Une journée d’action est prévue ce mardi 10 novembre à l’éducation nationale. Les enseignants et les agents des collectivités locales veulent dénoncer leurs conditions de travail et le non-respect des mesures sanitaires au sein de ces structures qui accueillent de nombreux enfants et adolescents. Cette opération fait suite à la colère lycéenne qui s’est manifestée il y a tout juste une semaine.
Au SNES/FSU, la coupe est pleine. Le syndicat, qui dit informer les autorités depuis plusieurs semaines sur la situation, alerte une nouvelle fois encore pour « éviter une nouvelle fermeture des écoles », qui serait préjudiciable pour les élèves français, notamment les jeunes les plus en difficulté. Il est ainsi évoqué « un protocole sanitaire plus que léger, une absence totale de considération des brassages et des effectifs dans les classes ». Selon l’intersyndicale, les chiffres hebdomadaires communiqués par le Rectorat « ne correspondent pas à la réalité de ce que vivent les enseignants » sur le terrain.
A travers cette mobilisation, les enseignants veulent également alerter les parents sur les conditions d’accueil de leurs enfants. Ils évoquent une réelle « mise en danger des personnels ». Ils demandent de la clarté, du professionnalisme et une véritable prise de conscience des autorités sur les difficultés et dangers du moment.































