A Besançon, 25 enfants de l’école primaire d’Arène viennent de participer à une journée handi-citoyenne. Une première dans la cité comtoise. L’objectif étant de sensibiliser ces enfants de CM1 et CM2 au handicap par l’échange et l’expérimentation. Ainsi, l’établissement a fait appel à la mission handicap du CCAS de Besançon et à des personnes en situation de handicap.
Ces petits bisontins ont rencontré une responsable du Centre Communal d’Action Sociale de Besançon qui leur a parlé de son travail et du handicap, et des personnes handicapées, une personne en fauteuil roulant et une non-voyante avec son chien. Les adultes espèrent ainsi changer le regard des enfants sur le monde du handicap, leur faire comprendre que ces hommes et femmes, garçons et filles, ont une vie comme n’importe quel citoyen français ou d’ailleurs, mais que ce quotidien passe aussi par des adaptations, car ce que recherchent avant tout ces personnes, c’est bien l’autonomie. Les enfants ont ainsi pu constater les difficultés qu’une personne rencontre en fauteuil roulant ou en situation de cécité. Ils ont par exemple eu l’occasion d’évoluer en fauteuil dans leur école, avec tous les problèmes que cela pose pour se déplacer. Ils ont également utilisé une machine à écrire en braille.
Le message semble être bien passé. « La machine à écrire en braille permet aux aveugles de pouvoir envoyer des messages et de communiquer. C’est une belle invention » explique Malo. Chahinza ajoute qu’elle a pris conscience des difficultés de ces personnes pour se déplacer lorsqu’elle a utilisé un fauteuil roulant. « La dame ne pouvait pas faire beaucoup de choses, comme monter dans notre classe par exemple » explique-t-elle. La fillette l’assure son regard a désormais changé. « Je ne regarde plus les personnes handicapées bizarrement » promet-elle. Merlin se rappelle d’avoir vu des photos de personnes souffrant d’un handicap, qui ont réussi dans la vie. Il se souvient par exemple de Beethoveen, qui malgré sa surdité est devenu un grand musicien et compositeur. « Malgré un handicap, on peut réaliser son rêve. Il ne faut jamais lâcher » conclut le jeune garçon.