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Besançon : Le Groupe Local de Traitement de la Délinquance a montré son efficacité

Ce mardi, après six mois d’existence, les différents acteurs qui composent le Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD) ont dressé le bilan de ce dispositif, créé en septembre 2017 par la Procureure de la République de Besançon. Rappelons que ce GLTD, composé du Parquet de Besançon, de la police nationale et municipale, des bailleurs sociaux et de l’éducation nationale, s’est fixée comme mission de lutter contre la délinquance, et notamment le trafic de stupéfiants et les occupations illégales d’immeuble sur le quartier Planoise. Des rencontres mensuelles sont organisées pour évaluer les résultats et échanger autour de ces problématiques.

La pertinence et l’efficacité de ce dispositif n’est plus à prouver. Depuis son existence, 74 procédures ont été ouvertes. Elles ont conduit à l’interpellation de 108 personnes, dont 31 mineurs. Sa montée en puissance se confirme. Alors que 14 individus ont été appréhendés en octobre 2017, les autorités en ont enregistré 27 en mars dernier. Chaque mois, c’est une trentaine de passages qui sont effectués par les forces de l’ordre à des adresses ciblées. Ce renforcement policier a notamment permis de vider les halls d’immeubles, occupés par des trafiquants et des dealers, empêchant parfois les habitants de vivre ou d’accéder à leur logement. Comme l’ont expliqué, les autorités et les élus présents, le GLTD a permis d’intervenir efficacement dans le quartier Planoise « avant qu’il ne soit trop tard Â». Elle a également conduit à la résolution d’importantes affaires en zone gendarmerie. Le trafic de drogue est un véritable fléau à Planoise. On vient de tout Besançon et de son agglomération , mais aussi de Dijon et de Suisse pour faire ses affaires et se procurer de la marchandise.

Des délinquants de plus en plus jeunes

Ces actions régulières, sur le terrain, ont permis de mettre en lumière l’implication de jeunes mineurs dans ces affaires de trafic de stupéfiants, dans lesquelles héroïne et cocaïne sont devenues monnaie courante. Des jeunes gens, qui pour la plupart étaient inconnus des services de police et de la justice. Déférés devant le parquet et le juge des enfants, ces jeunes adolescents font l’objet de sanctions pénales, qui peuvent conduire à des mesures d’éloignement « pour les sortir de cet endroit néfaste pour mieux se reconstruire ailleurs Â».

Bientôt une police du quotidien

Au cours de son intervention, le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, a réaffirmé une nouvelle fois son engagement de faire de la sécurité l’une de ses priorités. C’est la raison pour laquelle l’édile bisontin s’est félicité de l’ouverture en mai prochain du commissariat décentralisé à Planoise et de l’arrivée en septembre d’un renfort de nouveaux policiers, dont le nombre est estimé entre 15 et 25.