Vie locale : Métabief inaugure son nouvel espace Bruno Mutin
Après deux ans de travaux et une ouverture en avril 2018, la commune de Métabief inaugure ce samedi l’espace Bruno Mutin. Ce superbe projet regroupe au rez-de-chaussée, une médiathèque, un multi-accueil, un restaurant scolaire et un périscolaire et à l’étage, des hébergements touristiques pour personnes en situation de handicap, qui seront gérés par l’association « Apache Evasion » et la Roche du Trésor. Cette réalisation va permettre à ces personnes de disposer d’un lieu d’accueil de 20 places, avec des espaces collectifs et quatre chambres. Le coût de cette belle grande maison, implantée en plein cœur du village, s’élève à 3,5 millions d’euros. L’Etat, l’Europe, le département du Doubs, la Caisse d’Allocations Familiales et même le Sénateur Jean-François Longeot, via son enveloppe de parlementaire, ont soutenu cette initiative municipale.
Lancé en 2012, via une étude de faisabilité, le projet a réellement vu le jour en 2015 avec le lancement du concours d’architectes. Après deux ans de travaux, ce magnifique bâtiment fonctionnel est devenu une réalité. Les enfants de l’école peuvent en profiter pleinement. Les petits de la crèche sont accueillis dans un espace tout confort et adapté. Cet été, ils ont pu évoluer dans le patio pensé au centre de la maison, avec son espace de jeu au grand air.
L’espace Bruno Mutin
En baptisant cet espace « Bruno Mutin », Gérard Dèque et son conseil municipal ont souhaité rendre hommage à cet homme, une personnalité du Haut-Doubs, qui a donné beaucoup de son temps et de son énergie à Métabief. « Un homme au grand cœur, toujours prêt à rendre service » explique l’édile. Responsable du chalet de l’hygiène sociale à Métabief, instigateur de la cantine scolaire, engagé dans la vie associative et municipale, Mr Mutin, qui vit au village avec son épouse, a toujours su répondre présent pour sa commune et ses habitants. « Il semblait donc évident de baptiser ce nouveau bâtiment dédié aux enfants, aux familles et aux personnes en situation de handicap à son nom » conclut Mr Dèque.
