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Besançon : La place des femmes dans les microtechniques

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, Joël Mathurin, préfet du Doubs, et Patrice Durand, directeur de l’inspection académique du Doubs, se sont rendus ce lundi au sein de l’ISIFC (Institut supérieur d’ingénieurs de Franche-Comté). Leur visite avait pour but de découvrir les activités de ces structures sur le thème de la place des femmes dans les métiers scientifiques et techniques relevant des microtechniques. Vincent Ambruster, directeur de l’ISIFC est au micro de la rédaction.

La mixité au sein des microtechniques

En ce 8 mars, deux classes des lycées Claude Nicolas Ledoux et Germaine Tillion de Montbéliard, composées majoritairement de filles et s’inscrivant dans le cadre du dispositif des cordées de la réussite, ont découvert la place des femmes dans le secteur des microtechniques de Besançon. Au-delà des activités présentées, l’objectif est de promouvoir le questionnement des élèves sur le thème de l’égalité professionnelle et de la mixité hommes/femmes, notamment au sein de professions considérées comme « peu mixtes ». C’est-à-dire si la part d’un des deux sexes est inférieure à 30% dans le métier.

Une présence féminine à 70%

« On a beaucoup de filles qui s’intéressent à la santé, et qui viennent s’inscrire chez nous » souligne Vincent Ambruster, directeur de l’ISIFC. Si elle bénéficie pourtant d’une image de « filière traditionnellement masculinisée » selon son directeur, il y a toujours eu une présence féminine importante au sein de l’école. « Auparavant, il y avait plus de garçons. Mais ça vient sûrement de l’historique de la création de l’école, qui a été créée par des personnes venant des sciences de l’ingénieur, où il y avait un peu plus de garçons. Mais on était quand même quasiment à 50/50 » précise Vincent Ambruster. Désormais, le taux de présence féminine au sein de l’ISIFC de Besançon est de l’ordre des 70%.  

« Des promos qui marchent super bien »

« Les choses se font naturellement. L’idée n’est pas de chercher à tout prix un taux de féminisation » révèle le directeur de l’établissement. Chacun à sa chance de manière égale. Ici pas de préjugés ni de stéréotypes, l’essentiel se trouve dans le dossier. Lors de cette sélection, les candidats sont quasiment représentés par une parité équivalente de 50% d’hommes et 50% de femmes. Ce n’est qu’après l’ajout des concours de prépa, que le taux de féminisation grimpe en flèche jusqu’à 70%. « Ça nous convient très bien, ce sont des promos qui marchent vraiment super bien. On est très satisfaits de ce résultat-là » assure Vincent Ambruster.  

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