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Mission accomplie pour les élèves de 4è du projet « ouverture sur le monde Â» du collège André Malraux de Pontarlier. Ce jeudi soir, ils ont remis à l’association « Y a de l’électricité dans l’air Â», l’éolienne qu’ils ont construite durant cette année scolaire. Ce projet a mobilisé 18 collégiens. Parmi lesquels, des jeunes qui ont besoin d’étudier différemment pour trouver un intérêt à leur scolarité. « Grâce à ce projet, ils ont fait des mathématiques, du français, de la géographie, ...  Â» explique Pascal Rubiloni, le professeur responsable de cette action de solidarité.

Cette éolienne ne restera pas très longtemps dans le Haut-Doubs. En juillet prochain, dans le cadre d’un séjour solidaire, les bénévoles de l’association pontissalienne se rendront au Sénégal pour l’installer et faire la formation nécessaire auprès des autochtones pour qu’ils puissent notamment assurer sa maintenance. Rappelons que cet engin a été conçu pour apporter de l’électricité dans un collège. Il s’agit déjà de la troisième éolienne fabriquée par des groupes de jeunes francs-comtois. Il y a deux ans un groupe de Malraux s’était déjà lancé dans une telle aventure. L’an dernier, ce sont des écoliers  d’Orgelet qui ont mis la main à la pâte. L’an prochain, un projet identique pourrait voir le jour au collège Lucie Aubrac de Doubs.

Deux élèves de 3è du collège Malraux de Pontarlier, Constance Mollet et Léopoldine Monnier, ont remporté le 1er prix du concours National de la résistance et de la déportation, dans la catégorie « collège Â» . Cette année, le thème était « résister par l’art et la littérature Â».

 Ces deux passionnées d’Histoire se sont illustrées en réussissant une épreuve écrite et en réalisant un petit film à partir des dessins réalisés par un ancien déporté franc-comtois, aujourd’hui décédé, Léon Delarbre. A travers ce support et en choisissant trois des illustrations de cet homme, les deux adolescentes ont voulu partager ses émotions et sa réflexion sur la guerre et ses atrocités.

Les deux copines n’ont pas ménagé leur peine pour réaliser ce travail. Ces futurs professeurs d’Histoire disent avoir pris « beaucoup de plaisir à s’investir dans ce projet Â». D’autant plus qu’elles trouvent un réel intérêt à mettre en lumière cette triste période contemporaine.

Les deux lauréates ont également apprécié de recevoir leur diplôme et leurs récompenses à la Préfecture de Besançon. « Un lieu qui correspond bien au contexte de ce concours et à la valeur que l’on veut lui donner Â» expliquent les deux jeunes filles.

 

Pour le Pontissalien Marc Vernier, dirigeant du VSD à Fleurier en Suisse voisine, une page se tournera samedi soir, après trois années passées à réécrire l’histoire de la discothèque.

Voilà 17 ans que Marc Vernier est tombé dans le monde du spectacle. Il a débuté l’animation micro autour de fêtes villageoises et sportives, puis dérive sur la vie nocturne, voir tourner les têtes et être en symbiose avec le public a toujours été sa passion. Il monte alors la société SSA et organise ses propres soirées. Sa renommée monte en tant que sonorisateur et DJ, et plus une semaine ne passe sans une animation. « Son dada est l’électro Â» dit-il, non sans avouer que le plus important reste l’adhésion du public. Il aime échanger avec lui et se risquer à la découverte de certains sons. Mais ses activités restent à fortes valeurs ajoutées, en jouant notamment dans les plus grands clubs, à Milan et Lausanne. Les connaisseurs reconnaitront le Mad, le Moa et le feu Macumba.

Diriger un Club 

Très mobile, il souhaite alors en 2013 se sédentariser. Son objectif est principalement de se développer autour d’une idée simple : L’économie d’une structure fixe permettra d’aiguiser le budget programmation, selon lui « la nouvelle pierre angulaire de la nouvelle vie nocturne Â». Pour autant, pas simple de relancer une structure qui avait connu trois échecs. Il se retrousse les manches et part avec le saut de colle et ses affiches, et occupera autant de postes nécessaires au renfort de ses équipes. Il tient du doigt l’équilibre et porte le club en référence en invitant des talents reconnus comme Robin Schulz, Maitre Gims, Magic System entre autre. 150 artistes se retrouveront derrière les platines. Aujourd’hui, une page se tourne pour Marc Vernier, qui sent fourmiller son envie de revenir dans le Haut-Doubs. Il rassemble alors les clés du VSD qu’il remettra à son successeur ce samedi soir à 4h00. « Un trousseau saint Â» tient-il à rappeler. Il souhaite bonne chance au repreneur et laisse un établissement entre les mains de locaux, en espérant qu’ils puissent poursuivre l’aventure.

Et l’avenir ? 

Marc a plus d’un tour dans son sac et indique que des jalons seraient posés sur son propre avenir professionnel dans le Haut-Doubs. En bon tacticien et entrepreneur discret, nous n’en saurons pas plus, tant que les projets ne seront pas validés. Pour ses deux dernières soirées en terre neuchâteloise, il prévoit demain soir une soirée mousse XXL, et samedi soir une soirée électro jusqu’à 4 heures du matin « avec des surprises Â» a-t-il ajouté. On en attendait pas moins.

La Réga Suisse est intervenue cet après-midi, vers 13h10, à Chapelle-des-Bois (25). Un ressortissant helvète a été hélitreuillé et pris en charge par cet hélicoptère alors qu’il s’était blessé à une jambe et à la hanche.

Myriam El Kohmri, Ministre du Travail et de l’Emploi, et le Chef étoilé Thierry Marx inaugureront ce vendredi, en début de soirée, à Besançon le nouveau centre de formation «  Cuisine Mode d’Emplois Â».

Ces formations offrent une seconde chance aux personnes éloignées de l’emploi. Rappelons que le principe de sélection des stagiaires est basé essentiellement sur la motivation et vise à intégrer des publics en difficultés d’insertion professionnelle.

 

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