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Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort se mobilise pour le FC Sochaux-Montbéliard. Il a rencontré hier l'ambassadeur de la République Populaire de Chine en France, Mr Jun ZHAI. L'objectif de cette rencontré était d'évoquer les difficultés financières et administratives du club depuis son rachat par Mr Li. 
Il a insisté sur le risque de relégation en Nationale 3 qui pèse sur le club. 
Entretien avec Cédric Perrin...

Plein Air :  Vous avez rencontré l’ambassadeur de Chine concernant l’avenir du FC Sochaux Montbéliard, qu’avez-vous échangé ? Quelles sont vos conclusions après cette rencontre ?

Cédric Perrin : J’avais déjà rencontré sa conseillère économique, il y a quelques jours. Il est évident que la question qui se pose est celle de l’appartenance de Mr Li à Hong-Kong et non pas à la Chine. Hong-Kong ayant une indépendance de fonctionnement par rapport à la Chine, c’est régulièrement que ce problème se pose.
J’ai évidemment fait part de l’importance qu’il y avait de s’inquiéter concernant ce dossier. Même si Mr Li passe la date butoir du 15 mai avec la DNCG, il faut être vigilant, je leur ai demandé de prendre en compte les alertes effectuées par les élus et les supporters, en espérant qu’ils aient une influence sur Mr Li, pour lui expliquer qu’il a tout intérêt à vendre maintenant, et pour nous à vendre pendant que le club est toujours en Ligue 2.
Il faut absolument éviter la relégation où le statut professionnel pourrait être perdu.
Je les ai sensibilisé sur ces questions. Ils ont bien entendu les inquiétudes, mais c’est loin d’être évident.

Plein Air  : Quelles sont les prochaines échéances pour vous ? Envisagez-vous une action avec les supporters ? 

C.P. : Je suis en contact régulier avec les supporters qui font un travail remarquable et responsable sur le terrain.
De mon côté j’essaye de trouver des moyens d’influence. Désormais je vais solliciter le consul de France à Hong-Kong, pour les sensibiliser à l’avenir du club. Je ne lâche rien.
Les chinois m’ont entendu même s’ils n’ont pas cessé de rétorquer que Mr Li était à Hong-Kong et pas en Chine. Malgré tout, je reste persuadé que si le gouvernement chinois pour éviter le tapage médiatique doit rencontrer et convaincre Mr Li, peut-être que les chinois essayeront de faire de la diplomatie avec Mr Li.

Plein Air : Le 15 mai, c'est la prochaine échéance fixée par la DNCG. Pensez-vous que Mr Li aura rassemblé les fonds nécessaires pour passer cette étape et enchaîner sur une nouvelle saison ? 

C.P.  : Les comptes du club ne sont pas si catastrophique que ça. Il reste encore un peu d’argent depuis PSA. Le problème c’est qu’aucun investissement n’est fait. Il est possible que Mr Li passe les barrières de la DNCG et refasse une saison.
Sauf que si nous repartons pour une saison, la question c’est avec quels joueurs ? Il ne souhaite pas investir dans un recrutement. Le FCSM va avoir beaucoup de difficultés à se maintenir, donc si c’est pour reculer pour mieux sauter, il y a une vraie réflexion a avoir sur l’avenir du club.

Plein Air Avez-vous échangé avec lui sur la possibilité de vendre le club ? 

C.P. : Les repreneurs potentiels l’ont rencontré. Il ne cesse de dire qu’il n'est pas vendeur. Moi je souhaite qu’il investisse comme il l'avait prévu, ou bien vendre pour que d’autres puissent investir.
Je veux comme les supporters que le club joue enfin la remontée en Ligue 1, alors qu'aujourd'hui nous essayons simplement de sauver les meubles.
Si par bonheur un repreneur arrivait à faire entendre raison à Mr Li, il est bien évident que ce sera très compliqué. La saison prochaine se prépare déjà maintenant avec la construction des budgets et pas en juillet quand les transferts auront été effectués.
Plus les jours passent et plus la situation devient hypothétique.

