Ce samedi après midi a été inauguré le tronçon de voie verte entre Arçon et Gilley. Cette réalisation complète le parcours existant et offre un itinéraire de 20 km en site propre de Pontarlier à Gilley sur l’ancienne voie ferrée. Les travaux d’un montant d’ 1 million d’euros, financés par le Conseil Général du Doubs ( 900.000 €) et l’Etat (100.000 euros) , ont consisté à prolonger, sur 15 km, la voie verte qui existait entre Pontarlier et Arçon (5 km), jusqu’à Gilley, en réalisant une infrastructure en enrobé.
Apprendre à partager l’espace
« C’est génial. Je viens souvent m’entraîner, faire du vélo ou encore courir ici » explique Maxime, jeune sportif de 15 ans, qui pratique également de nombreuses activités avec son club de l’Entente Sportive Saugette de Ski de Montbenoît. Globalement, les clubs, comme les nombreux adeptes des activités en plein air, apprécient cet espace sécurisé. Néanmoins, chacun espère que la cohabitation entre les différentes pratiques se fera sans trop d’accidents. Effectivement, sur cet espace, relativement étroit, évolueront piétons, rollers, vététistes et skieurs à roulettes. D’ores et déjà, les pratiquants ont relevé quelques difficultés qu’ils souhaiteraient voir disparaitre. « Il y a des grandes descentes et des barrières en bois qui sont non sécurisées pour les petits » expliquent cette maman sportive. Au club de roller de Pontarlier, la décision a été prise de ne pas venir s’entraîner le week-end. « Il faut que tous les pratiquants se responsabilisent. En ce qui nous concerne, si nous voulons rouler un peu plus fort, nous ne viendrons pas le samedi et le dimanche, car ces jours-là sont réservés à une pratique plus familiale. Nous nous déplacerons plutôt le jeudi soir, car il y a beaucoup moins de monde » explique Mr Garnache, son Président.
La genèse du projet
Rappelons qu’au départ, ce projet est à l’initiative d’une association de Villers Le Lac qui souhaite créer un parcours identique entre Villers le Lac et le lac de Malbuisson. Pour l’heure, cet ambitieux projet est loin d’être abouti puisque de nombreuses embûches, notamment au niveau financier et liées à l’acquisition des terres, rendent sa réalisation très compliquée. Du côté du Lac Saint Point, le Conseil Général n’a pas laissé tomber le dossier. « La réflexion se poursuit » explique Gilles Robert, Vice Président du Conseil Général du Doubs, en charge de l’agriculture, de la ruralité et des relations transfrontalières. Et de compléter « Ce projet nous tient toujours à cœur et on espère vraiment pouvoir le réaliser dans les prochains mois ». Affaire à suivre.
