Pendant le confinement, les violences faites aux enfants augmentent. La rédaction a rencontré Mireille Silvant, la présidente du comité territorial de l’Unicef Franche-Comté.
La responsable bisontine explique « qu’ en temps normal, environ 200 enfants sont victimes de violences psychologique ou physiques par jour en France », avec le confinement, ces petites victimes sont prisonnières chez elles, et ne peuvent pas toujours appeler à l’aide.
Autre préoccupation : le confinement intervient pendant une période où le taux de violences faites aux enfants était déjà en augmentation. « Cela n’a fait qu’accroître le phénomène déjà présent, c’est bien que l’on en parle, peut-être que ça permettra de prévenir les violences dans des situations futures » précise-t-elle.
Pour prévenir ces violences, l’Unicef mène tout au long de l’année des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires. « Nous leur apprenons à dénoncer et signaler les violences, à ne pas en rire, même si l’on se doute qu’il y a encore beaucoup d’enfants qui hésitent à appeler. » explique Mme Silvant.
Pour rappel, il est possible de joindre le 119, il s’agit d’un numéro gratuit et disponible 24h/24h et 7j/7j, qui permet aux enfants victimes, mais également aux adultes qui ont connaissance de maltraitance de le faire savoir auprès de professionnels compétents qui prendront le relais. « A la moindre suspicion, il faut appeler le 119 » martèle-t-on actuellement dans les milieux concernés.
