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Vaste coup de filet de la section de recherche de Besançon. Le 14 décembre dernier, au terme d’un an d’investigation, elle est parvenue à mettre hors d’état de nuire, sept personnes, âgées entre 23 et 35 ans, soupçonnées d’être impliquées dans un vaste trafic de stupéfiants. Un grossiste de 34 ans, domicilié à Chalezeule, vivant chez sa mère, a été interpellé. Tout comme six autres personnes. Dans trois lieux différents s’apparentant à des box ou des garages, les forces de l’ordre ont découvert 282.000 euros en numéraire et plusieurs kilos de drogue. Le tout étant estimé à 1 millions d’euros.

Une saisie spectaculaire

Le principal suspect à 34 ans, il réside à Chalezeule, chez sa mère. Il a été interpellé le matin du lundi 14 décembre. 6 autres de ses comparses, âgés de 23 à 35 ans, qualifiés de « nourrices Â» (personnes qui cachent de la drogue chez eux en contrepartie d’une rémunération) sont arrêtés au même moment. Une somme colossale de 282.000€ de numéraire est retrouvée dans trois lieux différents, ainsi que 12,7kg de résine de cannabis, 4,8kg d’herbe de cannabis, 2,6kg de cocaïne, 6,5kg d’héroïne, et 3,7kg de produit de coupe. Le tout est estimé à plus d’un million d’euros selon Etienne Manteaux, le procureur de la République.

L’évènement déclencheur

Tout commence en septembre 2019, dans l’agglomération de Pontarlier, un véhicule refuse d’obtempérer à un contrôle de police. Démarre alors une course poursuite entre ce véhicule et ceux des forces de l’ordre. L’individu parvient à distancer les policiers, et à leur échapper. Deux jours plus tard, la voiture est retrouvée abandonnée. Très vite sont suspectés des individus résidant en zone de gendarmerie, aux alentours de Besançon.

Des moyens exorbitants

On a eu recours à des « moyens exorbitants de ce qu’on fait d’habitude Â» déclare Etienne Manteaux, le procureur de la République. Une enquête préliminaire est ouverte après la fuite du véhicule de Pontarlier, et s’ensuit d’une information judiciaire. Des techniques spéciales d'enquête sont déployées, l’antenne du GIGN de Reims est mobilisée. Au cours de la perquisition, 6 véhicules sont saisis. L’un d’entre eux était équipé de compartiments dissimulés pour potentiellement transporter ces quantités de stupéfiants. Un pistolet 7.65 est aussi retrouvé, ainsi qu’un brouilleur de téléphone, ce qui démontre « la sophistication des méthodes Â» selon Etienne Manteaux.

Les suspects déférés devant la justice

Le principal suspect dans cette affaire a déjà été condamné pour des faits mineurs, mais d’après le procureur de la République, jamais il n’a été soupçonné d’une implication aussi forte. Le rayonnement de ce « grossiste Â» s’étendait sur tout le Grand Est. Après avoir été présentés cet après-midi au juge d’instruction et au juge des libertés et de la détention avec l’un de ses complices, ils ont été placés en détention provisoire. Sur les 4 autres accusés, 3 ont été présentés au juge hier, puis placés en détention provisoire. Le dernier, dont l'implication est encore floue, est soumis à un contrôle judiciaire. Sur les 7 suspects, 5 touchaient le RSA. 

Vaste coup de filet de la section de recherche de Besançon. Le 14 décembre dernier, au terme d’un an d’investigation, elle est parvenue à mettre hors d’état de nuire, sept personnes, âgées entre 23 et 35 ans, soupçonnées d’être impliquées dans un vaste trafic de stupéfiants.

Un grossiste de 34 ans, domicilié à Chalezeule, vivant chez ses parents, a été interpellé. Tout comme six autres personnes. Dans trois lieux différents, les forces de l’ordre ont découvert  282.000 euros en numéraire et plusieurs kilos de drogue. Le tout étant estimé à 1 millions d’euros.

En fonction de leur implication et de leur situation personnelle, ces hommes ont été placés en détention provisoire. D’autres sont présentées actuellement à la justice. Un dernier individu a été placé sous contrôle judiciaire. C’est sans doute à Pontarlier, en 2019, à la suite d’un refus d’obtempérer et d’un délit de fuite d’un automobiliste que cette affaire a vu le jour.

Le CHU de Besançon indique que la situation sanitaire est tendue en son sein . De nouveaux transferts de patients ont été organisés cette semaine vers des établissements hors région. Entre le 12 novembre et le 9 décembre, sept transferts héliportés et terrestres ont été réalisés vers des hôpitaux du Grand Est et trois par avion les 16 et 17 décembre vers des hôpitaux d’Ile de France et de Nouvelle Aquitaine.

Ces transferts sont destinés à libérer des lits de réanimation et de soins intensifs y compris pour accueillir des patients non malades de la Covid-19 nécessitant des interventions chirurgicales. L’hôpital bisontin rappelle que la situation sanitaire ne s’améliore pas dans la région. Tout comme la décrue du nombre d’hospitalisations

Compte tenu de la situation sanitaire du département, Joël Mathurin, le préfet du Doubs, a décidé d’interdire l’ouverture des établissements sportifs  pour les activités extrascolaires à destination exclusive des mineurs, en complément des mesures déjà en vigueur.

Les activités scolaires et périscolaires demeurent cependant autorisées dans ces établissements. Le représentant de l’état rappelle que, compte tenu de la situation, « il convient de limiter le brassage des populations, qui demeure un vecteur principal de la diffusion du virus Â».

Journée d’action ce matin contre les projets Hercule et Clamadieu, envisagés par le gouvernement dans les secteurs de l’électricité et du gaz, et qui toucheront EDF et Engie. A l’appel de plusieurs syndicats, des actions ont vu le jour à Besançon, où des coupures d’électricité ont été menées au centre-ville.

Des administrations ont également été ciblées. Le centre EDF de Montbéliard a été occupé. Les agents craignent pour leur emploi et dénoncent une augmentation inéluctable des prix de l’énergie en France. D’autres actions identiques sont annoncées dans le courant de l’année 2021.

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