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Le nombre de personnes hospitalisées pour COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté continue de croître. Les hôpitaux de Bourgogne-Franche-Comté prennent en charge 1 176 personnes atteintes de COVID-19, dont 285 en réanimation, quand 986 patients sont sortis d’hospitalisation.

En milieu hospitalier, 367 décès sont désormais imputables à COVID-19. Soit 26 décès de plus que dimanche. Santé publique France a enregistré 9 décès de plus dans les établissements médico-sociaux de la région durant le week-end.

Un conducteur de 24 ans est en attente d’une réponse pénale. Dimanche matin, vers 6h30, à Pontarlier, il est apparu que le jeune homme conduisait malgré une annulation de son permis de conduire. Son véhicule était également en circulation malgré un défaut de contrôle technique et une plaque d’immatriculation illisible. Au cours de son audition, le jeune chauffard a reconnu les faits.

Depuis le 27 février 2018, la brigade numérique a été inaugurée dans le cadre de la politique de sécurité quotidienne. Une brigade installée à Rennes qui comporte une vingtaine de personnes présentes pour aider et orienter l’ensemble des concitoyens sur tout sujet touchant à la sécurité. Mais comment fonctionne cette brigade en temps normal, et qu’a changé le confinement ?

2 ans après l’inauguration de la brigade, le bilan est plutôt positif (160 000 solicitations) malgré son manque de lumière auprès du public large. Une réussite qui s’explique dans un premier temps par la formation minutieuse des agents : « Ce sont des personnes sélectionnées pour leur expérience, leurs qualifications professionnelles, leurs connaissances du judiciaire Â» nous explique le Major Philippe Antoni, responsable communication de la Gendarmerie du Doubs.

Or cette raison, c’est aussi la possibilité de demander de l’aide sans sortir de chez soi qui facilite les choses, notamment pour les violences conjugales. La Gendarmerie recense d’ailleurs davantage de sollicitations pour ces terribles cas depuis le début du confinement : « Le nombre de cas de violences conjugales a augmenté pendant cette période de confinement, nous sommes beaucoup plus sollicités. La brigade numérique est formée pour répondre à cela et déclenche ensuite des interventions via la brigade locale Â».

 

Site internet : https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/A-votre-contact/Contacter-la-Gendarmerie/Discuter-avec-la-brigade-numerique

Voilà presque trois semaines que les Français sont confinés chez eux. Une situation qui n’est pas facile à vivre, notamment pour les personnes en situation de précarité. En cette période, le secours populaire a réajusté ses actions, tout en ne coupant pas le lien avec ses bénéficiaires.

L’aide alimentaire est toujours assurée. Pour le moment, aucune restriction n’est envisagée. Les bénévoles appellent quotidiennement les familles pour programmer des rendez-vous afin que la distribution des produits de première nécessité soit bien gérée. Selon des derniers chiffres syndicaux, 1700 étudiants se trouvent toujours isolés à Besançon et n’ont pas pu regagner leur domicile d’où l’objectif d’accompagner également ce public.

L’association a également choisi de mettre un suivi téléphonique hebdomadaire en place. L’idée est de prendre le temps d’échanger avec les familles et recenser les difficultés. Parmi les problèmes de l’instant, la vie en collectivité et le suivi scolaire des enfants. Si les équipements existent bien, l’environnement de travail pour les enfants n’est pas toujours adéquat. La crainte pour l’association est que l’écart se creuse davantage dans ce domaine.

Comme de nombreuses associations œuvrant dans le social, le secours populaire est en contact régulier avec l’autorité préfectorale. C’est une véritable chaîne de la solidarité qui est mise en œuvre pour assurer l’aide nécessaire dont tout un chacun a besoin et droit

Les différents députés du Jura sont mobilisés en cette période de crise. Alors que Danielle Brulebois se bat pour la mise en place d’un "drive" concernant les horticulteurs, Jean-Marie Sermier a quant à lui souhaité interpeller sur la situation dans les EHPAD. Pour lui, « il est […] difficile de stopper le virus Â» dès lors qu’un résident est infecté.

Le député a donc souhaité soumettre une proposition dans une lettre adressée au Ministre de la Santé Olivier Veran. « Je propose que les personnes âgées qui résident dans les EHPAD où des cas de COVID-19 ont été signalés et qui ne présentent pas de symptôme soient prioritairement dépistées Â» est-il expliqué dans un communiqué. Pour les cas des résidents négatifs, Jean-Marie Sermier souhaite leur transfert auprès de leur famille ou dans un autre établissement.

Et de conclure : « Dans cette crise, la question des EHPAD est essentielle. Elle mérite une réponse urgente, humaine et pragmatique Â».

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