Dans le cadre de l’interpellation et du placement en garde à vue de 18 étudiants bisontins venus perturber le conseil d’administration de l’université de Franche-Comté ce mardi, l’intersyndicale Sud Education Franche-Comté dénonce dans un communiqué de presse « la vaste campagne de désinformation qui se déploie depuis le 14 février de la part de la présidence de l’université de Franche-Comté » et réaffirme « qu’il n’y a pas eu de violences, ni physiques ni psychologiques de la part des étudiants qui ont investi le conseil d’administration pour demander le report du vote instaurant la sélection à l’entrée du master ».
En revanche, selon le syndicat, « il y a eu des violences policières totalement disproportionnées ». Pour le syndicat, des comportements outranciers (injures, menaces physiques) ont été tenus par des membres du conseil d’administration. Il demande « la libération immédiate des deux étudiants en garde à vue ainsi que l’abandon de toute charges judiciaire et/ou sanction universitaire contre les étudiants interpellés ». Selon le collectif, les deux étudiants placés en garde à vue payent leur engagement syndical.
Une assemblée générale est prévue ce jeudi de 12h à 13h30 à l’amphi Donzelot, rue Mégevand. Un rassemblement est également en cours devant le commissariat de police de Besançon.
