archive-actu

Ce mardi 23 juin, sur son compte Facebook, la Gendarmerie du Doubs a relaté un excès de vitesse survenu dans le week-end. En effet, samedi 20 juin, sur l’autoroute, un automobiliste a été contrôlé à 194km/h au lieu des 130 autorisés. Son permis de conduire a été retiré et son véhicule immobilisé.

Les militaires doubiens affirment que des services de contrôle de vitesses sont effectués régulièrement à l’approche des vacances d’été, « afin de réprimer ce genre de comportement dangereux pour les usagers de la route Â».

La crise sanitaire actuelle a inéluctablement entraîné dans sa chute une crise économique d’ampleur. Un véritable casse-tête pour les collectivités qui doivent dans le même temps gérer le flou décisionnaire actuel causé par le report du second tour des élections municipales. Patrick Genre, maire de Pontarlier et président de l’association des maires du Doubs, revient sur les répercussions de cette crise, et sur les méthodes prévues pour intégrer du mieux possible les nouveaux élus dans ce contexte singulier.

Problème d'aujourd'hui et de demain

Fac à la crise, les collectivités ont tenté de réagir rapidement et efficacement dans un contexte d’urgence complexe. À Pontarlier, Patrick Genre a du gérer à la fois les aides dont nécessitaient les entreprises, mais aussi les achats de matériel médical : « La gestion de la crise a amené les communes et inter-communalisés à mener des actions de soutien économique et à effectuer des dépenses supplémentaires comme les masques et autres matériels pour les agents et associations Â». Une gestion de crise compliquée qui reste d’actualité. Tous les problèmes sont loin d’être résolus, notamment à cause des conditions d’accès spécifiques dans l’espace public. Patrick Genre estime même que le plus dur reste à venir : « Les difficultés vont surtout être là pour le deuxième semestre de 2020 et potentiellement pour 2021. Il va falloir voir comment accompagner ce soutien à l’activité économique Â».

Flou politique

La situation politique n’est pas non plus étrangère à la situation actuelle. Le retard des élections cause depuis 2 mois un flou entre les élus. Ceux encore en place pour quelques semaines doivent-ils prendre des décisions sur le long terme ? Doivent-ils attendre l’investiture des nouveaux élus ? Tant de questions sans réponses qui retardent les décisions claires de soutien et de relance prises par les collectivités : « La mise en place des inter-communalités, des agglomérations, et des pôles métropolitains se fera d’ici la fin-juillet. Il faudra apprendre aux nouveaux élus leur périmètre d’action. Un service d’accompagnement est prévu par les services de l’État, de la Région, et des Départements. On les aidera mais tout cela ne se fera pas de suite Â».

Le sybert met en service un composteur collectif à Besançon. Il sera disponible le 26 juin prochain sur les remparts, en haut de  l’impasse de la rue du Grand Charmont.

Destiné à recevoir des biodéchets (restes de repas, épluchures de fruits et de légumes, marc de café, thé,…) il se compose de cinq cellules : deux pour les apports de déchets frais, une pour le broyat (matière sèche à ajouter aux déchets frais) et deux autres pour la maturation du compost.

Pour y accéder, il faut faire une demande d'inscription auprès du service compostage du Sybert, en précisant nom, prénom et adresse par email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par téléphone au 03 81 87 85 71.  

Claire Arnoux et la liste Besançon Verte et Solidaire viennent de faire connaître leur position à quelques jours du second tour des élections municipales. Le collectif indique qu’il ne donne aucune consigne de vote.

« L’idée même de consigne de vote nous semble dépassée. Chacun·e saura agir selon sa conscience et ses valeurs Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « Nous resterons aux côtés des Bisontines et des Bisontins et continuerons à faire en sorte que votre voix, notre voix à tous et toutes, ne soit plus oubliée Â».