sa voiture dans le quartier Planoise, rue de Cologne.

Suite aux perquisitions menées dans le véhicule et son appartement, les policiers ont saisi 760 grammes de résine de cannabis, 8 grammes de cocaïne et le matériel qui lui servait à conditionner la marchandise. Il a reconnu les faits au cours de sa garde à vue mais il a refusé de donner d’autres noms.

Il sera présenté ce vendredi en comparution immédiate pour trafic de stupéfiants mais aussi défaut de permis de conduire. Effectivement, le trafiquant était au volant de ce véhicule alors qu’il n’a pas de permis de conduire.

L’état du car scolaire qui a pris en charge les enfants ce matin à Maison du Bois n’a pas rassuré les parents. On les comprend bien volontiers. Comme l’atteste la photo qui nous a été envoyée par une famille, les jeunes ont roulé jusqu’au collège Lucie Aubrac, à Doubs, avec une vitre brisée. Pour information, le thermomètre affichait -10° ce matin dans le Saugeais.

Sans compter la dangerosité que représentent les débris de verre pour les jeunes occupants. Comment se fait-il que le véhicule a poursuivi sa route dans ces conditions ?

Selon les familles, ce n’est pas la première fois que des problèmes sont enregistrés sur cette ligne. Faute de place, il est arrivé que des enfants ne puissent pas rejoindre leur établissement scolaire.