Hier soir, pour la première journée de Ligue 2 de la saison 2019/2020, Caen et le FC Sochaux Montbéliard se sont quittés sur un score nul et vierge. Le FCSM n’est pas parvenu à trouver la faille chez son adversaire. Les Sochaliens ont donc été tenus en échec ce vendredi soir. La prochaine journée se disputera le 2 août contre le Paris FC.
Fouilles complètes à l’entrée du camping, chiens qui reniflent à tout va, gendarmes aux quatre coins du festival, … . Même la carte de presse ma pauvre dame ne vous permet plus d’exercer correctement votre métier. « Garez-vous ! » « Montrez vos papiers ! » « On vient en reportage, on aimerait accéder au plus près du festival pour des raisons pratiques évidentes. On est ici pour mettre en valeur le Festival ! », … . « Allez vous garer à 300 mètres ( ndlr : à plus de 15 mn du Festival) ». Bref, cela devient très compliqué. Il faut avouer que les relations avec les forces de l’ordre, et parfois certains agents de sécurité, voir bénévoles du Festival aussi ne sont pas des plus aisés. « Ca y est. Ca va mieux » se permet impoliment de vous dire encore un gendarme quelques heures plus tard. « Non. Ca ne va pas mieux », pour information.
Que dire également des jeunes campeurs. Fouillés, reniflés avec des chiens à l’excès. Pour trouver quoi… ? Des cannettes de bière et éventuellement quelques grammes de cannabis. Vendredi après-midi, une vingtaine de gendarmes était postée à l’entrée du camping et fustigeait tout ce qui passait. Fouille du véhicule, des papiers, … . Pour beaucoup, le début du festival de la Paille s’est transformé en une véritable sinécure.
Les mesures pour le plan Vigipirate et contre l’action des gilets jaunes ne sont-elles pas entrain de dévier vers une forme d’autoritarisme déplaisante ? Combien coûte cette sécurité renforcée ? Combien de gendarmes présents pour la simple journée de vendredi à Métabief ? Pour la sécurité seulement ? Souhaitons que la Préfecture du Doubs se montre transparente sur le dispositif mis en place ?
Espérons que lors de cette deuxième journée, cette présence se fera plus discrète et que tout le monde sera assuré de pouvoir faire la fête et son travail.
Le Salon des Annonciades a beau être un monsieur très âgé - il fête cette année ses 90 ans - il a l’esprit jeune. Chaque été, il met en lumière une nouvelle génération d’artistes francs-comtois et suisses. Cette année, 36 artistes exposent à la Chapelle des Annonciades et parmi eux, le graffeur pontissalien Benjamin Locatelli. C’est sans doute une première pour la plus ancienne manifestation culturelle de la région que d’accueillir un graffeur à la Chapelle des Annonciades. Le travail est tellement de qualité que la création de Benjamin, qui représente le désespéré de Courbet, figure sur les prospectus et autres outils de communication de la manifestation. Placée en hauteur, dans la nef consacrée aux artistes disparus, elle ne passe pas inaperçue.
Un tag qui en surprend plus d’un
Après trois semaines d’exposition, l’œuvre de Benjamin Locatelli a déjà suscité pas mal de réactions. Fidèle à ce qui a fait sa renommée, le Pontissalien a tenu à conclure son œuvre en y apportant une dernière petite touche personnelle, autrement dit, la marque de l’artiste. Recouvrir son tableau, constitué de tags et de giclures de peinture, d’un graffiti rouge « I love Courbet » ne laisse personne indifférent. Certains se renseignent déjà pour l’acheter. Preuve que cette réalisation a déjà ses adeptes, les affiches la présentant ont disparu du centre-ville de la capitale du Haut-Doubs. Discret et humble, Benjamin Locatelli reconnaît quand même qu’il a un peu mis les organisateurs devant le fait accompli, non sans en avoir parlé brièvement à Fabrice Erard, le chargé de mission de l’association des Amis du Musée de Pontarlier, l’organisateur de cette belle exposition estivale pontissalienne. Une audace payante.
L’œuvre de Benjamin Locatelli et des 35 autres artistes sont à découvrir à la Chapelle des Annonciades de Pontarlier jusqu’au 11 août. Entrée libre de 10h à 12h et de 14h à 19h.
La Préfecture du Doubs indique que le département passe en alerte sécheresse de niveau 2 à compter de ce vendredi 26 juillet.
Il est précisé que « depuis le début de l’année, il est tombé moins de 80 % des normales ». Ce déficit en pluviométrie, associé à des températures très chaudes, a conduit à une baisse progressive du niveau des cours d’eau et des nappes, et ce malgré quelques orages localisés : globalement, il manque pratiquement deux mois de pluie. Dans ces conditions, les restrictions de l’usage de l’eau s’amplifient.
Météo-France prévoit le maintien d’une situation très chaude. Une dégradation orageuse est possible en fin de semaine mais les cumuls attendus ne compenseront pas l’évapotranspiration. La situation des rivières s’est ainsi fortement dégradée sur l’ensemble du département.
C’est avec beaucoup d’émotions hier que les proches de Jeanine Dessay et les élus pontissaliens se sont réunis au cœur des Jardins de la Maison Chevalier pour rendre hommage à cette grande dame.
Tous réunis dans ce jardin verdoyant avec le bruit des oiseaux, Patrick Genre le maire pontissalien a baptisé avec Yves le compagnon de Jeanine Dessay, le Jardin de la Maison Chevalier en Parc Jeanine Dessay.
Désormais les pontissaliens viendront « se ressourcer dans cette nature que Jeanine aimait tant » exprime son compagnon. C’est ici que sa mémoire et son engagement sera transmis. « Elle s’inscrit ici comme un fossile » a souligné Yves lors de son témoignage empli d’émotion.
Pour les élus pontissaliens, donner le nom de Jeanine à ce parc s’est imposé comme une évidence. « Jeanine a tellement donné pour les plus démunis mais aussi pour toutes les personnes qu’elle a pu rencontrer au cours de sa vie. Nous devions lui rendre hommage. Ce parc sera un lieu de recueillement, de partage avec la nature, mais aussi d’accueil et de rencontre à l’image de Jeanine » explique Patrick Genre.
Rappelons que Jeanine Dessay a été sauvagement assassinée en avril dernier, de nombreux hommages lui ont été rendus. Son engagement restera gravé dans le cœur de Pontarlier…
