L'amélioration du trafic ferroviaire se ressent chaque jour un peu plus dans la région.
Jeudi 16 janvier, il sera "quasi-normal", comme l'indique la SNCF. En Bourgogne-Franche-Comté, 9 circulations TER sur 10 seront assurés, grâce à 540 trains et une vingtaine de cars en circulation.
Du côté des TGV, vous retrouverez par exemple 7 allers-retours entre Besançon et Paris et 4 allers-retours entre Dole et Paris.
Dans un communiqué de presse, le collectif éducation de Besançon fait savoir que de nouvelles actions sont prévues ce jeudi pour s’opposer la réforme du lycée et le manque de préparation et d’information qui entoure les premières épreuves du baccalauréat en classe de 1ère (EC3), qui doivent débuter le 27 janvier. « Sans report des E3C, sans retrait de la réforme des retraites, on continue » préviennent les manifestants.
Ainsi, des rassemblements sont prévus ce jeudi, à partir de 7h devant le lycée Louis Pergaud et à 10h30, sur le parvis de la gare Viotte pour un rassemblement à l’appel de l’intersyndicale pour demander le retrait du projet de réforme des retraites. A 16h15, une action de sensibilisation est prévue chez les petits, à destination des parents, à l’école élémentaire La Viotte à Besançon.
Ce mercredi 15 janvier après-midi, à l'initiative du conseil citoyen de Planoise, un rassemblement s'est tenu devant l'hypermarché de la place Cassin, là où un terrible incendie volontaire a été commis le 31 décembre dernier. Pour les participants, l'objectif est clair : montrer que l'espace public n'appartient pas aux délinquants mais aux habitants du quartier.
Les organisateurs ont voulu inviter tous les gens du quartier à se réunir et à mener des actions communes pour favoriser le vivre ensemble.
Les habitants le reconnaissent. Une étape supplémentaire de plus a été franchie dans la violence ces dernières semaines. Certains ont peur. D'autres envisagent de partir malgré leur attachement fort avec le quartier.
Tous espèrent, parfois des mères de famille désemparés, que les pouvoirs publics renforceront leurs actions et ne laisseront pas tomber les habitants de Planoise. Ils espèrent que cette violence ne profitera pas à l'extrême droite.
Certes, la violence existe, elle s'est manifestée fortement, mais il ne faut pas oublier toutes les choses positives qui s'y déroulent. Un quartier d'une immense richesse humaine et culturelle.
À l'occasion de la fusion des intercommunalités Jura Sud, Petite Montagne, Pays des lacs et Orgelet, les 129 délégués communautaires des 92 communes concernées se sont réunis ce mardi 14 janvier, dans la salle Grenette à Orgelet. Il était question d'élire le président de la nouvelle communauté de communes. C'est au final Jean-Luc Delorme, anciennement à la tête de la communauté de communes de la Petite Montagne, qui a été élu avec 99 voix, pour un mandat à très court terme. En effet, une nouvelle élection aura lieu en avril prochain.
Une quinzaine de vice-présidents et les membres du bureau ont également été élu et le nom "Terre d'émeraude" a été choisi au cours de cette soirée.
Concernant l’incendie survenu le 31 décembre dernier dans le parking souterrain abritant notamment la fourrière municipale, dans le quartier Planoise, cinq individus, âgés entre 18 et 30 ans, ont été interpellés, lors d’une vaste opération menée mardi matin, en présence notamment de deux équipes du Raid, venues de Strasbourg et Nancy. L’un deux a été remis en liberté. Les autres ont été placés en garde à vue. Cette dernière peut durer 96 heures. Le procureur de la République de Besançon a annoncé d’ores et déjà une enquête « complexe ».
Les quatre hommes nient toute implication. Leur casier judiciaire ne montre pas d’importants faits de délinquance. Ils sont poursuivis pour « destruction et dégradation en bande organisée ». Selon le procureur de la République de Besançon, ces hommes auraient été surpris par l’ampleur de l’incendie. Rappelons que 161 véhicules ont été détruits. Une centaine d’autres est dégradée. Les auteurs de l’incendie encourent une peine de 20 an de prison. Pour l’heure, Mr Manteaux, le Procureur de la République de Besançon ne se prononce pas sur un éventuel lien entre cette affaire et les coups de feu entendus dernièrement.
