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Le 28 juin, aux alentours de 23h35, une patrouille de police est alertée pour des violences conjugales. La victime, une jeune femme âgée de 22 ans, déclare avoir reçu des coups après une crise de jalousie de la part de son petit ami. L’auteur a reconnu avoir eu un différend, mais affirme ne s’être que défendu. Il a été placé en garde à vue.

La victime a présenté 2 jours d’ITT le lendemain mais n’a pas souhaité porter plainte. Elle a aussi reconnu partiellement des faits, en avouant avoir porté des coups à son conjoint. Elle a aussi été placée en garde à vue. Son compagnon sera convoqué devant l’AAVI (l’Aide Aux Victimes d’Infractions) et se verra infliger une composition pénale.

Le 28 juin, un différend familial a eu lieu entre une mère et sa fille. Cette dernière aurait mal répondu, et s’en serait suivi des violences physiques « abusives » selon les forces de l’ordre, de la part de la mère sur la jeune adolescente de 15 ans. Placée en garde à vue prolongée, elle a fait l’objet d’une convocation devant le tribunal, puis placée sous contrôle judiciaire en attendant qu’elle soit jugée au mois de décembre.

Désormais domiciliée chez un parent à l’étranger afin de préserver le bien-être de la famille, elle a l’interdiction de rentrer en contact physique avec la victime pendant un certain temps. Cette mère de famille aurait outragé 4 fonctionnaires de police lors de son interpellation.

Ce mercredi 22 juin s’ouvrira le procès du septuagénaire dolois accusé de violences volontaire avec arme et injures racistes le 21 avril dernier. Pour rappeler les faits, l’homme de 72 ans effectuait des photos à proximité du domicile d’une famille à Dole. Les parents, craignant que l’individu ne prenne des photos de leurs enfants, avaient alors cherché à obtenir des explications.

 

Le ton qui monte, un septuagénaire qui dérape

 

Le septuagénaire a alors menacé le père de famille avec une clé en croix prise dans sa voiture, un outil lourd destiné à resserrer les écrous. Il a ensuite proféré des injures racistes à l’encontre d’Adil Sefrioui, le père de famille, en le traitant de « sale bicot ». Remonté dans sa voiture, le septuagénaire s’est éloigné avant de faire demi-tour, et de foncer vers le père de famille qui se trouvait sur le trottoir. Ce dernier, en un ultime reflexe, a sauté sur le capot du véhicule, qui a fini sa course en arrachant la clôture du domicile de sa victime. Des images d’une rare violence, filmées en intégralité par la femme d’Adil Sefrioui.

 

Un procès repoussé et délocalisé pour sa complexité

 

Âgé de 41 ans, Adil Sefrioui a subi un examen médico-légal. Souffrant de plusieurs fractures, il s’est vu délivrer une incapacité de travail de 30 jours. Ce dossier sera donc examiné mercredi matin à partir de 8h45 devant le tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier. Il était préalablement prévu au tribunal correctionnel de Dole, mais la complexité de cette affaire nécessite une formation collégiale, c'est-à-dire devant plusieurs juges. A Dole, il s'agissait ce jour d'un procès à juge unique. Les parties civiles, défendues par Me Randall Schwerdorffer, souhaitent requalifier les faits en « tentative de meurtre ».