Ce samedi, de 14h à 16h, au parc Micaud, à Besançon, le groupe local d’Europe Ecologie Les Verts du Grand Besançon mènera une action pour sensibiliser la population sur la diminution du nombre d’oiseaux en France et dans le monde. Anthony Poulin, l’élu écologiste bisontin, explique « qu’un oiseau sur trois a disparu en 15 ans de nos villes et de nos campagnes ». Cette situation inquiétante touche également de nombreuses espèces à travers le monde. « Il y a de vraies questions à se poser sur la biodiversité » complète Mr Poulin.

Dans ce cadre là, les responsables et militants écologistes invitent les Bisontins et les Bisontines à échanger sur cette problématique et à venir assembler des nichoirs à oiseaux et à les installer dans les arbres. Par cette approche, Europe Ecologie Les Verts veut insister sur l’importance de créer des espaces en ville « pour que la nature reprenne sa place » et « pour la protection de la biodiversité ».

Plus globalement, le parti écologiste demande « une transformation de notre modèle agricole ». « Il est urgent d’abandonner les pesticides qui empoisonnent nos champs, les agriculteurs et leurs voisins, nos cours d’eau et nos assiettes et provoquent la disparition de milliers d’insectes et oiseaux. Il convient également de stopper l’étalement urbain et laisser sa place à la nature en ville » conclut Anthony Poulin.

Cette ligne dite des Horlogers relie en trois tronçons aux publics bien distincts Besançon à Valdahon puis Valdahon à Morteau et Morteau à La Chaux-de-Fonds. Un lien ferroviaire entre l’agglomération bisontine et la Suisse qui a mobilisé les élus locaux, ceux-ci rappelant « la nécessité que soient mis en place des moyens adaptés pour assurer concrètement la pérennité et la performance de la liaison ferroviaire qui les relie en soulignant la pertinence, ainsi que le rôle structurant dans le développement de relations franco-suisses ».

Message entendu du côté de la Région Bourgogne Franche-Comté puisqu’en janvier dernier cette collectivité a annoncé qu’en plus des 12,3 M d’euros prévus au contrat de plan Etat-Région 2015-2020 pour réaliser des travaux d’infrastructures entre Morteau et le Locle en particulier, la Région injectera 20 M d’euros supplémentaires sur la ligne des horlogers dans son ensemble.

Particulièrement vigilants, les élus français et suisses réunis au sein de l’agglomération urbaine du Doubs sont donc très confiants comme le confirme le président de l’AUD Pierre Vaufrey. « Nous pouvons penser que l’avenir de la ligne des horlogers est assuré pour le moins jusqu’à l’horizon 2030 ».

Le temps pour tous les partenaires de développer cette ligne qui sur sa dernière partie entre Morteau et la Chaux de Fonds transporte chaque jour environ 350 personnes avec 6 allers-retours par jour. La navettisation préconisée par un rapport pourrait permettre de monter jusqu’à 18 trajets quotidiens et ainsi concerner près de 2000 voyageurs au quotidien.

Ministre auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, Jacqueline Gourault sera demain vendredi dans le Jura où elle rencontrera au cours de l’après-midi lors d’entretiens particuliers Baptiste Gagnoux, maire de Dole puis Jacques Pelissard, maire de LonsleSaunier avant de se rendre à Montmorot à l’assemblée générale des maires du Jura où elle prononcera un discours puis échangera avec les élus.

A l'occasion de la conférence territoriale de l’action publique (CTAP) la Région a réaffirmé affirmé sa volonté de fédérer et de soutenir les actions émanant des territoires pour renforcer le poids de la candidature à l’appel à projets national « base arrière » des Jeux olympiques et paralympiques 2024.

La présidente a rappelé que " la Région et l'ensemble de ses territoires doivent être unis face à cet enjeu de taille au service des valeurs véhiculées par la pratique du sport que sont la fraternité et l'égalité dans l'accès au sport pour toutes et tous."

Outre la qualité et la diversité des équipements, ce sont bien l’ensemble de ses atouts sportifs, touristiques, économiques et la dynamique de sa vie associative que la Région entend promouvoir dans le cadre d’une véritable candidature de territoire.

Forte du travail déjà engagé par les territoires, la Région réunira prochainement les membres du groupe sport de la CTAP, pour identifier et valoriser dans une même démarche l’ensemble des candidatures de sites « base arrière ».

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