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Lundi soir, les policiers pontissaliens ont été requis pour des perturbations au sein d’un hôtel. Sur place, les forces de l'ordre ont senti une forte odeur de stupéfiants en provenance de la chambre d’où venaient ces perturbations. Dans celle-ci, ils ont découvert un pontissalien de 18 ans en possession de 180g de résine de cannabis et de 850€ en petites coupures. Ce dernier, déjà connu de la justice pour d’autres faits, a été interpellé et placé en garde à vue. Après l’exploitation de ses données téléphoniques, une perquisition a été menée à son domicile, où ont été retrouvés 4960€ en petites coupures et 110 francs suisses. Le jeune homme a reconnu l’achat et la revente de stupéfiants depuis 4 mois. Il a été présenté ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Besançon pour être jugé en CRPC.

C’est une histoire tragique. Houcine Hakkar, ce jeune mécanicien de 23 ans, était abattu au volant de sa voiture d’une balle dans la tête le 8 mars 2020 à Besançon, après avoir été pris en chasse par des criminels déterminés. Houcine, cet homme sans histoire, très apprécié au sein de son quartier, s’est retrouvé, sans le comprendre, au cœur d’une guerre de dealers. Le jeune homme a seulement eu le malheur de circuler à bord du même modèle de voiture que celui recherché par les criminels. L’instruction de cet assassinat touche enfin à sa fin. L’un des huit mis en cause a admis sa présence dans la voiture des tireurs en reconnaissant sa participation. Trois de ces individus sont mis en examen pour assassinat, tentative d’assassinat et complicité de tentative d’assassinat. Pour cinq d’entre eux, une requalification en association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes. Un procès hors norme pourrait se tenir en 2024.

Quatre mois de fusillades répétées entre deux clans de trafiquants entre 2019 et 2020. Plus d’une douzaine de blessés par balles envoyés aux urgences. Et puis un homme, un innocent, qui perd la vie. Voici le tragique destin d’Houcine Hakkar. Le jeune homme de 23 ans, victime collatérale des règlements de compte entre trafiquants de drogue dans le quartier de Planoise. Une marche blanche avait été organisée en septembre 2020 par la famille. Plus de 250 personnes s’étaient réunies.

 

Une effroyable course-poursuite

Les faits remontent au 8 mars 2020, avenue Siffert à Besançon. Houcine Hakkar sort à peine de la douche lorsqu’un ami à lui vient le récupérer pour lui faire essayer la voiture qu’il vient d’acheter : une Mégane « sombre Â». Un véhicule qui sera confondu par les assaillants lors de la soirée funeste. Selon les images des caméras de vidéosurveillance, à 21h16, on aperçoit Houcine et son ami, rouler tranquillement à bord du véhicule. 21h17, seulement une minute plus tard, une voiture s’approche d’eux, et se met à les suivre. 21h18, la course-poursuite se déclenche, les malfaiteurs commencent à percuter la Mégane, et font preuve d’un comportement très menaçant. Les deux amis sont terrifiés. Ils appellent immédiatement la police, qui envoie plusieurs patrouilles, et indique à Houcine de se rendre en direction du commissariat. Ce qu’il fait. Mais la course-poursuite est intense. Des coups de feu partent en leur direction. Les malfaiteurs les tamponnent jusqu’à ce que la voiture de leurs victimes s’encastre dans un poteau. Houcine Hakkar n’aura pas le temps de s’enfuir contrairement à son ami, et sera abattu d’une balle dans la tête. Au total, 28 traces d'impact ont été relevées sur la voiture.

 

Une messagerie cryptée

Le 21 mai 2021, au terme d’une longue et fastidieuse enquête effectuée par la police de Besançon aux côtés de plusieurs autres services, 8 individus sont identifiés grâce à un décryptage massif de données et un travail d’ampleur du JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Lille. 6 d’entre eux sont interpellés et présentés à la justice. Le septième avait été interpellé au début du mois de mars 2021 en Espagne. Le dernier quant à lui, leader de la bande, est toujours en fuite.

Le JIRS de Lille, dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants, a identifié des téléphones sécurisés par une technologie très poussée. Les enquêteurs ont tout de même réussi à décrypter un logiciel nommé « Sky ECC Â», leur permettant d’obtenir d’innombrables données sur des affaires criminelles en Europe. Par ce biais, le parquet de Besançon a pu obtenir les fichiers concernant l’assassinat de Houcine Hakkar et la période concernée. Par la retranscription de ces données, et la mise en parallèle de ces dossiers, une compréhension extrêmement fine de ce qu’il s’est véritablement passé a pu être établie. « Une fois ces données obtenues, elles ont pu être exploitées par les enquêteurs pour comprendre ce qu’il s’est passé, minute par minute Â» souligne Etienne Manteaux, le procureur de Besançon. Les auteurs de l'opération utilisaient des téléphones "PGP" (Pretty Good Privacy), qui permettent d'avoir un haut niveau de protection et de confidentialité, sur lequel le logiciel est installé et transfère les messages de manière cryptée.

