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Le Président de la République Emmanuel Macron vient d’envoyer un courrier aux Français pour les convaincre de participer au « grand débat national » qui se déroulera jusqu’au 15 mars. La fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté sont pour le chef de l’Etat les grands enjeux pour la nation. Il décline ainsi 32 questions qui, estime-t-il, « n’épuisent pas le débat mais (lui) semblent au cœur de nos interrogations ». Dans son écrit, il exclue de revenir sur la suppression de l’ISF, la peine de mort et le mariage pour tous et de remettre en cause le droit d’asile. Le Président assure qu’il « tirera toutes les conclusions » de cette consultation. Plein Air a interrogé Laurence Lyonnais, candidate la France Insoumise, représentant le Haut-Doubs, pour les prochaines élections européennes sur ce qu’elle pensait de cette initiative.

Pour Mme Lyonnais, cette lettre est « un long blabla pour ne rien dire. C’est le roi qui s’adresse à ses sujets pour convoquer les états généraux mais qui continue à voir les choses de son point de vue ». Et de poursuivre : « Pourtant cela fait des semaines qu’il y a des revendications qui s’expriment dans ce pays. Il suffirait de les écouter ». La représentante de la France Insoumise regrette la sourde oreille d’Emmanuel Macron sur de nombreux sujets comme « le retour de l’impôt sur la fortune, la suppression du crédit impôt aux entreprises, la mise en place du référendum d’initiative citoyenne ou encore la défense des services publics et des territoires ruraux ». Elle craint une ouverture de façade. « Emmanuel Macron fait semblant de (nous) poser des questions, mais en même temps, il donne le cadre des réponses. C’est-à-dire qu’il ne changera pas le fond de sa politique, ni sa manière d’exercer le pouvoir » explique-t-elle.

Laurence Lyonnais évoque « un manque de sérieux et une irresponsabilité ». « Il joue avec le feu et les nerfs de la population. Il y a une crise profonde dans ce pays. La majorité de la population attend des réponses concrètes et rapides. Laurence Lyonnais n’y va pas par quatre chemins, « si Emmanuel Macron n’est pas capable d’apporter ces réponses concrètes, il faut qu’il laisse sa place ».

Naissances :

04/01/19 – Gabriel de Luc HENRIOT-COLIN, technicien méthode et de Nadine SAULNIER, médecin.

05/01/19 – Nathanaël de Florent CHEVENEMENT, agriculteur et de Alice PASQUA, adjoint administratif.

05/01/19 – Liza de Metin SEVINDI, maçon et de Sevda SAVAS, sans profession.

06 /01/19 – Alice de Mickaël DROUHET, menuisier charpentier et de Aurore DEMEUSY, vendeuse.

06/01/19 – Irina de Alexis GUÉRIN, agent de sécurité et de Charlotte GRUT, agent de sécurité.

06/01/19 – Sophia de Nasser MOUNAÏM, facteur et de Anne-Sophie DAMERVAL, gouvernante.

06/01/19 – Alizé de Romain DELACROIX, opérateur et de Aurélie WARLET, agent qualité.

07/01/19 – Lorenzo de Marcos TAVARES GARCIA, monteur en façade et de Adriana DIAS DOS SANTOS Adriana, maroquinière.

07/01/19 – Lorenz de Sébastien LAMBOURDE, agent de sécurité et de Najzatti BACARI, sans profession.

08/01/19 – Nohlan de Sébastien MATHIEU, facteur et de Marie BERGER, factrice.

08/01/19 – Nathan de Emilien JACOULOT, arboriste élagueur et de Fani SAUGE, employée commerciale.

09/01/19 – Adrien de Anthony RUDLOFF, horloger et de Catherine HAACK, aidesoignante.

10/01/19 – Clémence de Franck COLMAGNE, chauffagiste et de Amandine MAILLOT, infirmière.

10/01/19 – Eva de Nicolas TROUTET, ouvrier et de Estelle DAYET, assistante maternelle.

11/01/19 – Rania de Mathieu LONCHAMPT, ouvrier et de Siham EL MALHI, sans profession.

Publication :

08/01/19 – Iskander AMMAR, journalier et Mélanie ROZAT, sans profession.

Décès :

03/01/19 – Simone BOURDIN, 82 ans, retraitée, domiciliée à Granges-Narboz (Doubs), veuve de Henri BERTIN

03/01/19 – Suzy REGNIER, 83 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire.

04/01/19 – Gilbert BUGNET, 83 ans, retraité, domicilié à Gennes (Doubs), célibataire.

06/01/19 – Marcel CAIREY-REMONAY, 89 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), veuf de Solange TSCHIRKY.

08/01/19 – Gilbert CLERC, 90 ans, retraité, domicilié à Villers-Sous-Chalamont (Doubs), époux de Yvonne COURVOISIER.

08/01/19 – Yvonne CANTIN, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de James BAECKLER.

09/01/19 – Robert AUBERTIN, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette JACQUET.

10/01/19 – Jean PIDOUX, 87 ans, retraité, domicilié à Mièges (Jura) célibataire.

Le Président de la République Emmanuel Macron vient d’envoyer un courrier aux Français pour les convaincre de participer au « grand débat national » qui se déroulera jusqu’au 15 mars. La fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté sont pour le chef de l’Etat les grands enjeux pour la nation. Il décline ainsi 32 questions qui, estime-t-il, « n’épuisent pas le débat mais (lui) semblent au cœur de nos interrogations ». Dans son écrit, il exclue de revenir sur la suppression de l’ISF, la peine de mort et le mariage pour tous et de remettre en cause le droit d’asile. Le Président assure qu’il « tirera toutes les conclusions » de cette consultation. Plein Air a interrogé le député bisontin La République En Marche Eric Alauzet sur ce qu’il pensait de cette initiative. Rencontre avec le parlementaire.

Pour Mr Alauzet, « c’est un moment unique. Je pense que l’on pourra progresser sur nos valeurs et plus de justice sociale » explique le parlementaire, qui invite la population « à venir débattre et parler franchement ». Sur la question des détracteurs et ceux qui pensent que la discussion est verrouillée, Eric Alauzet répond que « des personnes n’ont pas envie que cela progresse et ont intérêt à la discorde et au chaos ». Selon le député, ceux-là ont « des objectifs politiques avoués ou inavoués de désordre, espérant pouvoir récupérer politiquement voire électoralement ». Eric Alauzet compte bien participer à ce grand débat national. « Je suis disponible pour tous les débats qui se créeront. Toutes les initiatives sont souhaitables. Je me rendrai disponible pour aller écouter nos concitoyens. Le but, c’est surtout d’écouter, même si j’ai quelques messages à faire passer ».

23 ans après les faits, le procès de l’affaire de Stéphane Dieterich s’ouvre aujourd’hui aux assises de Haute-Saône. Christophe Blind (49 ans) comparaît pour le meurtre de ce jeune homme de 24 ans, tué à coups de couteau en juillet 1994 près de Belfort « dans un bois connu comme lieu de rencontres homosexuelles, aux portes de Belfort » explique ce matin le journal « Le Parisien ».

L’assassin présumé a été démasqué grâce à deux émissions de télé en 2013 et 2015. Ce dernier évoque un harcèlement et des agressions sexuelles de la part de la victime. Jugé pour assassinat, Christophe Blind encourt la prison à perpétuité.