Ce volontariat de sapeurs-pompiers est aujourd’hui au cœur des mutations et des tensions qui traversent les services d’incendie et de secours, confrontés à une stagnation de leurs effectifs alors que leur sollicitation opérationnelle s’accroit. Du maintien de ce volontariat dépend la proximité et l’équité des secours dans les territoires, où les sapeurs-pompiers sont souvent devenus le dernier service public.
Le rapport souligne l’attention constante qui doit être accordée aux impacts de l’environnement institutionnel sur le volontariat notamment la menace majeure pour la pérennité même du volontariat et du système républicain de secours qui ressortirait de la qualification des SPV français comme travailleurs au sens du droit européen. Il est là question de s’opposer fermement à une « professionnalisation des volontaires » par cette évolution statutaire jugée dangereuse pour le modèle français d’organisation des secours.
Il est également question dans ce document de faciliter l’intégration des SPV, d’accroitre l’attractivité de cet engagement en diversifiant le recrutement sans oublier d’évoquer « le tabou de l’indemnisation », les SPV étant non pas bénévoles mais volontaires et donc indemnisés, sujet que le rapport souhaite voir débattu pour une meilleure reconnaissance.
