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Ce lundi 24 juin, Stéphane Fratacci, Préfet du Doubs et de la Franche-Comté a convié Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Franche-Comté ainsi que la presse à une conférence portant sur deux dispositifs s'inscrivant dans la lutte pour l'emploi : le contrat de génération et les emplois d'avenir. Objectif : inverser la courbe du chômage en Franche-Comté.

Pour l'instant, c'est un cas unique en France : l'Etat et une région travaillent ensemble pour lutter contre le chômage et tenter des expériences. A l'heure où le taux de chômage en Franche-Comté atteint 9,9% (contre 10,4% au niveau national), deux dispositifs sont mis en place et portent déjà leurs fruits : le contrat de génération et les emplois d'avenir.

Le Contrat de génération

Ce dispositif vise à l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans et le maintien dans l'emploi d'un senior de 57 ans et plus. Ce trait d'union entre les générations permet d'agir contre le chômage aux deux bouts de la chaîne des âges. Le Contrat d'Avenir consiste donc à améliorer l'accès des jeunes à un emploi en CDI, tout en maintenant les séniors dans l'emploi. Il assure la transmission du savoir-faire, des compétences et de l'expérience. 

L'accompagnement des entreprises

Pour que ces actions se réalisent, l'Etat vers aux entreprises de moins de 300 salariés (dans certaines conditions), une aide de 4000 € par an et par binôme pendant 3 ans. Pour 1000 binômes, le Conseil Régional ajoutent 2000 € par an et par binôme pendant 3 ans maximum. Soit 18 000 € d'aide sur 3 ans.

Les résultats en juin 2013

Au 19 juin 2013, 92 contrats de génération ont été signés : 40 dans le Doubs, 30 dans le Jura et 22 dans le Territoire de Belfort et en Haute-Saône.

Ils ont été signés dans divers secteurs d'activité (agro-alimentaire, micro-mécanique etc.) Pour Marie-Guite Dufay, "c'est un bel exemple d'association Etat-Région".

(7 réunions d'information sont organisées pour présenter le Contrat de Génération : 26 juin à Lure, 27 juin à Lons-le-Saunier, le 1er juillet à Belfort, le 2 juillet à Besançon et le 3 juillet à Montbéliard)

Les Emplois d'Avenir

Pour Stéphane Fratacci, il s'agit "d'un outil déterminant" pour la lutte pour l'emploi. Ce dispositif vise à insérer des jeunes de 16 à 25 ans dans le milieu professionnel sans qualification, soit peu qualifiés et rencontrant des difficultés pour accéder à l'emploi. Aujourd'hui, près de 9000 jeunes sont dans ce genre de situation en Franche-Comté. 

L'accompagnement des entreprises

Les emplois d'Avenir concernent les secteurs marchand et non marchand. L'Etat accorde une aide de 75% du SMIC brut pour le secteur non marchand et une aide de 35% pour le secteur marchand. La Région accompagen 1000 emplois d'avenir jusqu'à 2014. 

Les résultat en juin 2013

Sur un objectif de 1529 emplois d'avenir en Franche-Comté, la répartition globale départementale est la suivante : 663 pour le Doubs (43,3%), 278 pour le Jura (18,8%), 278 pour la haute-Saône (23,54%) et 228 pour le Territoire de Belfort (14,91%).

Le premier emploi d'avenir a été signé fin novembre 2012. Au 1er juin 2013, on compte une première répartition départementale qui est de : 330 pour le Doubs, 140 pour le Jura, 180 pour la Haute-Saône et 115 pour le Territoire de Belfort (ce qui est plus que la moyenne nationale). 

La Franche-Comté, sera-t-elle la première région de France à inverser la courbe du chômage ? "On se démène" répond le Préfet.

Un ancien employé éleveur de cochon, âgé de 59 ans, réclamera mercredi 26 juin 2013 devant un tribunal de Lons-le-Saunier des indemnités de la part de son ancien employeur. Il affirme être devenu sourd du fait des cris des cochons sur son lieu de travail.

Serge Personeni, 59 ans, a travaillé dix ans dans trois porcheries de Franche-Comté. Sa surdité a été reconnue comme maladie professionnelle en 2012 et il a traduit son ancien employeur, les salaisons Pelizzari basées à Annecy, devant le Tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Lons-le-Saunier pour "faute inexcusable".

"Ce qui m'a rendu sourd, c'est le bruit des machines qui préparent les repas et surtout celui des 4.000 cochons dont je m'occupais. On recevait des porcelets pour l'engraissage, qui ont des cris très stridents et les cochons hurlaient quand ils entendaient qu'on préparait la nourriture", raconte le quinquagénaire."Travailler en porcherie, c'est entendre des cris et du bruit en permanence, huit heures par jour, sept jours sur sept. Je voudrais être reconnu en tant qu'être humain et que mon ancien employeur soit sanctionné car il ne m'a pas protégé du bruit", ajoute-t-il.

La société Pelizzari, de son côté, "conteste" être responsable du handicap de son ex-salarié, qui, selon elle, dit des "choses inexactes". "Sa surdité vient de son activité antérieure quand il était bûcheron à son compte et utilisait des machines bruyantes", a indiqué à l'AFP un responsable de l'entreprise savoyarde.

D'après le quotidien régional Le Progrès, l'Inspection du travail estime que l'ancien porcher travaillait dans des "conditions incompatibles avec la dignité humaine". Le requérant souffre également de "burn out" et ne sera pas présent à l'audience mercredi, contrairement à son épouse qui fera le déplacement.

Il sera défendu par la juriste de la Fédération nationale des accidentés du travail et handicapés (Fnath) du Jura, Annick Ragueneau.

(AFP)

Un accident impliquant trois voitures s’est produit hier après midi à la sortie de Labergement Sainte Marie,  au lieu dit « Le bois du Brey » en direction de Mouthe.

On déplore trois blessés. L’un d’eux a dû être désincarcéré avant d’être transporté à l’hôpital de Pontarlier. Le second impliqué a également été conduit dans ce même hôpital. Enfin, l’état de santé du troisième blessé n’a pas nécessité de prise en charge plus importante.  

Un accident impliquant trois voitures s’est produit cet après midi à la sortie de Labergement Sainte Marie,  au lieu dit « Le bois du Brey ». On déplore trois blessés dont on ignore la gravité des blessures. 

A l'occasion des Assises européennes du financement des PME qui se sont tenues ce lundi 24 juin à Bercy, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici a annoncé que 1,2 milliard d'euros vont être mobilisés par la Banque Publique d'Investissement et la Banque Européenne d'Investissement pour aider au financement des PME.

Le principe est de dégager davantage de fonds en renforçant "l'effet de levier", a expliqué Pierre Moscovici.

Ces fonds pourront être apportés de manière conjointe par les deux institutions comme un investissement en fonds propres dans des PME et des TPE. Ils pourront aussi prendre la forme de garantie sur des prêts dont le montant total s'élèverait à cette somme.

 

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