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Depuis le 1^er janvier, un nouveau délégataire a été choisi par le Grand Besançon pour organiser les transports urbains sur la ville et l’agglomération. On fait le point sur la situation des transports urbains sur ce territoire et les projets à venir. Rencontre avec Michel Loyat, Vice-président à la communauté d’agglomération, en charge des transports.

Changement de délégataire

Les élus ont préféré la société Kéolis, une filiale de la SNCF, à Transdev, à qui avait été confiée cette responsabilité lors du précédent contrat, dont la durée était de sept ans.

Pour Michel Loyat, le nouveau partenaire a présenté un projet « convaincant, sérieux et réaliste Â», avec des objectifs intéressants en termes de fréquentation, de respect des horaires et du service et d’amélioration du réseau existant. Ses projets en termes de tarification, avec un système permettant de ne faire payer aux usagers que les trajets réalisés, et de communication ont séduit les élus également.

De nouveaux aménagements

Le projet de réseau cosigné prévoit quelques ajustements qui seront mis en place en septembre prochain. Pour mener à bien cette réflexion, plusieurs rendez-vous sont prévus. Trois réunions avec les conseils consultatifs d’habitants et des réunions publiques seront programmées pour écouter et recueillir les propositions de la population.

Fréquentation du tram

Michel Loyat se dit satisfait quant à la fréquentation du tram, même s’il souhaite que les chiffres augmentent encore. Cet objectif fait d’ailleurs partie du cahier des charges établit entre la collectivité locale et le nouveau délégataire. Le Grand Besançon attend une progression de 9% sur les sept ans. Actuellement la collectivité communique sur une moyenne de 100.000 voyages par jour, dont 40.000 pour le tram.

Le tram et ses infrastructures

Pour Michel Loyat, « le tram fonctionne bien ». Rappelons que le rapport du précédent délégataire, diffusé dans la presse, notamment sur l’usure des rails et les travaux entrepris un an et demi seulement après le lancement du tram, avait suscité quelques commentaires. Selon l’élu bisontin, « il n’y a pas de problèmes techniques majeurs Â». Il promet que les travaux de meulage et de rectification réalisés sont « normaux Â».

Le bruit

Mr Loyat admet que le bruit provoqué par moment par le tram ne le satisfait pas. Des experts se sont penchés sur la question pour corriger ce dysfonctionnement. Il explique que « le tram évolue sur un parcours où les courbes sont très marquées Â». Les conditions météo semblent également à l’origine de l’amplification de ce bruit. Des analyses sur les causes ont été menées et des solutions devraient être prochainement apportées. « Cette situation ne remet pas en cause le fonctionnement du tram Â» conclu l’élu bisontin.

Ce lundi matin, à Charmauvillers, un chasseur et son chien ont glissé dans un ravin. L'homme s’est blessé au dos. Il a été hélitreuillé par l'équipe spécialisée du GRIMP et transporté par hélicoptère au CHU de Besançon. Le chien a été récupéré sain et sauf. Les causes et les circonstances de l'accident sont indéterminées.

Un incendie s’est déclaré hier, vers 18h30, à Besançon, rue Frédéric Chopin dans un appartement. A l’arrivée des secours, le feu avait été éteint. Un homme, ses deux enfants et sa nièce ont été examinés sur place.

Le père de 48 ans, un enfant de 8 ans et la nièce de 26 ans ont été transportés à l’hôpital pour y effectuer des examens complémentaires. La famille a été relogée.

Depuis ce lundi matin, 9h, Jonathan Daval, le mari d’Alexia Daval, la joggeuse de 28 ans dont le corps a été retrouvé sans vie dans un bois près de Gray, en Haute-Saône, le 28 octobre dernier, est en garde à vue. Selon le journal « Le Point Â», des morceaux de tissu qui proviendraient du domicile de la victime auraient été retrouvés près de son corps carbonisé et dénudé.

Le magazine précise que « les enquêteurs auraient établi que ces morceaux de tissu proviendraient de draps appartenant au couple Daval Â». Par ailleurs, le témoignage d’un voisin mettrait également à mal la défense du mari, qui a toujours expliqué qu’il n’avait pas quitté son domicile depuis la veille. Ce qui pourrait ne pas être le cas puisque les investigations des enquêteurs auraient permis d’établir que la voiture du mari, qui appartient à son employeur, aurait été utilisée dans la nuit du 27 au 28 octobre.

Par ailleurs, des similitudes auraient été relevées entre les empreintes de pneus découvertes à proximité du lieu où le corps de la joggeuse se trouvait et les pneus du véhicule du suspect.