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La préfecture du Jura indique la levée des mesures instaurées par le zonage règlementaire au titre de la maladie hémorragique épizootique (MHE), du fait des nouvelles analyses réalisées en Suisse infirmant la présence de la maladie, détectée dans deux élevages bovins suisses les 11 et 16 octobre derniers. Ces deux foyers ont été infirmés ce mardi 24 octobre par les autorités helvètes.

Les consommateurs de fromage seront sans doute ravis d’apprendre que les ventes de gruyère français se portent bien. Avec 2,7 tonnes écoulées en 2022, ces dernières ont explosé par rapport à 2019 (2,3 tonnes). Pour le président de l’IGP Gruyère de France, dont la production est localisée en Savoie et Franche-Comté,  ne cache pas satisfaction. D’autant plus que 2023 serait très encourageant.

Depuis hier, et jusqu’à ce vendredi, l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté organise le concours désignant la meilleure saucisse de Morteau. Hier, à la salle des fêtes de Morteau, 120 consommateurs passionnés et avertis ont sélectionné les huit meilleures productions. Ce vendredi, à Gilley, place aux neuf experts qui désigneront le podium 2023. Plus de 5.000 tonnes de saucisses de Morteau ont été produites en 2022 par 28 fabricants, dont huit en label rouge.

Dans le cadre de l’accord de partenariat économique Union Européenne-Japon, les deux parties ont décidé de protéger 42 indications géographiques supplémentaires. Concernant les fromages français, le Mont d’Or fait partie de ces produits. C’est la troisième fois que la liste des indications géographiques protégées au Japon et dans l’UE est étendue. Cela fait suite aux ajouts de février 2021 et février 2022.

En France. La commission d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale aux pesticides a établi un lien de causalité entre l’exposition au glyphosate d’une femme enceinte et la maladie de son fils. C’est une première. Cela faisait quatorze que la famille menait ce combat. Le montant de l’indemnisation s’élève à environ 36.000 euros. L’enfant, né en 2007, présentait une grave malformation de la trachée et de l’œsophage. La famille avait alerté les autorités dès 2009, dénonçant un produit générique du roundup.

La France a lancé ce lundi 1er octobre une campagne de vaccination inédite pour 64 millions de canards. Les autorités veulent éviter une nouvelle épidémie de grippe aviaire. Cela concerne tous les élevages de plus de 250 canards pour le foie gras ou la viande.

La procédure se décline en deux temps : une première injection sur des canetons âgés de 10 jours et un rappel après à 28 jours. La France est le premier pays à mettre en place une telle opération. En 2022, plus de 20 millions de volatiles ont été abattus.

Malgré un manque de pluie, et un déficit hydrique de près de 30%, la période des récoltes s’est bien déroulée cet été dans le département du Doubs. La pluie, toujours insuffisante, est tombée au bon moment. Ce qui a assuré des récoltes de foin et de regain satisfaisantes. « Les granges sont plutôt pleines » complète Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs. Globalement, tous les secteurs y ont trouvé leur compte. Même si cet été, le campagnol est venu endommager certaines parcelles. « C’est mieux que les années précédentes » ajoute le responsable syndical.

Vers une modification des pratiques

Depuis plusieurs années, les agriculteurs adaptent leur pratique aux conditions climatiques de cette dernière décennie. « Il y a un retour de l’agronomie dans notre département » explique Florent Dornier. Et de poursuivre : « les agriculteurs s’adaptent. Il y a moins d’animaux sur les exploitations. Ce qui permet de garder un peu de stock. Il y a pas mal de choses qui ont évolué ces huit dernières années ».  Les agriculteurs ont conscience également qu’ils sont des acteurs importants dans l’entretien de la nature. Leurs interventions sont des remparts importants dans la lutte contre les incendies par exemple. Une prise de conscience qui évolue et qui se renforce.

L'interview de la rédaction : Florent Dornier

 

En fin de semaine dernière, une nouvelle attaque de loup s’est produite dans le département du Doubs. Une vache a été attaquée par le prédateur à Chapelle-des-Bois. Il s’agit de la huitième attaque référencée sur le territoire  depuis le 13 juillet dernier.  Quelques jours après la présentation du plan loup, Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, attend une évolution du document afin qu’il soit le plus proche des préoccupations et des attentes des éleveurs.

La protection des troupeaux bovins est très insuffisante pour l’agriculteur. Il attend également des mesures plus franches dans les domaines des tirs et dans la publication d’un budget précis quant à l’accompagnement social des éleveurs. « C’est un plan loup en demi-teinte. Nous sommes mobilisés au sein de la FDSEA et la FNSEA pour le faire évoluer » poursuit M. Dornier. Et de conclure : « notre objectif est d’arriver, d’ici la fin de l’automne,  à obtenir des avancées significatives ».

Encore deux mois de pâturage

Si l’on se réfère à ce qui s’est passé l’an dernier, les animaux devraient occupés les prairies pendant deux mois encore, jusqu’au 1er décembre. Les conditions climatiques permettent cette prolongation, avec un redémarrage de la pousse de l’herbe  durant cette période.  Si l’on peut se féliciter de cette situation, elle reste néanmoins source d’inquiétude pour les agriculteurs, dont le cheptel reste sous la menace de potentielles attaques.

L'interview de la rédaction : Forent Dornier, président de la FDSEA du Doubs

 

L’agriculture biologique va bénéficiers de nouvelles aides. C’est ce qu’a dernièrement annoncé Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture. L’objectif est de consolider et développer la structuration des filières bio. 10 millions d’euros supplémentaires sont prévus à partir de 2024, et pour une durée de 3 ans. Et ce, dans un contexte ou la consommation des produits bio a baissé de 4,6% en 2022.  Concrètement, cinq millions d’euros supplémentaires seront alloués à la communication et cinq millions d’euros supplémentaires par an seront accordés au fond bio, qui vise à soutenir des projets de développement et de valorisation des filières du secteur.

La commission européenne a proposé mercredi aux Etats membres de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’Union Européenne. Rappelons que ce produit très controversé est classé comme « cancérogène probable » depuis 2015 par l’OMS.

En juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments estimait que le niveau de risque ne justifiait pas d’interdire cet herbicide. L’autorisation actuelle avait été renouvelée en 2017 pour cinq ans, avant d’être prolongée,  en 2022, d’un an dans l’attente d’une évaluation scientifique. Cette proposition doit être examinée vendredi par les Vingt-Sept.