 

Parmi les messages décryptés :

  • "On tue deux, trois personnes, les gens vont voir qu'on ne parle pas chinois. Tout Besac va être à nous".
  • "On va leur faire une vraie descente MP5" (en référence au fusil mitrailleur qui a d’ailleurs été utilisé pour l'assassinat de Houcine Hakkar). On tue, ça va les calmer Â»
  • "Je viens de me faire allumer. On m’a tiré 10 fois dessus, j’étais obligé de plonger. Il faut leur faire une dinguerie, ils visaient les têtes ces fils de pute. On va aller cramer la tour Â»
  • "On les a tamponné plein de fois jusqu' à ce qu'il fasse un accident, puis la balle dans la tête".

 

Après quatre jours d’un procès sous haute surveillance, le tribunal correctionnel de Besançon s’est prononcé concernant le gang « Picardie Â» de Planoise. Les juges sont restés proches des réquisitons prononcées par le ministère public, en condamnant les membres de ce clan, impliqués dans les violences et le trafic de stupéfiants, à des peines allant de 1 à 10 ans de prison. En cavale, le chef présumé écope de la plus lourde peine. S’ils ont majoritairement reconnu prendre part au trafic de produits stupéfiants, les délinquants ont été moins loquaces sur les conversations cryptées, récupérées par les enquêteurs au cours de l’instruction.

Ce lundi 20 mars, sous haute protection policière, s’ouvrait à Besançon le procès du clan de "Picardie", la deuxième bande de Planoise impliquée dans les violences survenues ces dernières années sur fond de trafic de stupéfiants. Huit individus doivent être jugés. Pour rappel, la première bande, dite « de la Tour Â» a été jugée en juin dernier, conduisant notamment à des peines de 10 ans d’emprisonnement pour les leaders de cette association de malfaiteurs.

Gyrophares allumés, sirènes hurlantes, vitres teintées, trois véhicules sont arrivés ce lundi matin au tribunal de Besançon. Des équipes de sécurité pénitentiaire lourdement armées et des policiers en civil ont veillé au bon déroulement des opérations. Le quartier a été en partie bloqué et l’accès au tribunal particulièrement surveillé. Sur les neufs prévenus, six étaient présents en ce 1er jour de ce procès. Deux sont actuellement en fuite, dont le donneur d’ordre, le meneur de ce clan. Sur les six prévenus présents, cinq sont actuellement en détention provisoire. Quelques tensions ont animé le début de ce procès avec des insultes entre ces individus, rapidement rappelés à l’ordre par la présidente de la cour. Trois d’entre eux ont ensuite été appelés à la barre ce lundi pour être questionnés sur leurs rôle et leurs agissements. Les autres devraient suivre ce mardi à partir de 9h. Ce procès d’ampleur s’étendra jusqu’à jeudi et devrait connaître son épilogue en fin d’après-midi.

Ce mercredi le préfet du Doubs et les autorités locales établissaient le bilan de la délinquance dans le Doubs en 2022. Si les agressions « crapuleuses Â» et les cambriolages sont en baisse, les plaintes pour violences intrafamiliales ont augmentés tout comme les procédures liées au trafic de drogue.

La crise sanitaire de 2020 et 2021, incarnée notamment par deux périodes de confinements, plusieurs couvre-feux, le recours renforcé au télétravail et des déplacements limités a évidemment eu des répercussions « positives Â» sur le bilan de la délinquance dans le département. L’année 2022 marque le retour aux tendances observées lors des années précédant la crise sanitaire, faisant de 2019 l’année de référence pour comparer les résultats obtenus.

Concernant les atteintes à l'intégrité physique dans le département du Doubs, on peut constater une baisse des violences crapuleuses, avec 250 faits en 2022, contre 269 en 2021, et 355 en 2019. Les vols avec armes sont en recul de 28 % depuis 2021, avec 41 faits contre 57. L’inquiétude concerne l’explosion des violences intrafamiliales rapportées aux autorités, avec une hausse de 43 % en un an, pour 3.081 faits contre 2.148 en 2021. « Je n’ai pas l’impression que les hommes soient plus violents qu’avant dans la sphère privée, mais les femmes déposent beaucoup plus de plaintes Â» souligne le procureur de la République de Besançon. Des propos soutenus par Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, indiquant que la délinquance dans la sphère privée est beaucoup plus forte, en tout cas beaucoup plus révélée qu’en 2019. Un élan favorisé selon lui par une libération de la parole ou encore les efforts consentis par les policiers et les gendarmes pour mieux accueillir les victimes.

