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La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la France hier pour traitements inhumains et dégradants infligés par 4 policiers à Mohamed Boukrourou.

Le 12 novembre 2009 à Valentigney dans le Doubs, Mohamed Boukrourou décède d'une défaillance cardiaque dans un fourgon de police.
C'est un pharmacien qui faisait face à "l’état d'énervement extrême" de Mohamed Boukrourou qui avait appelé la police.
L'homme alors âgé de 41 ans a été emmené par les agents dans un fourgon. Les policiers l'auraient maîtrisé en se plaçant sur ses épaules, ses mollets et ses fesses après l'avoir attaché à une partie fixe de l'intérieur du véhicule. Les expertises médico-légales avaient conclu que sa défaillance cardiaque étaient dues à son état de stress et d'agitation.

L'autopsie avait alors mis la puce à l'oreille du parquet de Montbéliard, une information judiciaire contre X pour "homicide involontaire" avait été ouverte. En 2013 la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon avait confirmé le non-lieu pour les 4 agents de police. 

Les juges de la Cour européenne des droits de l'Homme ont estimé que les policiers n'ayant pas connaissance des antécédents cardiaques de la victime "ne pouvaient pas envisager l'existence du danger encouru", "la demande rapide d'assistance des policiers (...) permet d'exclure tout manquement quant à leur obligation de protéger la vie de Mohamed Boukrourou".

En revanche, «deux coups de poings» portés au plexus de Mohamed Boukrourou lors de son évacuation de la pharmacie et le maintien «sur le ventre avec trois policiers debout et pesant de tout leurs poids sur les différentes parties de son corps» ont eu pour effet «d'amplifier l'agitation et la résistance de Mohamed Boukrourou», a expliqué la CEDH.

«Ce traitement, infligé à une personne vulnérable (...) n'était ni justifié, ni strictement nécessaire», ont estimé les juges. Par conséquent, «ces gestes, violents, répétés et inefficaces (...) sont constitutifs d'une atteinte à la dignité humaine».

L'Etat français a été condamné à verser de 4 000 à 6 000 euros pour dommage moral à six membres de la famille de la victime.

D'après l'avocat du principal suspect dans la disparition de la jeune Maëlys, des auditions en garde à vue n'auraient pas été filmées, ces informations sont révélées par le Dauphiné libéré.

La requête en nullité a pour objectif de faire annuler les premières auditions de la garde à vue du suspect, puisqu'elles n'ont pas été filmées alors que dans le cadre d'une procédure criminelle le code pénal l'exige.

Rappelons que Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août dernier lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin. Malgré les recherches, la fillette reste toujours introuvable.

Deux accidents sont en cours dans le Col France, entre Villers-le-Lac et la Suisse. Soyez prudents si vous circulez sur ce secteur. D’autant plus que les chaussées sont glissantes.

Il y a du football ce vendredi soir. Dans le cadre de la 15è journée de Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard (9è) affronte Nîmes (2è). Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h au stade Bonal.

Les Doubistes restent sur un match compliqué en Coupe de France contre Villefranche. En championnat, le 3 novembre, date de la dernière journée de Ligue 2, les Lionceaux ont réalisé un match nul à Orléans (3-3).

L’homme de 38 ans, originaire de Guadeloupe, arrêté mercredi à Besançon, sera présenté ce vendredi en comparution immédiate pour trafic de stupéfiants mais aussi défaut de permis de conduire. Cet individu avait été repéré par plusieurs patrouilles de police dans le quartier Planoise à Besançon.

Mercredi, les faits se sont confirmés et le trentenaire a été surpris en train de dealer dans sa voiture dans le quartier Planoise, rue de Cologne. Suite aux perquisitions menées dans le véhicule et son appartement, les policiers ont saisi 760 grammes de résine de cannabis, 8 grammes de cocaïne et le matériel qui lui servait à conditionner la marchandise.

Il a reconnu les faits au cours de sa garde à vue mais il a refusé de donner d’autres noms.

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