Ce mercredi après-midi, dans les locaux de l’atelier Canopé à Besançon, la mutualité française Bourgogne Franche-Comté, en compagnie de plusieurs autres partenaires, intervenant auprès du public adolescent, organisait un temps consacré aux jeux vidéos. Durant une partie de l’après-midi, des ateliers découverte et de pratique étaient proposés. Puis, une conférence, animée par une psychologique, sur le thème « les jeunes face aux pratiques numériques », a conclu cette journée.
Au cours de l’après-midi, de nombreux adolescents sont venus s’essayer et découvrir les différents jeux vidéo proposés. Des jeux sur console, sur tablette, un atelier de réalité virtuelle et rétro gaming, une initiation aux jeux sérieux et créatifs, un stand de prévention des risques liés aux jeux vidéos animaient les lieux. Cette opération s’inscrivait dans le cadre d’un travail, mené depuis 2015, sur les usages numériques des jeunes. Ici, on ne cherche pas à diaboliser les jeux vidéo. Bien au contraire. On y trouve aussi un intérêt pédagogique et sociétal. Selon les organisateurs de ce rassemblement, « les jeux vidéos peuvent présenter des risques lorsqu’ils sont utilisés avec excès, mais également de multiples avantages (travail d’équipe, coopération, initiation à la technologie, estime et confiance en soi, interactions avec d’autres, mémoire, …).
Quelle pratique chez les jeunes ?
Menée par une classe de BTS du lycée Louis Pergaud, une enquête très intéressante sur la manière dont les collégiens et lycéens consomment et utilisent les jeux vidéo a été présentée. Pendant un mois, via internet, 700 jeunes ont répondu au questionnaire rédigé par la classe. Il en ressort que les adolescents jouent avant tout par plaisir, entre amis, et non par addiction. Cette pratique ne les isole pas et se conjugue avec d’autres loisirs. Seul petit bémol, les Pegi, qui classent les jeux vidéo par classe d’âge, ne sont pas toujours respectés.