« Augmentation des violences dans la sphère privée, violences sexuelles, violences sur conjoint, violences intrafamiliales. Est-ce que c'est une nouvelle délinquance que nous observons, où est-ce une délinquance révélée ? C'est délicat de le dire. En tout cas c'est un fait dominant, il faut donc répondre à cette délinquance Â» Jean-François Colombet, préfet du Doubs.

Concernant les atteintes aux biens, on constate une chute des cambriolages par rapport à 2019 avec une réduction de près de 30 % par rapport aux années pré-Covid. Cependant, on observe une augmentation des vols dans les véhicules de plus de 22 %, avec 1.102 faits en 2019 pour 1.384 faits en 2022. « Avons-nous perdu les bonnes habitudes d'avant la pandémie ? Faut-il sensibiliser à nouveau les utilisateurs à surveiller ce qu’ils mettent à l'intérieur de leur véhicule ? L'explosion des vols à la roulotte elle est avérée. On a beaucoup plus de faits Â» souligne le préfet du Doubs. Enfin, les vols de carburant, notamment sur les aires d’autoroute se multiplient, en partie à cause de la hausse de prix.

 

Côté routes du Doubs, pour l’année 2022, 364 accidents ont été recensés sur le département, entraînant le décès de 25 personnes, 450 blessés dont 170 hospitalisés. La vitesse et l’alcool en sont les causes principales. Il est aussi constaté une hausse des accidents impliquant es cyclistes ou de trottinettes.

 

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Aux côtés de Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon, Yves Cellier, directeur de la direction départementale de la sécurité publique, Bruno Ligiot, directeur régional de douanes de Franche-Comté ainsi que le colonel Frédérik Sauge-Merle, commandant en second du groupement de gendarmerie départemental du Doubs.

 

Concernant l'ultra violence, elle se manifeste dans des cercles bien identifiés, dans des cercles de délinquants, conduisant à de nombreuses victimes. Des affaires qui sont cependant de plus en plus clarifiées. « J’observe que le taux d'élucidation en police ou gendarmerie a progressé. On élucide plus facilement et de façon plus importante. Et je crois que le travail de la police judiciaire de la section de recherche sous l'autorité du parquet, nous permet de progresser et de conduire devant le juge de plus en plus fréquemment et solidement les auteurs de cette délinquance Â» indique Jean-François Colombet. Le nombre d’homicides ou de tentatives d’homicides est légèrement en retrait par rapport à 2021, avec 35 faits contre 38. Il reste cependant plus élevé qu’en 2019, où 25 faits avaient été relevés. Â« Ce qui m'importe, c'est que les effectifs des policiers et les gendarmes soient mobilisés sur le terrain, soit pour empêcher la commission des faits, soit pour révéler ces infractions, de façon à ce qu'une procédure soit ouverte et que les auteurs puissent être traduits devant les juges Â» souligne le préfet du Doubs.

 

Les infractions liées au trafic de drogue sont en hausse de 5,5 % par rapport à 2021, avec 1712 mis en cause en 2022 contre 1622 en 2021. « Ce qui augmente, c’est le nombre de procédures, révélées par l'activité des policiers et des gendarmes. Les forces de sécurité intérieure sont très présentes sur ce sujet stupéfiant, dont on sait qu'il gangrène une partie de notre territoire, en particulier sur la plaque bisontine Â» détaille Jean-François Colombet. En 2022, l’action de la sécurité publique a conduit à l’interpellation sur le quartier de Planoise de 635 individus, la saisie de 21,4kg de cannabis, 4kg d’héroïne, 3kg de cocaïne, 61.580€ et 44 armes à feu.

 

Et puis, du côté de la douane en Franche-Comté, les forces de l’ordre soulignent une année 2022 « exceptionnelle Â». Tout d’abord, l’interpellation d’Hakim Hambli, recherché depuis 2002, le frère de Sofiane Hambli, un des plus gros trafiquant de drogue français. Le trafic de produits stupéfiants a bien occupé les services, avec 5,7 tonnes de cannabis saisis en 2022. Bruno Ligiot, le directeur des douanes de Franche-Comté, souligne deux saisies significatives en l’espace de trois jours : 20kg d’héroïne et 10kg d’héroïne, destiné à alimenter le quartier de Planoise à Besançon, connu pour être une place tournante du trafic de stupéfiants. Enfin, le directeur des douanes de Franche-Comté attire l’attention sur l’explosion du trafic de tabac, avec 11 tonnes saisies l’année dernière sur la région.

 

Les résultats d’identification du corps étaient attendus en ce début de semaine. En début d’après-midi, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, a confirmé que l’homme retrouvé calciné dans la forêt de Thise le 9 mars dernier, est bien la personne de 26 ans dont la disparition a été signalée le vendredi 10 mars par sa famille. D’après l’autopsie, cet individu a été abattu d’une balle dans la tête avant d’être brûlé. Le procureur de la République a précisé que la victime était, au moment de sa disparition, avec un deuxième homme que personne n'a revu depuis. Deux individus, bien connus des forces de l’ordre, sont activement recherchés dans le cadre de cette enquête.

