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Si toute l’attention est portée sur la pandémie mondiale de COVID-19 actuellement, la ville de Morez n’en oublie pas moins les enjeux écologiques, toujours d’actualité. Voilà pourquoi la Communauté de communes Haut-Jura Arcade, dont elle fait partie, s’est vue décernée le niveau 3, le plus haut, du label « Charte d’entretien des espaces publics Â»,  délivré par la Fredon Bourgogne Franche-Comté*. Cette reconnaissance fait suite à la décision d’abolir l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces publiques du territoire. « Des méthodes préventives sont mise en Å“uvre tels que le paillage, mais aussi la végétalisation naturelle dans les cimetières et l’entretien manuel grâce à différents appareils Â» explique alors un communiqué.

Pour continuer sur cette lancée, une convention a été signée entre Terre d’Emplois et la ville de Morez. Elle permet la mise en place d’une équipe d’une dizaine de personnes dédiée à l’entretien manuel des espaces verts et du cimetière. « La Charte s’intègre dans le cadre de la déclinaison régionale du plan ECOPHYTO Â» précise la municipalité.

 

* Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles

A chaque commune ses initiatives solidaires. De son côté, la ville de Dole souhaite soutenir le personnel de santé. Ainsi, elle invite la population a déposer draps et tissus de tous types dans les bennes situées sur le parvis de la Mairie. Ces matériaux permettront aux couturières et couturiers qui le souhaitent de confectionner des surblouses pour les soignants. En parallèle, la municipalité à elle-même commandé des tissus qui seront également mis à disposition.

Les bénévoles peuvent les retirer au Centre Technique municipale à partir de 11h ce mardi 7 avril, puis tous les jours de la semaine entre 14h et 17h.

Ce mardi 7 avril, Christine Bouquin, la présidente du Doubs, a réagi à réquisition par l’État des deux livraisons de masques initialement prévues pour la Bourgogne-Franche-Comté. « En dépit d’alertes répétées auprès des services de l’État et de l’Agence régionale de santé (ARS), je constate aujourd’hui avec colère les décisions prises par l’État » explique-t-elle. Des décisions qui « ne permettent ni de répondre aux besoins ni aux recommandations nationales sur la protection des personnes les plus fragiles et des professionnels qui les accompagnent » selon elle.

Même si elle explique être « consciente de la gravité de la situation sanitaire du Grand Est Â», elle déplore « le désarroi de milliers d’autres intervenants de notre département dépourvus de protection Â».

Et de conclure : « j’attends de l’État une équité de traitement à raison de la réalité des besoins Â».

Les images sont toujours très impressionnantes. Pour venir en aide aux patients Covid-19 souffrant de détresse respiratoire aiguë, le CHU de Besançon vient d’assurer en 5 jours la formation de 220 professionnels afin qu’ils puissent maîtriser la technique de « retournement sur le ventre », appelée décubitus ventral (DV). Cette initiative répond à la forte augmentation du nombre de patients nécessitant une telle prise en charge au sein de l’établissement bisontin.

Elle consiste à retourner le patient sur le ventre pour faciliter une meilleure ventilation de ses poumons et améliorer son oxygénation. Le retournement du patient est une technique délicate, qu’il faut répéter 2 fois par jour. Sa mise en œuvre mobilise 3 soignants selon une procédure très stricte sous le contrôle d’un médecin et dure environ 30 minutes du fait des mesures de protection des personnels qui doivent être prises

Dans le Doubs, un collectif d’une centaine de personnes s’est créé pour aider les soignants qui ont besoin de protections pour assurer pleinement leur mission. Ainsi, né d’une initiative locale, le groupe départemental « Shields-visieres-solidaires-covid19-besancon et alentours Â» a dernièrement vu le jour. Equipés chacun d’une imprimante 3D, ces travailleurs de l’ombre, répartis aux quatre coins du département, produisent quotidiennement de nombreuses visières.

Dans le Haut-Doubs, entre Maîche et le Russey, Rémy Engel, qui a mis entre parenthèse ses projets personnels et professionnels, a d’ores et déjà produit près de 200 visières. Le Haut-Doubiste, dont la compagne fait partie des nombreux soignants mobilisés sur le territoire national, s’est inspiré d’un prototype étranger. Sur ls conseils de son épouse, il a souhaité voir naître un équipement de qualité et fonctionnel. Les visières de Mr Engel et de ses nombreux camarades sont distribuées à grande échelle. Pour l’heure, pas question d’arrêter. L’épidémie est encore belle et présente et toutes les initiatives pour la combattre sont importantes à mener

Besoin de soutien

Pour pouvoir poursuivre son action, le collectif a besoin de votre soutien. L’achat de matière première représente un coût qu’il faut pouvoir résorber. « Il nous faut notamment des bandes élastiques et des plaques de rhodoïd Â» explique Mr Engel. Si vous souhaitez apporter votre contribution, n’hésitez pas à contacter les responsables via la page Facebook suivante : https://www.facebook.com/groups/2062219850591503/

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