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C’est un membre du personnel de l’école maternelle de Baverans qui a été testé positif à la Covid-19 ce mardi 9 juin. Par conséquent, le Préfet du Jura a pris la décision, ce jeudi, de fermer l’établissement jusqu’au 25 juin. Une première dans le département depuis la reprise officielle des cours. L’école n’aura ouvert que quelques jours, la rentrée ayant été faite toute juste lundi. Seulement huit élèves étaient de retour en classe sur les vingt-et-un inscrits.

Lors d’un repas à la cantine, huit autres élèves de l’école de Brevans ont été en contact avec les écoliers baverannais. Si leur école n’a pas prévu de fermeture, ils devraient avec leurs familles et le personnel, être dépistés.

Dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 juin, un incendie aux Mesnils-Pasteur à Dole avait emporté trois véhicules qui se trouvaient rue d’Alsace-Lorraine. La piste criminelle avait directement été envisagée. Et en effet, suite à une enquête menée par la Police nationale, l’auteur des faits a pu être interpellé un peu plus tard dans la journée grâce aux caméras de la ville. L’individu aurait également commis d’autres dégradations volontaires dans l’avenue Duhamel.

Il a été écroué ce jeudi 11 juin par le parquet de Lons-le-Saunier. Il devrait être jugé prochainement.

Pendant la période de confinement, le e-commerce a quasiment été multiplié par 4. Un phénomène remarqué par Olivier Jacquiot, gérant de l’Intermarché de Maîche, dont le drive a explosé ces dernières semaines. Un changement évidemment motivé par la crainte des clients d’être en contact avec d’autres personnes dans le magasin, et qui l’a contraint à changer ses équipes en recrutant de la main d’oeuvre, pour éviter des délais trop longs.

Éviter le contact

Pourquoi les gens se sont-ils rués sur le drive en période de confinement ? La réponse semble évidente. Dans une période marquée par la crainte, passer le moins de temps possible au sein des supermarchés était un choix logique. D’autant que, comme le rappelle Olivier Jacquiot, les grosses affluences et la panique générale de début de confinement n’ont pas aidé : « Les premières semaines on a eu des rush de clients dans les magasins. Il y a eu de la surfréquentation qui a crée un climat général de psychose. C’est à la suite de cela que les gens se sont rués sur les drives Â».

Étudiants : renforts de poids

Un changement drastique dans la manière des clients de faire leurs courses qui a contraint Olivier Jacquinot a changer ses équipes : « Il y avait deux solutions. Soit on ne faisait rien et on laissait les délais d’attente atteindre une semaine et plus pour les drive. Soit on renforce les équipes Â». le gérant a pu compter sur la volonté de plusieurs étudiants, libérés de leur contraintes scolaires : « Tous ces étudiants confinés demandeurs d’emplois, nous ont permis d’obtenir de la main d’oeuvre qualifiée et de quasiment doubler nos équipes sur certaines semaines pour faire face à la demande Â».

Dans un nouveau communiqué, le SNiUPP-FSU du Doubs affiche l’envie de voir tous les élèves de retour en classe. « Les parents d’élèves ont besoin que leurs enfants soient accueillis à l’école pour aller travailler mais le protocole toujours aussi strict réduit drastiquement les capacités d'accueil des salles de classe Â» affirme alors le syndicat. Ce dernier déplore des conditions trop strictes par rapport à ce qui se fait ailleurs ainsi qu'à la réalité de l’épidémie. « Les découvertes récentes sur le faible potentiel de contagion des enfants suscitent des interrogations sur la pertinence du maintien d’un tel protocole dans les écoles Â». Un protocole sanitaire qui doit donc être « un outil évolutif régulièrement adapté Â».

Il est également demandé au Ministère de l’Éducation Nationale de ne plus laisser le choix aux parents, et ce « dans un souci d’égalité des chances entre tous les enfants Â». Le syndicat se dit même prêt à accepter une scolarisation à temps partiel selon l’évolution de la situation sanitaire.

En soutien aux personnels soignant et hospitalier, l’intersyndicale médicale et paramédicale* organise un rassemblement dans la cour de l’hôpital de Saint-Claude ce mardi 16 juin à 18h. L’occasion de demander dans un même temps la réouverture des trois services fermés de l’établissement.

Plus globalement, cette action aura pour but de revendiquer la revalorisation générale des salaire, un plan de formation pluridisciplinaire et un plan de recrutement, le renforcement des moyens financiers ainsi que des mesures garantissant l’accès, la proximité et l’égalité concernant la prise en charge de la population.

 

* Sont à l'initiative de la mobilisation l'Association des Médecins Urgentistes de France, SNIP CFE-CGC, CGT, Force Ouvrière, SUD et UNSA ainsi que les collectifs Inter Urgences, Inter Hôpitaux, Le Printemps de la psychiatrie et la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et des Maternités de Proximité.

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