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Ce jeudi soir, une opération de sécurité routière s’est tenue à Besançon. Intitulée « bien vu ensemble », elle avait pour objectif de sensibiliser les usagers vulnérables (piétons, cyclistes, utilisateurs de trottinettes) à l’importance de se rendre visibles des autres usagers de la route avec des équipements adaptés.

Chaque année, le passage à l’heure d’hiver provoque un pic d’accidentalité avec une augmentation de près de 50% des accidents de piétons pour la seule tranche horaire 17h-19h, +18% sur la tranche horaire 7h-9h. Cette opération a été menée à la sortie des classes de l’école Helvétie et au carrefour Denfert-Rochereau/avenue Helvétie, avec la police municipale.

Ce jeudi, 250 000 élèves de l’Académie de Besançon ont réalisé un exercice attentat-intrusion au sein de leurs différents établissements scolaires, écoles, collèges, lycées. 

L’objectif du Rectorat était de “tester la chaîne d’alerte entre les établissements, les DSDEN et le Rectorat”. Le premier exercice de ce type avait été réalisée en décembre 2017.

Aujourd’hui, le scénario commun à tous les établissements était : “ Le cabinet du Recteur reçoit un appel d’un parent très énervé. Celui-ci prévient qu’il va se rendre dans un établissement avec un fusil de chasse suite à un problème de discipline concernant son enfant. Il refuse de préciser l’école ou l’établissement concerné”.
L’alerte est alors donnée dans l’ensemble des établissements de l’Académie de Besançon. 180 observateurs, policiers, gendarmes, élus, agents de préfecture etc, étaient présents dans les établissements régionaux. 

Cet exercice avait pour objectif de “développer une culture de la sécurité dans les établissements scolaires publics et privés [...] exercer les élèves et l’ensemble de la communauté éducative à réagir lors du déclenchement du Plan particulier de mise en sûreté attentat-intrusion, et identifier les éventuels dysfonctionnements et axes d’amélioration”.

Ce jeudi après-midi, une cinquantaine d’infirmiers de bloc opératoires se sont rassemblés devant l’Agence Régionale de Santé à la City à Besançon pour dénoncer la politique gouvernementale et le manque de considération de leur hiérarchie vis-à-vis de leur statut et de leur savoir. Rappelons que pour pouvoir exercer en bloc opératoire et assister le chirurgien, ces professionnels ont dû suivre une spécialisation de 18 mois.

Selon les manifestants, à Besançon notamment, le nombre d’infirmières de bloc opératoire formé est insuffisant. C’est la raison pour laquelle, ils demandent à l’ARS que davantage d’infirmiers soient formés et que l’école en charge de dispenser ses savoirs assurent des formations tous les ans, et non tous les deux ans comme c’est le cas actuellement.

Les manifestants demandent également une prime spécifique, une reconnaissance indiciaire à Bac +5, un véritable plan de formation, une reconnaissance de la pénibilité de la profession et de la dégradation des conditions de travail dans les blocs opératoires. Une délégation devait être reçue par un représentant de l’Agence Régionale de Santé.

En sport, en handball, la nouvelle est tombée aujourd’hui.

Olivier Krumbolz le sélectionneur de l’équipe de France féminine de handball a dévoilé sa sélection de 20 joueuses pour le championnat du monde organisé au Japon. 

Deux handballeuses de l’ESBF ont été sélectionnées. Roxanne Frank, la jeune gardienne et Chloé Bouquet, ailière gauche seront du voyage au Japon. 

Rappelons que la compétition sera organisée du 30 novembre au 15 décembre prochain.

Ce jeudi, c’est la journée de lutte contre le harcèlement scolaire. En France, près d’un jeune sur 10 est victime de harcèlement scolaire avec des violences physiques, psychologiques ou sexuelles. Pour sensibiliser enfants et adolescents à ce fléau, des initiatives étaient menées dans les établissements scolaires du pays, des petits aux plus grands. Tout le monde était amené à porter une réflexion, à s’interroger également sur son comportement.

Au collège Félix Gaffiot de Quingey, c’est toute la communauté éducative qui s’est mobilisée lors de cette journée. Des chefs d’établissement, en passant par les professeurs, l’infirmière, l’assistante sociale et la conseillère principale d’éducation. Des temps d’échange et de discussion ont été menés dans les quatre niveaux, avec les professeurs principaux. Par ailleurs, les 90 enfants de cinquième ont eu un programme particulier, avec l’apprentissage de la chanson de Keen V « petite Emilie », qui raconte l’histoire d’une collégienne victime de harcèlement scolaire, et des ateliers de débat en groupe, avec comme support une vidéo. La parole était libre et chacun a pu partager un vécu, une situation, …. 

A l’issue de cette journée les élèves ont compris que, dans les établissements scolaires, des adultes bienveillants sont à leurs côtés pour les aider à surmonter les difficultés. Parce qu’il n’est pas toujours facile de se confier à ses parents lorsque l’on est adolescent, il est bon de savoir que des oreilles attentives existent dans les écoles, les collèges et les lycées. Le rectorat de Besançon a également un service entièrement dédié au harcèlement scolaire. Enfin, un numéro vert national a été mis en place pour aider celles et ceux qui en ont besoin. Pour ce faire, ne pas hésitez à composer le 30-20.

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