Dans la commune de Thise, près de Besançon, le corps enflammé d'un homme avait été retrouvé dans une zone boisée le jeudi 9 mars vers 8 heures, en bordure d'un chemin, par une femme qui promenait son chien. Une enquête pour assassinat avait été ouverte par le parquet le jour même. Le procureur de la République de Besançon a indiqué par la suite élargir cette enquête pour des faits de séquestration. La victime était, au moment de sa disparition, avec un deuxième homme toujours porté disparu. La voiture qu’il utilisait a été découverte calcinée du côté de Pirey. Une enquête a rapidement mis en cause deux suspects, bien connus des forces de l’ordre, qui ont pour l’heure disparus eux-aussi. Deux individus recherchés dans le cadre du meurtre de ce jeune homme de 26 ans, proche du trafic de stupéfiants, avec 11 condamnations, mais aussi d’un enlèvement dont la victime reste introuvable. Selon des bruits de quartiers, l’un d’eux est également suspecté d’avoir commis le meurtre d’Abdelkader Mesref à la fin du mois de février. Des informations qui n’ont pour l’heure, pas été confirmées par le procureur de la République de Besançon.

Contrairement à la plupart des enquêtes où il est parfois difficile d’obtenir des données, beaucoup de témoignages et d’informations affluent, selon le procureur de la République.

« Manifestement, les délinquants ont peur. Peur pour leurs vies, face à ces individus qui n’hésitent pas à donner la mort, à brûler les corps et tout ce qui servirait d’indice. Un vent de panique se propage Â» Etienne Manteaux.

Désormais, les enquêteurs doivent trier et écrémer cet afflux d’informations, afin de diligenter au mieux cette enquête.  

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

Des armes, des véhicules volés, plus de 150.000€ de stupéfiants, et quatre individus interpellés : voici le bilan d’une vaste opération de gendarmerie menée ce mardi à Besançon dans le quartier de Palente-Orchamps. Des investigations qui ont été menées suite à une tentative d’assassinat en juillet 2022 à Marloz, en Haute-Saône.

Tout commence en pleine nuit, dans cette petite commune, le 7 juillet 2022. Une dizaine de balles sont tirées sur la façade d’une habitation, un véhicule, et deux d’entre elles traversent la jambe d’un homme. Des tirs provenant d’un pistolet automatique 9mm et d’un fusil mitrailleur. Sept mois plus tard, après de nombreuses investigations, les enquêteurs remontent jusqu’à plusieurs individus localisés à Besançon, et passent à l’action. Un important dispositif a été déployé dans le secteur d’Orchamps-Palente ce mardi. Entre 50 et 60 gendarmes ont été déployés, des hommes du GIGN de Besançon, du PSIG de Besançon et de Vesoul, ainsi que des groupements de gendarmerie du Doubs et de Haute-Saône.

Des grosses quantités de drogues et des véhicules volés saisis

Deux appartements sont alors perquisitionnés. Les militaires mettent la main sur 13,3kg de résine de cannabis, 3,2kg d’herbe, 2,3kg d'ecstasy et 300g de cocaïne, pour une valeur estimée à la revente à près de 150.000 euros, selon Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon. 2500 euros en liquide sont également saisis et un pistolet 9 mm est retrouvé, susceptible d’être l’arme ayant servi à Marloz en juillet 2022. Un peu plus tard, un box, également situé dans ce quartier de Besançon est fouillé, dévoilant d’autres pièces à conviction. Il s’agit de deux véhicules volés : une Mégane RS et une moto BMW. A l’intérieur de cette Mégane, les gendarmes mettent la main sur un fusil d’assaut avec des munitions 7.62.

Trois individus placés en garde à vue. Un homme en détention provisoire

Quatre personnes ont été interpellées dans le cadre de cette enquête : deux individus de 29 et 36 ans ainsi que deux frères de 33 et 41 ans, le second ayant directement été placé en détention provisoire. Il a été mis en examen pour tentative d’assassinat et associations de malfaiteurs. Les trois autres individus sont encore en garde à vue, cette dernière ayant été prolongé pour cause de « délinquance organisée Â» et peut se durer jusqu’à 96h. Les trois hommes devraient être présentés au parquet demain. L’un d’entre eux touchait l’allocation adulte handicapé « mais avait un train de vie sans aucune adéquation avec ses revenus Â» indique Etienne Manteaux. Une Clio et une Audi RS3 valant près de 80.000 euros ont été saisies, ainsi que différents objets de valeur, comme des paires de basket rares ou encore des sacs de luxe.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon :