La principale info de ce lundi est la rentrée des classes. En ce 1er jour d’école, Jean-François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon, s’est rendu dans différents établissements scolaires du Doubs pour rencontrer les équipes éducatives et les parents afin d’évoquer cette nouvelle année scolaire et échanger sur des thématiques bien précises. Il en sera encore de même demain.
Ce lundi matin, à Besançon, au lycée Victor Hugo, les thèmes de la sectorisation des lycées bisontins et de la mixité sociale dans ces établissements scolaires furent évoqués. Une table ronde était organisée. Elle a permis de mettre en lumière des dysfonctionnements et de convenir que des améliorations devaient être envisagées pour éviter de trop grandes disparités. Les écarts sont bien réels. Alors que les effectifs du lycée Victor Hugo, situé dans le quartier Planoise, affichent 40% de jeunes issus de milieux défavorisés, les lycées Pasteur et Nicolas Ledoux enregistrent des pourcentages moindres. Il en va de la réussite des élèves et de notre vie en société.
Pour Jean-François Chanet, « il est important de mettre en place une organisation administrative autre, permettant l’effacement progressif de ces barrières, en instaurant une autre logique de sectorisation ». C’est ce qui a été mis en place au sein de l’éducation nationale pour cette nouvelle rentrée scolaire. Mais cela passe aussi « par un travail partenarial entre l’état et les collectivités locales et en instaurant « une égale attractivité entre les lycées » ajoute Mr Chanet.
« Actuellement, certains établissements scolaires, comme Pasteur, disposent de formations fortes qui les rendent plus attractifs » explique Nathalie Faivre, professeur d’allemand et représentante du syndicat Snes FSU. A Victor Hugo, le lycée souffre aussi de son emplacement géographique, en plein cœur d’un quartier populaire. Ce qui suscite de nombreuses inquiétudes dans les familles. Enfin, « il est également remarqué que certaines familles parviennent à contourner la carte scolaire mise en place en jouant sur l’offre des options » ajoute Mme Faivre, qui milite pour une vraie mixité sociale dans les lycées et les collèges de Besançon et d’ailleurs.































