Choix du secteur :
Se connecter :

Pendant les deux semaines qui se profilent, bon nombre d’entreprises et de services administratifs travailleront au ralenti voire même pas du tout. Porte close pour la période de fêtes. Une trêve à mi saison entre les vacances estivales de l’année qui se termine et de celle qui arrive.

Vous entendrez sans doute beaucoup parler de trêve des confiseurs. Que les gourmandes se rassurent, il y aura bien des bonbons et friandises sur les étals de vos commerçants…

Au Moyen Âge, on parlait de trêve de Dieu, un moment où l’on ne prenait pas les armes, avec pour les récalcitrants Face aux plus récalcitrants l’excommunication.

Puis, beaucoup plus tard, c'est sous la IIIe République à la fin du XIXème siècle que va s’installer la trêve des confiseurs sous un aspect beaucoup plus laïc.

Les parlementaires veulent profiter de quelques jours autour du 1er janvier pour faire retomber la pression pour ne pas troubler par les débats la reprise d'affaires commerciales qui à Paris et dans les grandes villes, précède les fêtes. Evidemment, toute ressemblance etc etc…

Suite à leur comportement et leur opposition lors du démantèlement de leur campement par les gendarmes, à la demande du préfet, au rond de l’Isle-sur-le-Doubs, six gilets jaunes, en l’occurrence six hommes, ont été placés en garde à vue jeudi soir dans différentes brigades de gendarmerie pour outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique et entrave à la circulation routière.

Pour l’heure, le Parquet de Besançon ne s’est pas encore positionné sur les suites qu’il entend donner à ces interpellations. Parmi, les personnes concernées, l’une d’entre elles est déjà connue des forces de l’ordre et de la justice pour avoir fait l’objet d’une réponse pénale il y a huit jours environ, qui s’était traduite par une convocation devant un tribunal.

Etienne Manteau, le Procureur de la République de Besançon, l’atteste, « la réponse pénale ne sera pas la même pour chacun d’eux Â».

A Boujailles, la piste du suicide semble se confirmer. C’est en tout cas ce que laisse penser la vidéo tournée par un témoin jeudi matin, lorsqu’un TER a percuté le véhicule d’une automobiliste qui se trouvait sur la voie ferrée.

Les images permettent de voir que la victime, « calmement et méthodiquement Â», explique Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, s’installe et place son véhicule sur les rails, peu de temps avant l’arrivée du train.

« Nous ne sommes pas dans la configuration d’une personne qui, pressée, tente de forcer le passage Â» précise Mr Manteaux. L’enquête se poursuit. Elle va porter désormais sur la personnalité de la victime. 

La Confédération paysanne alerte depuis longtemps sur le risque environnemental que représente la culture de plantes génétiquement modifiées sélectionnées pour être tolérantes aux herbicides, « que celui soit le Roundup ou des ALS. L’étude OGM90+ confirme ces craintes Â» explique l’organisation qui poursuit : « En effet, ces chercheurs ont constaté que les croquettes utilisées pour nourrir leurs cohortes de rats contenaient toutes du glyphosate, y compris les lots produits en agriculture biologique Â». Le soja composant ces croquettes a été produit en Amérique du Sud où la culture des plantes génétiquement modifiées tolérantes au Roundup est très développée.

« Si les impacts sur l’environnement et la santé animent des controverses scientifiques, le danger d’appropriation du vivant reste la raison principale de notre opposition aux OGM. La décision annulant l’interdiction de breveter les caractères des plantes et des animaux sélectionnés au sein de la biodiversité naturelle rendue le 5 décembre par l’Office européen des brevets (OEB) suite à un recours de Syngenta est en ce sens une très mauvaise nouvelle Â» explique la confédération paysanne.

Conclusion de l’organisation syndicale : « Encore une fois, c’est le droit des paysan-ne-s à ressemer et échanger librement les grains et plants produits dans leur ferme qui est attaqué Â». 

Dans l’affaire de l’incendie d’un appartement de la rue du lycée lundi soir à Besançon, un jeune homme de 19 ans a été interpellé jeudi matin. Il est soupçonné d’être l’auteur de ce sinistre qui a occasionné d’importants dégâts. Rappelons que l’appartement incendié a été entièrement détruit et que des fumées se sont propagées à d’autres lieux de vie. Sans l’intervention rapide des secours, les flammes auraient pu se propager ailleurs, avant les conséquences que l’on imagine. Rappelons que cet incendie n’a pas fait de victime.

Au cours de la sa garde à vue, l’incendiaire présumé a reconnu les faits. Il a expliqué vouloir se venger de l’occupant, ne supportant pas qu’il soit devenu le compagnon de son ex-petite amie. Il sera jugé cet après-midi en comparution immédiate. Une audience qui devrait être reportée puisque l’expertise psychiatrique du prévenu n’a pas pu être réalisée. Dans ces conditions, le Parquet demandera son placement en détention provisoire.

Sous-catégories