Ce jeudi matin, entre 200 et 250 personnes, des enseignants, des parents d’élèves et des lycéens, se sont rassemblées devant le rectorat, à Besançon, à l’appel des syndicats, pour dénoncer la réforme du lycée et Parcoursup. Symboliquement, munis de sifflets et de cartons rouges, ils sont venus signifier à Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, « la fin de la partie ».
Au cours des différentes prises de parole, les enseignants ont dénoncé, notamment avec la nouvelle organisation des options, une réforme génératrice « d’inégalités sociales et territoriales ». Ils ont également pointé les nombreuses suppressions de postes qui en découlent. Au niveau national, ce sont plus de 2650 postes qui devraient être supprimés cette année. Dans l’académie de Besançon, 60 postes d’enseignants et 12 liés à l’administration sont en sursis. Au lycée Louis Pergaud de Besançon, ce sont six postes d’enseignants qui devraient disparaître en septembre prochain.
L’inquiétude des familles et des lycéens
Des parents d’élèves et des jeunes sont également venus soutenir les enseignants mobilisés. Parmi les lycéens présents, des élèves de 1ère, interrogatifs sur leur avenir en cas d’échec au baccalauréat, puisqu’ils seront la dernière génération à passer l’épreuve sous la forme qu’on lui connaît encore aujourd’hui. Leurs parents aussi ne sont pas très rassurés. La confusion qui règne actuellement concernant la carte des options et la peur que leurs enfants n’aient pas accès à certaines filières en raison de l’impossibilité d’accéder à certaines options au lycée est clairement affichée. Ils demandent également à l’éducation nationale une plus grande clarté et davantage de dialogue concernant ses choix dans la sélection des jeunes pour l’attribution des places pour les études supérieures.
Les manifestants souhaitaient être reçus par le recteur, qui a fait savoir qu’il était absent ce jeudi. Selon son agenda, il était à Dijon.































