Choix du secteur :
Se connecter :

A Besançon. La police vient de déployer le plan national de lutte contre les vols à main armée. Il est actif jusqu’à la mi-janvier. Dans ce cadre-là, les forces de l’ordre se déplacent dans toutes les zones commerciales de la ville pour y mener des patrouilles, mais également rencontrer les commerçants et faire de la prévention. D’importants moyens humains seront déployés sur le terrain.

Le Commissaire Kmyta rappelle quelques règles importantes comme la vérification des dispositifs de sécurité, limiter les liquidités dans les caisses ou encore éviter les routines pour les sorties d’argent. En cas de suspicion sur un individu, le commissariat de police de Besançon vous invite à composer le 17.

Un important incendie est en cours à Houtaud. Il a pris dans un entrepôt situé 1 rue du stade. Nous n’avons pas davantage d’information pour le moment.

Mercredi soir, à Besançon, un jeune homme de 18 ans a eu la peur de sa vie. Alors qu’il venait d’exprimer sa désapprobation à un homme ivre qui lui avait craché dessus, ce dernier, âgé de 45 ans, a sorti un pistolet et l’a menacé. Des faits qui se sont produits dans le tram. L’adolescent est descendu au prochain arrêt et s’est empressé d’alerter les forces de l’ordre.

Les policiers de la BAC ont identifié le tram en question et ont fait descendre le quadragénaire à l’arrêt Révolution. A ce moment-là, l’individu a porté sa main à sa ceinture pour sortir son arme. Les policiers l’ont rapidement maîtrisé et ont procédé à une palpation, retrouvant ainsi le pistolet, qui était en fait factice, mais une belle copie quand même, et un opinel.

Au commissariat, l’individu a refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie. Le lendemain matin, vers 8h, après une nuit en cellule de dégrisement, lorsque la raison est revenue, il présentait encore un taux de 0,4 mg d’alcool par litre d’air expiré. Il a finalement reconnu les faits, sans s’en souvenir. Il sera convoqué prochainement devant la justice. 

L’Union Nationale Lycéenne (UNL) lance un appel à la mobilisation des lycéens ce vendredi 30 novembre. Cette mobilisation a pour objectif de dénoncer la future réforme des lycées qui va toucher les élèves se trouvant aujourd’hui en classe de seconde.

Les lycéens dénoncent la suppression de nombreuses options des lycées français. A Salins-les-Bains, les élèves du lycée Victor Considérant ne veulent pas de cette réforme qui « diminuerait radicalement les choix d’avenir Â». Si le nombre d’option est amené à diminuer, les lycéens craignent de nouvelles suppressions de postes du côté des enseignants.

Le lycée Victor Considérant de Salins compte plus de 400 élèves, ils ont d’ores et déjà annoncé que plus de 300 élèves se mobiliseraient demain. Ils ont également obtenu le soutien de leurs surveillants, de la CPE et de leurs enseignants. Ils ont prévu de nombreuses actions tout au long de la journée, et notamment une marche dans Salins demain après-midi, pour réunir les salinois, les élèves mais aussi les parents d’élèves.

Ce jeudi matin, les différents services de l’état et le conseil départemental du Doubs se sont réunis autour de Joël Mathurin, le Préfet du Doubs, pour faire le point sur le dispositif de veille hivernale qui est en action depuis le 1er novembre dernier et jusqu’au 31 mars. Le département du Doubs compte 1708 places, dont 208 en hébergement d’urgence. Les moyens mis à disposition sont complémentaires et répondent aux situations de chaque personne. L’an dernier, 991 personnes et 116 enfants ont été pris en charge dans ce département. 156 étaient âgées entre 18 et 25 ans. En période hivernale, douze places supplémentaires sont débloquées sur l’ensemble du territoire. Pour Joël Mathurin, « le département du Doubs dispose d’infrastructures « suffisantes Â» qui permettent de répondre aux besoins du quotidien.

L’objectif est de permettre à chacune de ces personnes, en fonction de sa situation, de trouver l’aide et l’accompagnement qui lui conviendront le mieux. L’idéal étant bien sûr de diriger vers un logement de droit commun, mais cela n’est pas toujours possible et cela prend du temps. C’est pourquoi, le dispositif mis en place assure une prise en charge graduée. « Autrement dit, qui prend en compte la situation de chaque personne pour répondre au mieux à ses difficultés du moment et l’aider à évoluer et quitter les dispositifs d’urgence Â» nous assure-t-on.

« Aller vers Â»

Cet hiver, la préfecture du Doubs, répondant à une politique nationale, a choisi de renforcer les contacts humains sur le terrain. Le représentant de l’état affiche un objectif ambitieux pour cette nouvelle période hivernale : « zéro personne en situation tragique Â». Concrètement, cela passe par l’augmentation des moyens à la disposition des maraudes, avec notamment des horaires étendus sur Pontarlier et Montbéliard et l’extension des horaires de jour sur les trois grands secteurs du département : Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Au niveau national, 14 millions d’euros ont été débloqués par le gouvernement pour mener à bien cette politique.

Sous-catégories