Semaine d’actions pour la mobilité : l’APF teste l’accessibilité au centre-ville de Besançon
Ce mardi 27 avril, une petite équipe de l’APF France Handicap a fait un état des lieux de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite au centre-ville de Besançon.
Le 30 avril est la journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité. Pour l’occasion, l’association APF France Handicap lance une semaine d’actions sur tout le territoire français. À Besançon, certains membres de l’association ont profité du beau temps pour une déambulation dans le centre-ville. À l’aide de son smartphone, Marine Saugeon prend en photo les endroits faciles ou difficiles d’accès pour les personnes à mobilité réduite. « On les rentre ensuite dans l’application StreetCo » explique la chargée de développement des actions de l’APF dans le Doubs.
StreetCo est un GPS pour les piétons adaptés pour les personnes à mobilité réduite. Chaque détenteur de l’application peut renseigner les lieux accessibles ou non-accessibles. La personne en situation de handicap moteur peut alors préparer son itinéraire avant son déplacement.
Les lieux publics faciles d’accès
Pour cet état des lieux, Marine est accompagnée d’un référent accessibilité, de deux jeunes en service civique, et enfin deux personnes en situation de handicap moteur. Les lieux publics, comme la mairie, la gendarmerie ou l’office de tourisme, sont accessibles. L’accès au tram est bien mais ce n’est pas aisé de manipuler son fauteuil dans celui-ci » observe Marine Saugeon. Pour Kosovare, ce sont les trottoirs et certains commerces qui peuvent être difficiles d’accès. « Par exemple, j’ai rarement accès aux toilettes de restaurant. » regrette-t-elle. « Mais il y a aussi beaucoup d’endroits où j’ai accès, comme les bus où il y a eu une réelle amélioration depuis six ans, lorsque je suis arrivée à Besançon » indique Kosovare.
Une amélioration nécessaire dans les commerces
Installée dans son fauteuil roulant, Kosovare se déplace sur le trottoir d’une rue du centre-ville. Mais à mi-chemin de celle-ci, elle se retrouve coincée : le trottoir rétrécit et n’est plus assez large pour le fauteuil roulant. Une photo est prise par Marine. À quelques mètres se trouve une auto-école. Et pour y accéder : trois marches. « Tu n’as donc pas le droit de passer ton permis de conduire ! » ironise Marine à Kosovare, qui peut avoir un véhicule adapté à son handicap. L’auto-école a ensuite été informée de ce souci d’accessibilité. « On ne leur fait pas une morale, mais on tient juste à les en informer » précise Marine Saugeon.































