Choix du secteur :
Se connecter :

Concernant la crise liée au coronavirus, ce vendredi 5 juin, les établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté prennent en charge 328 patients atteints de formes graves du coronavirus, dont 25 personnes dans les services de réanimation.

1 022 décès sont à déplorer dans ces établissements sanitaires depuis le début de la pandémie, 667 dans les établissements médico-sociaux suivant les données épidémiologiques de Santé publique France. 3 591 sorties d’hospitalisation sont par ailleurs répertoriées.

Ce vendredi, Ludovic Fagaut, chef de file de la liste de l’union de la droite aux municipale de Besançon, a détaillé son programme concernant la transition écologique. L’objectif, combiner les dynamiques démographiques et environnementales.

Aux Vaîtes : Le projet “Terra Vesontio”

“L’environnement n’est pas l’apanage d’une couleur politique, c’est l’affaire de tous”, déclare Mr Fagaut. “Terra Vesontio” est le projet d’ampleur au sein du programme écologique revisité. Il prévoit, en concertation avec les habitants des Vaîtes, un nouvel aménagement de ce secteur. Cela passerait par :

  • L’installation d’une grande ferme urbaine, qui favoriserait les circuits courts
  • L’établissement d’un lien avec les cantines scolaires, en intégrant la création d’un atelier de préparation et de transformation des produits
  • La création d’espaces pédagogiques environnementaux pour les écoles
  • L’installation d’aires de pique-nique avec des stands de produits locaux issus de la zone “Terra Vesontio”
  • La création d’un circuit de découverte ludique sur la thématique “Cité durable”
  • L’expérimentation de la circulation auto-régulée
  • L’extension du label “Terra Vesontio” dans toute la ville pour valoriser les projets dédiés à la transition zéro carbone et au développement d’une production locale

A l’échelle de la ville :

Ludovic Fagaut veut faire de “l’écologie constructive et non pas punitive”. Cela passe par un réaménagement de l’espace urbain. D’après lui, la piste voie douce expérimentale mise en place dernièrement est une “aberration”, et nécessite un remodelage complet. Concernant l’aménagement de la cité bisontine, il prévoit notamment :

  • La co-construction d’un partenariat ville-producteurs pour installer dans les cellules commerciales vacantes des boutiques éphémères de vente en circuits courts
  • La promotion des productions locales avec les “Parcours Gourmands”, en lien avec les restaurateurs, bars, producteurs locaux...
  • L’instauration d’un anneau cyclable faisant la périphérie de Besançon, en utilisant des merlons, des anciennes voies ferrées, et des espaces appartenant à l’armée

Au tour du Centre Hospitalier Paul Nappez de Morteau d’assouplir les conditions de visites dans ses structures d’EHPAD et d’unités de soins de longue durée. Depuis ce vendredi 5 juin, les mineurs de moins de 10 ans sont autorisés, évidemment sous la responsabilité du parent présent. Le nombre de visiteurs est désormais limité à deux personnes. Les mesures barrières doivent en échange être respectées. Pas de changement cependant quant aux espaces dédiés aux visites, qui sont par ailleurs toujours sur rendez-vous. Il s’agit d’endroits isolés et sécurisés. Les visites dans les chambres ne sont toujours pas autorisées.

Dans un communiqué, Thibault Euvrard, le directeur délégué du centre hospitalier annonce que « des réflexions sont déjà engagées en lien avec le corps médical et l’encadrement soignant pour mettre en place prochainement des visites en espace extérieur ».

Ce vendredi 5 juin, la Députée du Jura Danielle Brulebois a co-signé, aux côtés de vingt autres députés, un courrier interpellant le Premier Ministre Édouard Philippe, le Secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari ainsi que le Secrétaire d’État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne. Le but : demander à ce que la mise en vente des sièges des transports de voyageurs soit autorisée, toujours dans le respect des consignes sanitaires. « La situation des petites et moyennes entreprises de transport routier de voyageurs, souvent familiales, qui sont des employeurs importants dans nos départements s’aggrave chaque jour » explique le courrier.

Même si l’inclusion des cars et bus touristiques au sein du plan de soutien pour le tourisme est vu comme « un premier soulagement », les députées déplorent un arrêt depuis le 17 mars et affirment que « tous les dirigeants, personnels et chauffeurs souhaitent désormais reprendre une activité normale ». Les cars Macron sont également cités en exemple. « Les autocaristes sont un outil incontournable du Tourisme pour Tous ».

Ce vendredi 5 juin, le président de l’Université de Franche-Comté Jacques Bahi animait une conférence de presse sur les actions mises en place à la suite du confinement et sur ce que pourrait être la rentrée 2020/2021.

Chronologiquement, l’université a dans un premier temps mis en place, à la suite de plusieurs réunions de crise, un plan de continuité administratif. Un plan qui décline plusieurs objectifs dont la garantie d’un accès numérique pour le personnel, ainsi qu’un suivi psychologique. L’immense majorité des communications et du travail se font à distance mais pour les enseignants-chercheurs devant se rendre à l’université, des mesures sont appliquées afin que ceux-ci ne manquent pas de matériel médical (blouse, masques, gel, etc…), et puissent respecter la distanciation sociale préconisée.

Plan de continuité pédagogique

Après ce plan de continuité administratif, l’Université a lancé son plan de continuité pédagogique. Un plan visant globalement à aider les étudiants, en partenariat avec le CROUS. Une aide de 700 000 € qui aura permis la distribution de clés 4G ou d’ordinateurs. 200 € ont également été versés aux étudiants n’ayant pu travailler à cause du COVID-19.

Préparer septembre

Jacques Bahi a ensuite insisté sur l’importance de préparer la rentrée prochaine dès maintenant, sans attendre le bilan de l’évolution du virus. Plusieurs hypothèses restent de mise. La première, très peu probable, qui verrait la disparition du virus mènerait logiquement à une reprise normale en présentiel. Pour l’hypothèse plus plausible d’une vie avec le virus, plusieurs décisions ont été prises. Les salles seront évidemment équipées et agencées pour respecter les préconisations sanitaires. Pour ce qui est des cours, le président souhaite effectuer un roulement entre les étudiants. Certains suivraient en présentiel le cours, tandis que les autres profiteraient de sa retransmission en visioconférence depuis chez eux. Les rôles s’inverseraient chaque semaine afin de garantir une équité entre tous.

Hypothèses écartées

D’autres hypothèses ont été sondées avant d’être finalement écartées. Parmi elles, celle de démultiplier les groupes notamment, qui impliquait de payer plus d’heures aux enseignants. Une mesure irréaliste pour Jacques Bahi, qui dit devoir « gérer la masse salariale et garantir la pérennité de l’université ». L’autre hypothèse évoquée était le report de la rentrée de plusieurs semaines voir de plusieurs mois. Encore une fois, une mesure irréalisable pour le président étant donné l’incertitude qui règne sur la situation sanitaire des prochains mois.

Sous-catégories